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La véritable histoire de Romeo et Juliette

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La véritable histoire de Romeo et Juliette Empty La véritable histoire de Romeo et Juliette

Message  gypoete barbu Mer 5 Jan 2022 - 15:28

La VÉRITABLE histoire de Roméo et Juliette, surtout Roméo. (Extraits)


             « … Laissez-moi vous conter la VÉRITABLE histoire de Roméo et Juliette…*

C’est avant tout un drame atroce. Personnellement, ça me fait rire. Mais c’est nerveux. Tous les drames atroces me font rire. L’histoire de Roméo Roux et de Juliette Combaluzier a fait l’objet d’un drame en cinq actes de William Shakespeare. Mais on peut raisonnablement douter de la véracité des faits tels que nous les rapporte cet auteur anglais dont on sait fort peu de choses. En effet, si l’on connaît avec précision la date de la mort de Shakespeare, on ne sait pas s’il est né. Alors que pour Adolphe Hitler, par exemple, c’est le contraire.

Là s’arrête d’ailleurs la comparaison entre ces deux hommes. Autant Shakespeare était bon et respecté de ses contemporains, autant Hitler était mauvais et conspué au sanhédrin …

La place qui m’est impartie ici ne m’autorise pas, hélas, à vous narrer par le menu les détails douloureux du drame atroce de Roméo Delafon et de Juliette Jacob. En résumé on peut dire que l’action se déroule en Vénétie, avant la mort de Shakespeare.

Juliette Rivoire et Roméo Carret s’aimaient éperdument, d’un amour indestructible, éperdu, d’une intensité inimaginable. Si ç’avait été du vent, on aurait dit « d’une intensité force 10 sur l’échelle de Beaufort (Savoie) qui ne comporte que 8 barreaux », mais justement, c’était pas du vent.

Ils s’aimaient tant que lorsque Roméo prenait froid, Juliette toussait. Si Juliette avait eu le cancer du genou, Roméo se serait fait amputer la jambe.

Bref, c’était un amour ardent et majuscule.

Mais la haine qui opposait leurs familles réciproques, les Montacul et les Tanculé, était tout aussi incommensurable, comme nous l’indique la terrible scène 2 du premier acte de la pièce de Monsieur Shakespeare, dans laquelle Simone de Rivoire, la mère de Juliette, exprime à sa fille son opposition formelle à l’union des deux jeunes gens :

« My living room, thou shalt not gouzi-gouzi with that boy, even in a pot ! »
(NDT **: Moi vivante, tu ne coucheras pas avec ce garcon, même en copain !)

Ce à quoi la malheureuse Juliette, au risque de se fâcher à tout jamais avec sa famille adorée, ne peut que répondre la mort dans l’âme par ce cri :

« And my bottom, is it some chicken ? »
(Et mon quiou, c’est diou poulett ?)

La mère : « But, this Gode blesse myself, Juliet my dear, thou should have known that Capulet don’t copulate !”
(Dieu me pénis, ma chère Juliette, tu devrais savoir qu’on ne baise pas avec les Capulet !)

Juliette : « You know what he says to you, Capulet ?”
(intraduisible)

Ô drame atroce de l’amour impossible ! Ô douleur cruelle qui te fit périr, Juliette, car la pauvre sut dès cet instant qu’elle allait mourir ! Oui, la pauvre biche le sut : Yes, Bambi know !

En tous cas, tout le monde connaît la triste histoire de ce poète africain lisant au fronton d’une pharmacie HOMÉOPATHIE et s’écriant alors : Ah, homéopathie, pauv’ Juliette.

« Merdas, merdum et omnia merdas » (Ah, barbara, quelle connerie la guerre), dit Roméo en apprenant la suicide de Juliette le lendemain du jour même, à l’heure du petit-déjeuner :

…CLIC… avis de grand frais de force 6 Beaufort sur Dogger bank, Fischer, Forth, Mer d’Irlande, Sud Irlande, Kattegat,…   - Merdae, Souffrance-Inter, peut pas les voir au café …

…CLIC… dans le cadre de la communauté des programmes de langue étrusque, Souffrance-Culture et la radio suisse romande sont heureuses de vous présenter un concert dédié au Boléro de Ravenne, queuechel 232, une œuvre peu connue du célèbre compositeur Wolfgang Ama…       -Merduus, la radio des profs…à c’t’heure-ci…

…CLIC… après disparition des brumes matinales…(jingles bells)… Il fallait jouer le 6, le 17 et l’as dans la septième épreuve de la rencontre courue à Padoue hier en matinée par terrain particulièrement lourd. Le rapport dans l’ordre s’élève à 1 865,78 ducats vénitiens…(jingle bells)… Le bilan du cyclone Odilia qui a touché les cotes du Grattezmoilà lundi dernier s’est encore alourdi…          -Florence-Info, déjà mieux, dit roméo en se grattant la nuque…

