La folie des tendresses
4 participants
Page 1 sur 1
La folie des tendresses
Ah j'ai eu la folie des tendresses
A défaut d'avoir celle des grandeurs
J'ai donc acheté au marchand de rêves
Sa plus belle étoffe :
Une écharpe de pluie blonde comme le sable
Ou comme tes cheveux avec leur parfum d'aube
Et de joies et d'ivresses
*
Quand sire crépuscule, ah! ce frileux masseur
Défait les draps des vagues
Dans le geste trembleur des lumières voilées
L'océan se dénude et sa peau est livrée
Aux souffles d'or, aux vents salins, aux baisers chauds...
Mais nos doigts d'amoureux n'osent pas se frôler
*
Pomme d'amour pomme d'Adam
Pomme d'Eve pomme gâtée
Par quelque venin de sorcier
Par quelque interdit, quelque sort ;
Quel idiot ne t'a pas croqué,
Tombant dans le bois de la nuit,
Tombant dans les bras de la mort,
Tombant sur les bris de la terre
Les insomnies et les remords
Pomme de paradis perdu ?
*
Que dis-je ô soie d'un corps ébauché peu à peu
Suspendu aux soleils comme Eole aux courants
Ton visage et ta voix m'échappent comme l'eau
Me passent entre les doigts
Et tes yeux dans mon cœur ne s'arrêtent jamais
Et de rire et pleurer et d'aimer et de battre
A défaut d'avoir celle des grandeurs
J'ai donc acheté au marchand de rêves
Sa plus belle étoffe :
Une écharpe de pluie blonde comme le sable
Ou comme tes cheveux avec leur parfum d'aube
Et de joies et d'ivresses
*
Quand sire crépuscule, ah! ce frileux masseur
Défait les draps des vagues
Dans le geste trembleur des lumières voilées
L'océan se dénude et sa peau est livrée
Aux souffles d'or, aux vents salins, aux baisers chauds...
Mais nos doigts d'amoureux n'osent pas se frôler
*
Pomme d'amour pomme d'Adam
Pomme d'Eve pomme gâtée
Par quelque venin de sorcier
Par quelque interdit, quelque sort ;
Quel idiot ne t'a pas croqué,
Tombant dans le bois de la nuit,
Tombant dans les bras de la mort,
Tombant sur les bris de la terre
Les insomnies et les remords
Pomme de paradis perdu ?
*
Que dis-je ô soie d'un corps ébauché peu à peu
Suspendu aux soleils comme Eole aux courants
Ton visage et ta voix m'échappent comme l'eau
Me passent entre les doigts
Et tes yeux dans mon cœur ne s'arrêtent jamais
Et de rire et pleurer et d'aimer et de battre
Art. Ri- Nombre de messages : 314
Age : 26
Date d'inscription : 28/10/2010
Re: La folie des tendresses
L'impression de passer devant une vitrine quand je lis tes textes, Art. Ri, ne m'incite pas à faire de commentaire.
Un petit effort de ta part pour t'intégrer à la vie du site en laissant des traces de ton passage sous les textes des autres te vaudrait certainement plus de retours.
Un petit effort de ta part pour t'intégrer à la vie du site en laissant des traces de ton passage sous les textes des autres te vaudrait certainement plus de retours.
Re: La folie des tendresses
Plutarque nous apprend ceci d'essentiel qu'il ne faut parler que si l'on a des mots plus forts que le silence, et mauvais commentateur que je suis - quoique lecteur régulier - je préfère rester muet. Il n'est pas de mon goût de prendre parole pour approuver gratuitement, ni de sermonner, ni de prendre la pose du commentateur constructif, je ne suis pas un prêcheur. Non point que je n'en sois pas capable, mais je n'en ai déjà que trop de fois souffert l'inanité. Et je manque cruellement de cette intelligence d'intégration sur les espaces virtuels ; c'est à de demander : mais pourquoi restes-tu ? La réponse : sentimentalisme, habitude, mauvais plis. Je ne suis capable que de me justifier de mes actes, et voyez comme mes justifications sont mauvaises.
