Ah ah ah

ah bon vous le dites sur ce ton
c'est donc définitif
on ne vous verra plus sur les allées
ironisant sur le vol des pigeons

ah oui ils vous ont chiés dessus
quelle manque de savoir vivre
on vit une époque vérolée
je dirais même en sursis

ah je vois vous croyez que
alors que non c'est simplement
la vie qui vous rend sourd
alors attrapez la lune

ah voila que les pigeons
n'ont plus pignon sur cour
la faute au temps masqué
qui s'empare de la désunion

ah ben donc on craint qu'ils
soient porteurs de missives
ou les mots sont des missiles
afin de tuer le statut des villes

ah mais ensuite comment faire
pour savoir si l'équation
offre une solution équitable
sans souffrir et sans se taire

ah il serait temps de rire
de se dire une vie n'est rien
alors profitons rions de tout
de rien mais rions encore

ah le début de la fin paradoxe
la fin qui se confond avec la ligne
celle d'une visée vers un ailleurs
qu'attendons nous pour la suivre

ah la rue donne la sensation
d'une liberté en dent de scie
quand elle coupe les caniveaux
ou l'eau rejoint enfin la mer
ah vous ne connaissez pas l'histoire
elle démarre bien avant votre naissance
s'ensuit d'improbables rebondissements
jusqu'à la limite de la raison

ah je n'ai jamais aimé la flatterie
trop circonspecte trop déroutante
par contre une bonne critique
j'aime même si parfois ben merde

ah les bruits de couloirs sont pires
que les bruits des mots assassins
voyons voir il parait que vous êtes
stop pas de déclarations intempestives

Prose ?

pourquoi j'aurais du poster ou

autrement ton avis m'interesse

ah ah ah le variant se régionalise
chacun y vas de sa région
publicité gratuite, ou utopie
l'attrait justifie les moyens

ah l'exode l'air iodé fuir les villes
centre de tous les dangers
ou vivre devient la panacée
d'une élite qui se croit subtile

ah ah ah, sitôt dit sitôt écrit
on repousse les murs on ouvre les fenêtres
histoire de changer de decor de s'aéerer la tête
quand bien même , il en va de notre survie

ah que c'est bon de se dire que rien n'a d'importance
pas même la face cachée de l'impertinence
j'ai toujours l'insouciance
de croire
qu'ils sont anodins mes déboires
je me fous de l'échéance

Merci d'arrêter de faire remonter vos textes.