…Bonjour. Il est 7h30 sur Florenc-Info et nous sommes le jeudi 18 juillet 1206. On apprend à l’instant par une dépêche AFP que Juliette de Monaco n’est plus. La jeune femme se serait suicidée en se jetant nue du célèbre balcon du palais ducal dans la rivière Viauro qui coule en contrebas sous les yeux de ses parents éplorés. On ignore tout pour l’instant du motif de ce drame qui a fortement ému la communauté des gazettes peuple et de leurs lecteurs. Nos reporteurs, qui comme d’habitude ne font pas que suivre l’information, étaient présents sur les lieux et ont pu fixer sur la pellicule le plongeon tragique de la princesse. Soucieux comme nous de l’objectivité de l’information, nos auditeurs trouveront ladite photo en exclusivité sur notre site dabeuliou, dabeuliou, dabeuliou pohiintt firenze tiret info pohiintt i t dans la section MEMBRE réservée à nos abonnés (49,99 ducats la quinzaine)…

« Merdas, merdum et omnia merdas », donc, dit Roméo en s’étranglant avec sa biscotte. Désespéré, il se laissa aller à attraper machinalement un pot à tabac caché derrière la troisième étagère au fond à gauche de l’armoire à épices.

C’était la seconde (et ce sera la dernière) grande épreuve de sa vie. La première s’était déroulée six mois auparavant, il s’en souvenait à présent la gorge atrocement serrée, les jours qui suivirent celui où il procéda, dûment muni de FL*, Ô suprême bonheur, à la défloration de la tendre et soyeuse Juliette de la Mésange mon lapin. Dès l’instant fatal précédant immédiatement la chute irréversible, la belle enfant ne lui avait pas vraiment laissé le choix :

« You STOP that nicotine, if not you’ll NEVER palpate my crotch!)
(C’est ça ou mon quiou ! - fortes paroles agrémentées d’une érection du majeur droit pour les droitiers, ou etc. ignorant que nous sommes de la latéralisation de la jouvencelle. Il semblerait toutefois selon les hypothèses des spécialistes en psychomotricité médiévale qu’elle puisse peut-être avoir été droitière contrariée. Mais rien n’est sûr, sauf qu’on n’en sait rien. La première qualité d’un expert est la prudence. NDT expert)

Romantic, Juliet, isn’it ? retro-pensa-t-il, la larme au groin comme une de Paimpol gravissant chaque jour que Dieu fait la well-known falaise de céans pour scruter des heures durant, marrie, la mare, d’où, marre, son marin de mari ne revenait jamais depuis certain mardi de la Ste Marie de l’an dernier…

Roméo avait tenu sa promesse. Il savait parfaitement que l’ex-virginale enfant avait un odorat si développé qu’elle sentait une feuille de papier à cigarette ayant peu servi à 300 m par temps de brouillard, et un résidu carbonisé d’autres fines herbes à 850 m dans les mêmes conditions de température et de pression.

Présentement incapable de se ressaisir, il se mit pendant cinq heures de clepsydre à déclamer en tournant dans le sens inverse autour de la table les 3 puissance 6 (soit 2187) premiers vers de la Divine de Dante Alighieri, qu’il connaissait entièrement par cœur. (Niel mezzo del cammin di nostra vita… - A mi-chemin des jours que notre vie augure… NDT Martin-Saint-René, chef d’œuvre de traduction en terza rima français !) Et fondant en larmes derechef : « Où es-tu ma Béatrice ? » puis réalisant à ce moment précis que Béatrice était le second prénom de Mademoiselle Juliette Béatrice Inès de la Mésange !

(…) Les semaines suivantes Roméo sombra dans toutes les autres débauches pour tenter d’oublier. De déchéance en déchéances, il s’adonna d’abord à la boisson, puis reprit les drogues douces : cannabis sativa indica (haa’chiche, shit), psylocibe mexicana (ramené d’Inde avec le d’Indon par un ibère, Christopher Colombus, en 92, rappel : année olympique), amanite musacaria (champignons hallucinogènes), trifolae quadrifolium (trèfle à quatre feuilles, rare et peu connu, mais très psy-actif par la chance qu’il est censé apporter), toutes substances vénéneuses inscrites au tableau B et rapportées dans les cales des galères vénitiennes derrière les cargaisons de safran, cumin, coriandre et autres soieries précieuses qui font la fortune et la longévité de notre République.

