Le sang sur ta poitrine
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Le sang sur ta poitrine
Parti dans l’orage et sans espoir de retour
Ma bague au doigt et ma mémoire retournent
Les souvenirs les glaciers et en parfums de chair
Le passé roi et les grands avenirs en mer
Je m’équipe en silence d’une grande épée de bois
Pour le jeu malheureux des sentiments installés
Et le feu saisit la peau et réchauffe mes vœux
D’un amour vivant et enfin mérité
La souffrance débile et les réflexes triomphent
Sur la tombe des droits et des "mesures adaptées"
Une flamme s’éteint et le dernier regret s'endort
Le sort fait des rondes dans des mondes morts
Malheur à ces autres jonchés comme des proies
Dans les espaces infinis du regret de la joie
Prier c’est trop c’est à côté des efforts utiles
Et des mesures adaptées contre les joies inutiles
Réunis soudainement les mots de culture martèlent
« J’y étais, c’est la vie, avance, bordel »
Et l’inefficace s’ajoute au grand mépris des forts
Dans une horloge blanche et dans de touchants efforts
Leur monde des cœurs agite de belles lois
Où chacun a réprimé sa véritable foi
Il faut agir contre le plus sensé des hommes
Pour faire vivre cet amour et entamer sa joie
Alors je m’éteins sage et dans la douleur
Dans le silence aussi et dans cette fausse dignité
Pour ce projet fonctionnaire de préparer la plaine
Pour d'autres forêts et dans une sordide jachère
Dans ce contexte nouveau les herbes peuvent bien pousser
Mais la terre sous mes pieds sédimente les mémoires
Qui fleurirent autrefois dans des tons insoumis
A la place des autres et contre leurs belles lois
Nous avions en d'autres temps imaginé leur vie
Mais notre histoire déchue s'est tournée en une heure
Et a pris le chemin des autres et des choses de la vie
Ma bague au doigt et ma mémoire retournent
Les souvenirs les glaciers et en parfums de chair
Le passé roi et les grands avenirs en mer
Je m’équipe en silence d’une grande épée de bois
Pour le jeu malheureux des sentiments installés
Et le feu saisit la peau et réchauffe mes vœux
D’un amour vivant et enfin mérité
La souffrance débile et les réflexes triomphent
Sur la tombe des droits et des "mesures adaptées"
Une flamme s’éteint et le dernier regret s'endort
Le sort fait des rondes dans des mondes morts
Malheur à ces autres jonchés comme des proies
Dans les espaces infinis du regret de la joie
Prier c’est trop c’est à côté des efforts utiles
Et des mesures adaptées contre les joies inutiles
Réunis soudainement les mots de culture martèlent
« J’y étais, c’est la vie, avance, bordel »
Et l’inefficace s’ajoute au grand mépris des forts
Dans une horloge blanche et dans de touchants efforts
Leur monde des cœurs agite de belles lois
Où chacun a réprimé sa véritable foi
Il faut agir contre le plus sensé des hommes
Pour faire vivre cet amour et entamer sa joie
Alors je m’éteins sage et dans la douleur
Dans le silence aussi et dans cette fausse dignité
Pour ce projet fonctionnaire de préparer la plaine
Pour d'autres forêts et dans une sordide jachère
Dans ce contexte nouveau les herbes peuvent bien pousser
Mais la terre sous mes pieds sédimente les mémoires
Qui fleurirent autrefois dans des tons insoumis
A la place des autres et contre leurs belles lois
Nous avions en d'autres temps imaginé leur vie
Mais notre histoire déchue s'est tournée en une heure
Et a pris le chemin des autres et des choses de la vie
Jand- Nombre de messages : 294
Age : 27
Date d'inscription : 05/04/2016
Re: Le sang sur ta poitrine
Bonjour Jand, je passe à l'improviste et vous lis.
La forme (plutôt classique) me gêne énormément pour apprécier ce poème, pourtant pétri de bonnes images ou bonnes idées.
Pourquoi, parce que le nombre de "Et" de "Pour", bref de ce que l'on nomme "chevilles" pour tenir le rythme est trop voyant, de même pour les hiatus et le nombre de syllabes de presque 12 partout mais pas toujours. De même pour les rimes.
Désolée, sincère. Pour me plaire : affiner la forme ou passer au libre.
Ce que j'ai beaucoup aimé dans ce poème :
La forme (plutôt classique) me gêne énormément pour apprécier ce poème, pourtant pétri de bonnes images ou bonnes idées.
Pourquoi, parce que le nombre de "Et" de "Pour", bref de ce que l'on nomme "chevilles" pour tenir le rythme est trop voyant, de même pour les hiatus et le nombre de syllabes de presque 12 partout mais pas toujours. De même pour les rimes.
Désolée, sincère. Pour me plaire : affiner la forme ou passer au libre.
Ce que j'ai beaucoup aimé dans ce poème :
Et le dernier paragraphe."le jeu malheureux des sentiments installés "
"Sur la tombe des droits "
"« J’y étais, c’est la vie, avance, bordel »" -pour le décalage de registre
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