Petits poèmes ! C'est tout simple ! Mais ça fait du bien !

Quelques petits poèmes ... Simples ... Mais plaisants à écrire. Bonne lecture à ceux qui y prêteront leur regard.


Plus rien.

Stèle de désolation, me voilà.
Tu me vois ! Tu m’as réclamé. Je suis là.
A force de te voir surgir de ton trépas,
Tu as fait de moi une femme sans aura.

Pleurs de consternation, tu as fui
En son sillage, la Faucheuse t’a pris.
Sans un mot, un adieu tu as fini
Dans cet hôpital belge, la Mort a bien ri.

De son air malin et maléfique,
Elle est venue te chercher, mon mirifique,
Amour perdu, décharné, fantomatique,
Il n’y a plus rien, je panique.

Dans cette nuit obscure, je me réveille,
La lune blanche, ronde et assurée veille,
Et de ses rayons de miel, elle attire l’abeille,
Qui sans force désormais, se fait déjà trop vieille.


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Une lueur dans la nuit

Une lueur d’espoir persistait en ses yeux entravés,
Détruis par la sublimité de ce rappelé,
De sa douceur naturelle, elle se rend chaleur,
De cet être splendide, alimentant sa peur.

Vouloir ou croire en sa réincarnation d’ange,
Elle regarde le soleil de ses nuits sous les louanges
Elle pleure à sa mort, enterré elle a des remords,
Elle a voulu croire en son immortalité, elle a eu tort.

Il reflète, désarmé, sa lumière dans la mer,
Mais son sang lui reste amer.
Il s’est détruit pour se voir en elle,
Elle admire la splendeur du ciel.

Il y appartient désormais, à ce pays émerveillé,
Remis au sein des mains du Dieu tout puissant,
Il se jette dans son songe divinement
Partie de ses nuits, présence de ses jours
Elle croit l’aimer à jamais pour toujours.

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Tout simplement

Elle sent le vent sur sa peau huilée,
Légèrement frais à la faire frissonner,
Dans ses songes elle se laisse porter
Tel le papillon enfin de sa chrysalide libéré

Elle perçoit les rayons de cet astre solaire
Sur son corps en émoi, à l’air
Enfin sortie de sa cage, prisonnière
Elle n’est plus. Elle s’émerveille du vert.

Elle s’amuse de cette herbe folle,
Que ce lépidoptère voltigeant est drôle
Libre, dans sa magnificence il tient à son rôle
Et d’un bruissement d’ailes pend son envol.

Elle jouit sans rougir de cet instant,
Dorénavant elle ne fuira plus le temps
Mais dans son sein acceptera le présent
Futur et passé ne sont plus qu’ombres du firmament.

Plus rien.

"Tu m’as réclamé"... mée... ? (je ne sais pas)
la 2e strophe : « la Faucheuse, la Faucheuse »... elle me barbe ! cette image usée m'arrache le poil.
« la Mort a bien ri. » c'est notre lot...
dans la 3e strophe, la mort n'est pas une délivrance mais un égoïsme de la femme délaissée ; que vais-je devenir : « je panique. »
je ne saisis pas la fin. « cette nuit » : laquelle ?... la veille ?
« l’abeille, »...c'est quoi ? j'ai loupé le virage ))))
joli poème sur le deuil
le travail sur les rimes n'a t-il pas mangé la musique ?

Une lueur dans la nuit

Le départ me séduit, la 1ère strophe
et je décroche.
Tu devrais reprendre après : « De cet être splendide, alimentant sa peur. »
Je comprends ton intention mais l'écriture ne suit pas.