…Puis les dures : papawer somniferum subutexae (héroïne, amenée par la route de la soie par son trisaïeul Marco-Walther Paulo), 3-benzoyloxy-8-methyl-8-azabicyclo[3.2.1]octane-4-carboxylic acid methyl ester, plus connue sous le nom de C17H21NO4 (cocaïne, Colombus encore, le chien), devenant tour à tour voleur d’enfants, trafiquant d’eugenia cariophyllata (clous de girofle, épice des plus chères) et finalement abonné au journal  Le Monde.

Ce fut cette dernière addiction qui le sauva d’une mort violente. A l’époque, il fallait en effet chaque matin plus de 3h30 de lecture passionnée pour savourer toutes les colonnes de cette gazette, qui en tint plus d’un sous sa dépendance à travers les siècles des siècles, amen. Comme pour la peste bubonique, il n’y a aucun remède connu. Ce qu’il préférait était le Plantu du jour et la météo du lendemain. Le soir venu il les lisait et relisait encore, après avoir passé l’après-midi à graver les cartes prévisionnelles dans le bronze pour ensuite les confier aux capitaines des galères en partance (les galères, pas le père) pour Singapore ou Cipangho ou ailleurs encore…

Cipangho notamment était pour la Sérénissime une importante destination pour le commerce et les tremblements de terre. Les ports (il n’y a que des ports à Cipangho, l’intérieur n’étant peuplé que de rapines obscures, de soudards cracheurs de feu appelés samou-rahis, et de nœuds d’araignées volantes) les plus connus se nommaient ToKioo la branlante et KoBé l’ébranlée. Les moins connus HiroChimaa et NagaZakhi, de création récente, donc sans surnom car la tradition voulait que tout port prenne le surnom attaché à un évènement crucial de son existence. Comme Castillon la bataille, Baisons la romaine, Chamouny Mont blanc, Toulouse Lautrec, Cajarc PomPom, Onnion sans route, St Colombey les deux gaulois (Charlix et Astéroïx, on ne sait pourquoi) et bien d’autres… Ah, Le Monde…

(…) Bref (soyons bref…), Roméo, on l’a compris, avait besoin de dérivatif. A six mois de là, il lui prit l’envie de courir le monde comme ses ancêtres marins commerçants. Il grimpa donc à bord d’une solide trirème de son père, embarquement immédiat porte treize, cap au Lointain Orient, escales techniques en Sicile, à Alexandrie, passage du Grand Khanal de Suarez, creusé par les lusitaniens, jusqu’au Khatarina, terminus de la ligne, puis en Tapie Volant Bohé-Hing les Indes, Singapore et enfin, très loin, la Chine éternelle.

La chiourme était comme toujours majoritairement métissée de Sardains et de Khatareux, les premiers du Royaume de Piedmont-Sardine, capitale Messine, si étendu à l’époque que le soleil ne se couchait jamais, les seconds de l’Emirat du Khatarina, si petit en ce temps-là déjà que la lune ne se levait qu’en croissant.

Conformément à la tradition multiséculaire, les rameurs sortirent la galère du port en tête de gondole et en vociférant l’hymne officiel de leur corporation d’un air rauque, avec à la batterie le tambour de nage, à trois temps :

                                                                                                              Al-
              Lon-za-Mé-           ‘ssi-ne-chau-      ‘ffer-la-Sar-      ‘di-ne, Al-
              Lon---- zà-l’O-ri-  ‘ent------pré-       ‘cher-le-Kho-    ‘rant ----- !
                      Pa- pa-          ‘pou, tchi, tchi,   ‘bom…

Sinon, le voyage se passa sans autre histoire que l’envoi par le fonds d’un drakkar pirate maltais, le « Faucon », trop confiant dans le primitif de sa manœuvre et victime du fameux éperon vénitien à aborder dans les coins, dit « la mort subite du p’tit poisson. » O fortunatos nimium, sua si bona norint agricolas ! commenta, virgilien un pagayeur géorgien en manière d’oraison funèbre. Tais-toi et rame ! fut la réponse du chef de banc, un anti-latiniste primaire.

A Messine, aussi sèche au milieu de ses dunes que Venise était moite autour de sa lagune, l’appel de la nature et les sarcasmes des gradés, ses compagnons de voyage, entraînèrent Roméo vers les estaminets à Sardines, mais la seule vue d’une créature, fut-elle de rêve (250 ducats, perdus) déclencha chez lui un torrent de larmes tel qu’il renonça et que ses nouveaux amis n’insistèrent pas.

