Un air de je ne sais quoi

Elle est là
Au bord du lac
Adossée au chêne liège
Un regard lasse vers l'horizon
Les collines naviguent sur les flots
Tout et rien à la fois se mêlent en elle
Divagation de l'instant
Paradis du moment
Un pêcheur passant par là dira
Qu'elle avait un air de je ne sais quoi
De je ne sais qui, ni comment, ni pourquoi
Elle n'est qu'à demi là
Le corps contre le chêne
Et le cœur rallié au soleil
Se noyant sous une auréole vermeille
Tant que le soleil brillera
et que son cœur y brûlera
elle l'aura toujours
Ce petit air las...

Un parallèle intéressant entre cette fille et le paysage dans lequel tu la poses mais ça ne suffit pas à me convaincre.
Il me manque justement un "je ne sais quoi", peut-être un peu de caractère dans la plume...

Tu trouveras sur ce site de nombreux poèmes et textes, si ça te dit d'y jeter un œil et d'en commenter quelques uns...

Ce qui me gêne ici c'est le côté nombriliste du poète tout à ses rêveries romantiques qui se regarde/s'écoute vivre, et en particulier ces lignes :

Un pêcheur passant par là dira
Qu'elle avait un air de je ne sais quoi

Il y a pourtant là le frémissement de quelque chose, un travail qui a visiblement été fait pour donner de l'intérêt à la formulation sinon au thème, mais comme le dit Krystelle, il manque encore le petit quelque chose accrocheur.

Island a écrit:Ce qui me gêne ici c'est le côté nombriliste du poète tout à ses rêveries romantiques qui se regarde/s'écoute vivre, et en particulier ces lignes :

Un pêcheur passant par là dira
Qu'elle avait un air de je ne sais quoi

Il y a pourtant là le frémissement de quelque chose, un travail qui a visiblement été fait pour donner de l'intérêt à la formulation sinon au thème, mais comme le dit Krystelle, il manque encore le petit quelque chose accrocheur.

merci pour vos avis, cela peut paraitre prétentieux mais finalement cette impression commune est, inconsciemment sans doute, l'effet recherché...la légèreté... une impression indéfinie que l'imagination peut alors adapter...bon c'est peut être raté puisque ça laisse une certaine frustration, mais ca me va quand même car ca image bien mon cheminement dans l'écriture il va falloir que j'arrive à transmettre toute la profondeur que veut exprimer, ca viendra! ;o)

J’ai l'impression que tu as voulu jouer avec quelques homophonies sans trop de réussite.
D'un premier jet, tu peux trouver, je pense, des tournures plaisantes pour agrémenter ton propos qui se veut léger, discret, évitant ainsi des répétitions ennuyeuses.
Tu possèdes la fraicheur, utilise-la.

Qu'elle avait un air de je ne sais quoi
De je ne sais qui, ni comment, ni pourquoi

Léger et grave à la fois, avec tout ce qui pourrait être sous-entendu.

C'est d'ailleurs comme cela que je ressens l'ensemble de ton poème, une suggestion, l'évocation d'un tableau caché derrière quelque chose qui ne se raconte pas et ne se dévoile que peu à peu, si on le veut.

:-)
ravie que tu l'ai percu comme cela, ta sensibilité est apparemment encore entière, je suis rassurée que qqn puisse ressentir ce que j'ai voulu exprimer, merci à toi

C'est ce texte de toi que je préfère , la lassitude de la belle n'est pour moi que son calme. Méditative.
Il y a de belle trouvailles:

Les collines naviguent sur les flots

par exemple.