Exo « J'invente des mots » : La bataille

Ce fut le choc ! Les décarchignations des obinuvéliens gracquegnignolaient, on s’espifrait à tout va
Quand les tuffres et les bloquepignoulons ne suffisaient pas, on y allait au grandiflex à coulisses. Carrément ! Un des Mortofkan fut fourré dans la gueule d’un coulvrinot car on venait à manquer de munitions. Il s’éleva dans les airs non sans crier un « gloire à Mortofkan » tout à fait déclinquevillant. Il emboutramifrita trois de ceux de Ratagluk !!
Poutrtant les ceuss à Ratagluk prenaient le dessus, ils déroupettaient et déglaouissaient à qui mieux mieux. C’était plaisir à voir. Certains allaient même jusqu’à tortoroubigner !

Un tout petit rataglukien embougnafré d’un meuhlon alagum, qui était resté assis dans son meconium pendant toute l’épique bataille, couchdumochait
Comment t’appelles-tu lui demanda le grand Ratagluk l’abominable
« Narbitatouptit fils de Narbitatoumoienne » lui répondit le gnome au galugom

C'est succulent !
D'abord les références en forme de clin d'oeil et puis cette verve, cet esprit de répartie et la musicalité des mots inventés... tout est là. Un petit régal, Legone, merci !
Décidément, je suis admirative devant tant d'imagination.
A emboutramifriter, oui ! :-)

Je savais que ça serait un vrai carnage avec du déroupettage au grandiflex à coulisse et même du tortoronbinage et là ça devient carrément de l'art !

Superbe !
Il y a du baron de Munchhausen dans l'envol de ce Mortokflan-là !

Arielle a écrit:Il y a du baron de Munchhausen dans l'envol de ce Mortokflan-là !

Maintenant que tu en parles, vrai de vrai, bien vu Arielle !

Quel panache !

...en lâchant une vessapeurette odoriférante.
"As-tu rondellisé quelque mortifkanais, petit homme"
Oui, sire, dit le couchdumuchois, j'essorillais, j'émenteusais au moyen de mon grand krissàblagues ! Je pourrai fumer tout mon saoul grâce aux peaux de ces mortifkanais et chaque fois
que j'allumerai une grisauvolute, je penserai à tous ces peigne-zobouflets que j'ai abomeulis sans coup férir.
Mais l'abominable ne s'en laissait pas compter, il subodorait quelque mentegueuserie dans les propos de l'avortoutptit.
"Combien en as-tu occisayatagané ?"demanda-t-il
"Plus que tous les anovorteils de vos mousmédarems n'en pourront jamais compter, ô grand abominable !"
"Craquerignairetais-tu, vil hexapode à vide-glaviots ?

La suite au prochain épisode:o)

Hahahaha, encore encore ! :-)
Merci Legone, la qualité ne faiblit pas et je suis toujours sous le charme (et pliée en deux de rire)

Legone a écrit:Mais l'abominable ne s'en laissait pas compter, il subodorait quelque mentegueuserie dans les propos de l'avortoutptit.

hé hé, ça sonne si vrai :-)

De la Fantasy castagnifière et barbaresque !
J'dirais que ça manque de meufs mais les keums sont bien décrits dans leurs viriloïdes et coquifères accointances et quelques peu marseillaises façons de décrire leurs menues zé-peaux-pets

La suite :o)

Soudain une guerrière apparut, une qui s’était énichonisé pour pouvoir décarquoiser plus à l’aise, à la manière des amazones. Elle avait attaché au corgnolon une outre à jajacôtes. Son nom de guerre était glouglou car elle avait coutume, devant que de rentredelelardiser, de gobeloter quelque chouia.
"Sire, dit-elle, j’en suis témoin, Narbitatouptit a beaucoup prié pendant la bataille, beaucoup lacrymalisé mais nul ne l’a vu expédzigouiller le moindre mortifkanais !"
L’abominable, qui ne goûtait que modérément les délateurs, sans autre forme de procès sortit du fourreau celle qu’il avait nommé Justice et l’on vit la carafrisette de glouglou choir sur le champ de bataille et détachée de son corps récitatouiller un ineptvirelai traitant d’une filiationdcuculmulonimbus

:-)))
Une dinde cette glouglou dérobertisée de la secte des amazonardes !

je n’ai pas commenté, parce que j’attendais la fin.

pour l’instant, j’y vois une bataille rangée stratégique comme à la guerre, qui crée et met en scène un peu de manière fantasmée, (beaucoup d’imaginaire en tout cas!) deux camps ennemis. une bataille métaphorique mais réellement sanglante, où l’on règle des comptes : des traîtres, des lâches, des menteurs…(que du beau monde, et ça a l’air compliqué!)
comme une fresque, une quête, une entreprise on dirait, mais de quoi nous le saurons certainement dans le prochain épisode.
on a du mal a départager les méchants des gentils, tant ils paraissent tous abominables dans cette galerie de portraits.
en tout cas tu as l’air de bien t’amuser.

ça commence avec Ratagluk versus Mortifkan, dans l’étincellement prometteur des dantagol, qui fusent ensuite effectivement en tout sens.
donc voyons où cela aboutit, et si la fin sera tout aussi noble que le tout début.
à moins que ce ne soit déjà finalisé ici?