J'ai vu une vieille folle gueuler dans la rue
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J'ai vu une vieille folle gueuler dans la rue
Parmi tous ces amis qui choississent une direction de salubrité mondaine, distinguent en singeant les paramètres de la gloire, et chérissent les instincts du camarade, tous conduiront leurs membres dans des espaces du regard roi. Silencieux dans leurs remords et bruyants dans leurs certitudes, la puanteur ainsi déplacée à de futurs destins qu'ils avaient autrefois découvre pour l'obscénité des hommes le seul chemin d'illusion quotidienne.
Ici les murs ventent et transmettent sans recevoir. Il y a une vie dans les rues sous la pluie, la vieille folle gueule sur un monstre invisible, ses hurlements nourissent les mégots des passants d'une sève maudite. Couchée presqu'à terre en étouffant ses muscles pour éclaircir son écho, c'est une nouvelle chose qui est née. C'est un mouvement que l'on a jeté des entrailles de la terre, un foetus caressé en lisant une prière. Elle s'évapore et la vapeur qui s'en dégage dégarnit les victoires et les crânes gris.
Elle s'étouffe elle s'étouffe
dans ce portrait d'illusion
Dieu ne t'aime plus souriante
Dieu va te faire mourir dans la rue
Elle s'étouffe elle s'étouffe sur un lit clair
et ta force, ton hurlement dispersent
pour ces passants attentifs
toutes tes larmes qui ne parviennent pas
à couler
Pourquoi hurles-tu sale pouf
quand de tes joues d'érosion
tordues et dépliantes
ne s'échappe qu'un son cru
comme des cris d'animaux sous la mer
ô marâtre cendrière
fais toi couler une goutte tierce
pour nous passants attentifs
toutes ces larmes qui ne parviennent pas à couler
t'interdisent d'hurler ta mort
aie pitié
vole des larmes à d'autres morts
Ici les murs ventent et transmettent sans recevoir. Il y a une vie dans les rues sous la pluie, la vieille folle gueule sur un monstre invisible, ses hurlements nourissent les mégots des passants d'une sève maudite. Couchée presqu'à terre en étouffant ses muscles pour éclaircir son écho, c'est une nouvelle chose qui est née. C'est un mouvement que l'on a jeté des entrailles de la terre, un foetus caressé en lisant une prière. Elle s'évapore et la vapeur qui s'en dégage dégarnit les victoires et les crânes gris.
Elle s'étouffe elle s'étouffe
dans ce portrait d'illusion
Dieu ne t'aime plus souriante
Dieu va te faire mourir dans la rue
Elle s'étouffe elle s'étouffe sur un lit clair
et ta force, ton hurlement dispersent
pour ces passants attentifs
toutes tes larmes qui ne parviennent pas
à couler
Pourquoi hurles-tu sale pouf
quand de tes joues d'érosion
tordues et dépliantes
ne s'échappe qu'un son cru
comme des cris d'animaux sous la mer
ô marâtre cendrière
fais toi couler une goutte tierce
pour nous passants attentifs
toutes ces larmes qui ne parviennent pas à couler
t'interdisent d'hurler ta mort
aie pitié
vole des larmes à d'autres morts
Jand- Nombre de messages : 306
Age : 27
Date d'inscription : 05/04/2016
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