Tout simplement

« Dans ses songes elle se laisse porter
Tel le papillon enfin de sa chrysalide libéré » : je ne ne suis pas fan de ces inversions

« de cet astre solaire » : il n'y a qu'un soleil => l'astre solaire ... mais l'alexandrin est boiteux, de toute façon, le texte n'obéit pas à cette règle, alors vas-y...

je ne saisis pas : « à l'air »

avec ta permission

Elle perçoit les rayons de l'astre solaire
Sur son corps en émoi s’émerveille du vert
Enfin sortie de sa cage
…..............................elle n’est plus prisonnière
et l’air roule le grain de sable sur sa peau

Dans la 3e strophe tu utilises un vocabulaire un peu trop pompeux alors que le titre devrait nous mener vers la simplicité :

« Elle s’amuse de cette herbe folle,
Que ce lépidoptère voltigeant est drôle :
Libre, dans sa magnificence il tient à son rôle
Et d’un bruissement d’ailes pend son envol. »

c'est cool, mais c'est quoi un lépidoptère ? Pourquoi ne dis-tu pas un papillon ? Tout simplement )))
le « Que.. » me gêne, j'aurais bien lu « De » ou « Et »
pareil pour : « magnificence », en contradiction avec le titre
un travail sur les rimes : rôle/envol, ça ne va pas.

Je comprends ton projet à la dernière strophe.

« Elle jouit sans rougir de cet instant,
Dorénavant elle ne fuira plus le temps
Mais dans son sein acceptera le présent
Futur et passé ne sont plus qu’ombres du firmament. »

Je n'aurais pas utilisé « Mais » à la 3e ligne.
Le dernier vers est confus.

Pourquoi ce titre ?
cela me rappelle Queneau : "Un poème c'est bien peu de chose..." sans aller plus loin, la suite n'a rien à voir.

J'ai voulu passer du temps sur tes textes parce qu'ils résonnent en moi... un écho...
maintenant, les commentaires, c'est rien du tout )))

à bientôt de te lire,

"Quelques petits poèmes ... Simples ... Mais plaisants à écrire. Bonne lecture à ceux qui y prêteront leur regard."
je reviens sur le titre, il me triture la tessiture...
"simples" ? écrire n'est pas simple et tes textes (on se dit TU, einh ?) t'ont demandé un effort... un travail.
'simples" dans la lecture ? encore moinsse...
"Mais plaisants à écrire." : alors là, vu le thème du 1er, je me pose des questions ? tu as bien lu ce que tu as écris , ah ah ah ah ah ah .... je plaisante.

je me répète mais je vois ces trois textes comme un projet, ils sont liés, aussi un VRAI titre aurait donné de la force à ta poésie.

Il est toujours possible de changer le titre, vrai que ça serait mieux (je le corrige quand tu l'indiqueras ici).

émouvant bien sûr
profondément

infime bémol ??  la répétition du son son ))).... dans son songe....
à mon sens, si on écrit le songe, je ne pense pas qu'il y ait confusion possible....

pour le phrasé,
il y a de belles images qui ont entraînées ma poétique de lecture
comme un film, et de métaphore, d'expression sensible

juste quelques bouts de phrases un peu prosaïque peut-être... ( avis persoje sans garantie de Vérité)

...




cette mort qui nous rappelle la puérilité de nos tracasseries ordinaires

Madeleine Adèle a écrit:Quelques petits poèmes ... Simples ... Mais plaisants à écrire. Bonne lecture à ceux qui y prêteront leur regard.

Plus rien.

Stèle de désolation, me voilà.
Tu me vois ! Tu m’as réclamé. Je suis là.
A force de te voir surgir de ton trépas,
Tu as fait de moi une femme sans aura.

Pleurs de consternation, tu as fui
En son sillage, la Faucheuse t’a pris.
Sans un mot, un adieu tu as fini
Dans cet hôpital belge, la Mort a bien ri.

De son air malin et maléfique,
Elle est venue te chercher, mon mirifique,
Amour perdu, décharné, fantomatique,
Il n’y a plus rien, je panique.

Dans cette nuit obscure, je me réveille,
La lune blanche, ronde et assurée veille,
Et de ses rayons de miel, elle attire l’abeille,
Qui sans force désormais, se fait déjà trop vieille.

que d'aller-retours.
j'en ai le tournis.