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Le temps d'une nuit (1)

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Message  mentor Jeu 10 Jan 2008 - 19:53

D'après " La nuit des temps " de René Barjavel, nous vous présentons ci-après, sous le pseudonyme commun de WILL MENLYRATOR, une version très personnelle d'une toute petite partie de ce roman célébrissime de Science-Fiction : " LE TEMPS D'UNE NUIT "

Nous vous laissons découvrir qui a écrit quoi de Lyra Will et de moi-même !
Bonne lecture !


Attention : il y a 4 morceaux, fragmentation obligatoire, désolé ! ;-)

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Tout était redevenu calme dans l’œuf.
Depuis plusieurs jours déjà.
Dehors, le docteur Simon et toute l’équipe des scientifiques se démenaient pour éluder et comprendre le grand mystère.

Tandis qu’à l’intérieur, le cercle bleu continuait de tourner, diffusant sa lumière dans l’ambiance dorée. Le premier socle d’or où Eléa avait dormi pendant 900 000 ans était désormais vide, comme nu, dépossédé de la Beauté, démuni de son plus beau trésor.

Le deuxième socle offrait encore à l’homme un lit éternel, l’enlaçant de glace, traversée elle aussi par une multitude de rayons bleutés.

Tout au fond de la pièce, sur le mur où s’étalaient mystérieusement les signes de la langue Gonda, se dessinait une légère fissure, ou plutôt une ligne, incurvée, de forme ovale.

A peine visible, dissimulée sous les « mots » qui défilaient, cette courbe semblait être une ouverture, une porte, sans poignée apparente.

A l’intérieur, derrière le mur, une petite fille se débattait.

Elle devait avoir une dizaine d’années, les cheveux noirs, aux reflets dorés. Chacune de ses longues mèches était bouclée, comme une vague qui s’apprête à se briser, suivie d’une deuxième, et d’une troisième, jusqu’à la dernière, qui elle, s’étendait jusqu’à la pointe de la beauté. Elles retombaient en cascade sur son visage innocent, éclairé de ses yeux d’un vert profond, et d’un regard à la fois intelligent, interrogateur, et enfantin.

Un cercle transparent soulignait son cou et quelques lettres d’or, en langage Gonda, lui donnaient le prénom d’Elika.

La fillette déployait de grands efforts pour libérer son esprit de son infinie léthargie.
Ses yeux brillants observaient la pièce confinée.
Elle réfléchissait.
Intensément.

Son regard se dirigea vers la paroi translucide qui lui faisait face : elle y distinguait nettement les inscriptions qui défilaient, mais à l’envers. Elle y reconnut pourtant les « mots », ceux de SON langage.

Au delà de cette sorte de ce mur-écran elle vit alors nettement les deux socles : l’un vide, l’autre occupé…
Son esprit tout à coup clairvoyant la fit sauter au bas de son propre support.
Sans forces, elle trébucha aussitôt et se rattrapa sans mal au volant d’ouverture de son réduit. Elle parvint à le faire pivoter et se retrouva dans la grande pièce silencieuse.
Des messages défilaient toujours, auxquels elle ne prêta pas attention. Derrière ces mots, la pièce qu’elle venait de quitter était parfaitement invisible…
Son intérêt était entièrement dirigé vers l’être étendu sur le socle et dont la poitrine se soulevait régulièrement.
Un masque cachait ses traits.
C’était ce masque, le but de la jeune Elika.
Elle s’approcha du bloc de glace transparent, effleura de la main son fin collier, ce qui eut pour effet, l’espace de quelques secondes, de rendre translucide la matière qui recouvrait le visage de l’homme endormi.

― Païkan !!!

Son cri, strident, interminable, venu du tréfonds des âges, s’étouffa dans un sanglot.
Instinctivement elle sut qu’elle ne devait pas se manifester « dehors ».
Sa mémoire lancée à grande vitesse lui faisait maintenant revivre les événements qui avaient précédé sa mise en hibernation et celle d’Eléa.
Ce qu’elle ne comprenait pas encore clairement, c’était la présence de Païkan sur le socle.
Pourquoi Païkan et non Coban ?!

Elle reprit calmement ses esprits, consciente de la situation, sachant très bien que céder à la panique n’arrangerait rien.
Elle avait reconnu Païkan, aucun doute, c’était bien lui et non Coban sur le socle… mais… Coban, s’il n’était pas là… ou pouvait-il être ?

Une voix la rappela à la réalité, c'est-à-dire au monde d’aujourd’hui, un univers inconnu, où il faudrait peut-être re-créer une réalité en oubliant l’autre.

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