Cependant à Alexandrie une sorte de Cléopâtre de bonne famille s’intéressa de près à lui victorieusement, mais il éconduisit (poliment) la belle au deuxième rendez-vous en découvrant au jour la forme et la couleur de son nez.

(…) Il fut présenté à la Grande Khatarinetta, présentement Emire du Khatarina, minuscule comme son pré carré de sable fin, mais boursouflée de yuans grâce aux huiles grasses qui coulaient à flot sous ses babouches. Ce chef d’état connue jusqu’en Russie mongoloïde conçut pour cet héritier d’une des plus grandes familles vénitienne une violente affection (my million $ baby, elle disait) qu’aggravaient encore ses vœux politiques les plus chers d’un rapprochement étroit entre Orient et Occident qu’elle souhaitait si proches qu’on se demandait que faire du Turc.

« Tu attends quoi, lupanar, pour lui faire baisser le prix du baril ? » lui martelait avec insistance son père par mail presque tous les jours, « … pas la peine de t’envoyer aux grandes écoles … groomff … groomff ... la famille … »

(…) Il eut du mal à s’évader déguisé en galérien au petit matin sous l’œil narquois du porteur de fouet, l’arme dégainée, qui n’attendait qu’une baisse de régime de la lourde rame tribord … mais il sympathisa avec son voisin de droite, un colosse barbu natif d’Aoste de père Sardain et de mère ibère, au nom fabuleux de Bernardo Corbo y Zorro, lequel, tout en forçant à la manœuvre pour compenser le manque de masse musculaire de Roméo, exposa qu’il s’était engagé pour dix ans vu la solde et la couverture sociale, fatigué qu’il était de galérer dans les marchés à saucisson y jambon typiques de pays et les jurys de concours de poésie dans son Piedmont natal.

Son voisin de gauche, Joss de Gua’al’doa, un maure Khatareux de pure souche, qui interrompait quatre fois par jour la cadence, conformément à la convention collective, pour procéder à ses prières allo Allah et ses ablutions à l’eau de mer, expliqua sentencieusement en langue de bois khatareuse qu’en sa qualité de délégué syndical il ne trouvait pas la solde si luxueuse ni les risques du métier négligeables … luxure de poignet, foulure de deltoïde, zébrure de fouet, mixture de brouet, coupure de rythme, suppure de cloque, fracture de métacarpe, sature de tambour, figure de proue, posture de forçat, mercure de chrome, blessure de l’âme, fourbure de l’échine, ordure de chef porion, … et vermoulure de négociation, sans compter avec la pluie la raclure de catarrhe … Aurait mieux fait de rester directeur d’école Khoranique pas payé à Baa’lBeK où il débitait le Kho’rant en tranches fines dans le texte … grogn … grogn … ronchy …

(…) Roméo n’alla pas jusqu’en Chine, mais se fixa cinq ans durant à Khalculetta, un comptoir de l’Inde où il prit la direction d’une succursale paternelle et d’une ovoïdale maternelle, Ko-Hi-Nord, un bijou malais pas trop vilain qu’il emballa dans un bal masqué, sa voix lactée lui étant apparue tout simplement céleste… Il lui donna coup sur coup le jour même deux fils (faux) jumeaux qu’elle nomma pour des raisons inconnues Ronald R. et Georges W. lesquels se révélèrent si braillards, autoritaires et sournois qu’il les flanqua à la porte à leur majorité, une fois revenu à Venise à la mort de son père. Comme la mère protestait d’une voix qui lui apparaissait maintenant douceâtre voire doucereuse, elle subit le même sort, le tout assorti de quelque menu viatique régulier évalué en ducats indexé sur le coût de la construction par Khalculetta et versés directement par virement prélevé sur les bénéfices de cette filiale locale … et comme il avait des amis sûrs au redoutable fisc de Venise, il réussit toujours à échapper à la prison des plombs …



(…) Jamais il ne se maria. Pour les malaises ou cas d’urgence et en l’absence de la malaise répudiée, il prit des habitudes tous les vendredis, jour du Sabbat, au lupanar en bas de la rue du palais familial, où il montait l’escalier (le meilleur moment !) voir certaine courtisane très fine, très cultivée (et très chère), Clémence O, auteur d’ « Histoire d’O. », Encyclopédie Universelle de son Art, qui passa à la postérité, paraît-il.

(…) Grâce à cette hygiène de vie et à la robuste constitution vénitienne, il vécut très vi …

FIN
gypoete barbu
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Message  danie Jeu 27 Jan 2022 - 7:56

Excellent texte, je me suis vue sourire (ha! ha!)

danie

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Message  martin1 Jeu 27 Jan 2022 - 14:13

Ton texte est très long.

martin1

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