Art. Ri- Nombre de messages : 314
Age : 26
Date d'inscription : 28/10/2010
Re: La folie des tendresses
je te ferai un autre reproche, qui n'a pas trop cours ici : la forme désuète. Moi, j'arrive à l'aimer quand elle est au service d'un "fond" tranchant, amer, neuf. Là, ce n'est pas vraiment le cas.
Mais beaucoup de belles images, originales, et une douceur lumineuse, soulignée par quelques traits noirs.
Mais beaucoup de belles images, originales, et une douceur lumineuse, soulignée par quelques traits noirs.
Re: La folie des tendresses
allez, allez... on fait pas son timide...Art.Ri a écrit:Plutarque nous apprend ceci d'essentiel qu'il ne faut parler que si l'on a des mots plus forts que le silence, et mauvais commentateur que je suis - quoique lecteur régulier - je préfère rester muet. Il n'est pas de mon goût de prendre parole pour approuver gratuitement, ni de sermonner, ni de prendre la pose du commentateur constructif, je ne suis pas un prêcheur. Non point que je n'en sois pas capable, mais je n'en ai déjà que trop de fois souffert l'inanité. Et je manque cruellement de cette intelligence d'intégration sur les espaces virtuels ; c'est à de demander : mais pourquoi restes-tu ? La réponse : sentimentalisme, habitude, mauvais plis. Je ne suis capable que de me justifier de mes actes, et voyez comme mes justifications sont mauvaises.
et on fait un petit effort...
je pense même que ça aide à construire ses futurs textes, d'éplucher ceux des autres
et si l'élocution est imparfaite, au départ, et bien ce sera un bon exercice...
surtout
qu'il ne s'agit pas de sermonner,
il s'agit d'exprimer
l'effet que produit la lecture des petits tableaux de mots proposés
c'est plus simple que d'écrire un poème...)))
il suffit de commencer par j'aime un peu beaucoup passionnément à la folie ou pas du tout ça va pas non des fois...
ensuite
on se fouille le sensitif
pour dénicher
l'effet positif, le négatif, la platitude, l'évocation, la haine (du texte...tss...tss... pas de l'auteur),la jalousie, l'envie, le plaisir, l'incompréhension.......
que du simple ...
pas besoin d'avoir fait de hautes études littéraires...
la preuve, je vous écris...)))
amitié, cher camarade de ce blog du véheuzbourg si accueillant
de temps en temps, jouons le jeu
c'est une bonne manière de remercier nos hôtes...
< Message édité : les problèmes de citation ont été résolus. ;-)
La Modération. >
La Modération. >
Re: La folie des tendresses
Ni prêche ni sermons, Art. Ri, on est ici dans un atelier pas une secte. Nous sommes tous des ouvriers du mot qui tentons de partager nos recherches, en cultivant à la fois ce qui fait notre particularité à chacun et la possibilité de nous enrichir au contact d'autres approches, de techniques différentes.
Il ne s'agit pas de se justifier mais de jouer le jeu et tu t'apercevras vite qu'en tentant d'exprimer ce qui t'a plu ou déplu dans le texte de l'un ou l'autre tu progresseras dans l'analyse de ta propre production.
Le temps passé à se demander ce qui marche ou ce qui ne va pas dans un texte qu'on découvre est du temps gagné dans la recherche de son propre style.
Il ne s'agit pas de se justifier mais de jouer le jeu et tu t'apercevras vite qu'en tentant d'exprimer ce qui t'a plu ou déplu dans le texte de l'un ou l'autre tu progresseras dans l'analyse de ta propre production.
Le temps passé à se demander ce qui marche ou ce qui ne va pas dans un texte qu'on découvre est du temps gagné dans la recherche de son propre style.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum