Préface de vie

Le dernier souffle s'accompagne souvent d'une dernière émotion. La blancheur pâle qui se mêle à notre regard stoïque, n'est qu'une illusion de ce qu'est la fin. En vérité, je suis toujours là, mais pourtant je n'en ai pas le souvenir. C'est comme si... C'est comme si j'étais un robot, un autre, un con.

De nos souvenirs ne restent que des ruines à découvrir, de nos expériences ne restent que des os rongés par les rapaces. Je fais pâle figure devant la surprenante beauté de  cette chose en apparence inutile.... Devant moi se dresse les ailes d'Icard, essayant vainement de les attraper. De toutes façon si c'est pour redescendre à quoi bon.... L'étendue bleue et verte qui me fascine n'est que la préface de ce que peut être la beauté. D'ailleurs parlons en de celle ci.. Née de l'imagination de nos ancêtres, nous ne l atteindrons jamais.. Jamais. Les murs blancs et rassurants s'affaissent et laissent paraître devant moi  et derrière vous une clarté inconnu qui me rend aveugle, qui me rend insensible à l'originalité.. A moi même.

Bonjour,

Merci pour votre texte. Comme diraient d'autres ici sans vouloir trop dire : il y a beaucoup de belles choses dans ce texte. Et c'est vrai.

Sans trop m'inviter dans votre démarche d'écrivain, qui vous appartient, je trouve qu'il pourrait être davantage organisé, peut-être écrit une seconde fois, en choisissant après plusieurs relectures ce qui est le plus percutant.

Il y a aussi cette mécanique à laquelle il est difficile de résister : les quelques petites fautes donnent l'impression que l'on a pas un résultat fini, pensé, et servi comme un partage.
C'est que l'on veut parfois dire ce qu'il y a de moins apprécié, alors que l'on pourrait s'en tenir à ce qui est simplement beau.

Merci pour ce partage,

Antoine

On ne se connait pas et je viens d'arriver. Votre petit texte est posé là qui me regarde avec son titre mystérieux : “préface de vie“, très beau. C'est très libre et léger, avec cependant quelque chose de puissant derrière. Ce serait aussi bien placé en poésie à mon avis, mais au fond, quelle importance ? La poésie en prose existe depuis Baudelaire, alors ! Continuez comme ça. Pour moi c'est bon.

je disais (je me suis planté en publiant) que j'adore votre pseudo.