Et pourtant bien plus beau
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Et pourtant bien plus beau
un texte qui est sur mon deviant art. j'en posterai un autre plus tard, que je viens d'écrire, sur un papier.:
"Que moi. C'est vrai, qui suis-je? Une poussière face au néant, une ombre dans les ombres, une sous-ombre sans lumière, et danser dans les airs, sur cet air, haute sphère. Atmosphère. Violon dans les étoiles. Mélodie en enfer, rappelle étrangement cette note perdue, souvenir éperdu dans la mélancolie d'un moment que la mémoire assombrie peine à retrouver. Mémoire... Cruelle catin qui s'en va au mauvais moment, mais qui vous torture quand votre âme préfèrerait l'oubli. Maintenant, j'aimerais bien.
Pars, L, Pars...
S'il te plaît, tu me fais mal, L, pars...
Ne te retourne pas, pars...
S'il te plait, pour mes larmes...
Sans armes et pourtant bien plus douloureux que le plus aiguisé des pieux. Oui, un pieux dans mon cœur de vampire, une aiguille creusant minutieusement chaque parcelle de cet organe, loque encore tremblante, soumis aux troubles infernaux.
Infernaux, et pudiques. Impudiques, dangereux et grandiloquents. Troublants.
"Non, non, ne deviens pas fantôme!
"Non, non!"
Et pourtant...
Et pourtant...
J'essaie d'oublier. De faire fuir la mémoire, les images, son image. Ça ne marche pas (n'est-ce pas? Il ne marche pas, le micro, il ne marche pas...). Mais la mémoire est trop forte, elle me terrasse, me hante, me frappe alors que j'essaie d'oublier... Juste d'oublier.
L..
Mais la douleur est puissante et le temps est cruel, la mémoire trop longue et l'attente si fragile sous cette torture agile. Immobile, si agité.
Non, et pourtant bien plus beau.
Que le plus faux des sommeils.
Cette lumière. Un souvenir qui me brûle, une image qui me tue. C'était un midi, comme tout les jours, l'agitation des gens, la bêtise de certains et le silence des autres. Comme les autres, vous-dis-je, comme les autres, et pourtant bien plus beau. Troublant, à vrai dire. Ce souvenir est flou, juste des sons me parviennent, lointains comme toujours. Des rires, et puis sa voix.
"Protèges-moi"
Je dois avoir la mémoire sélective. Il est vrai ce souvenir, peut-être incomplet, mais il est vrai. Mais ce n'est pas cela qui me hante. C'est autre chose, plus révoltant, plus stupide et grotesque, car je n'ai rien fait, confondant un instant ce moment avec un de mes rêves éveillés, rêve de bonheur et d'amour dans un monde imparfait. Je n'ai rien dit, je l'ai juste regardé (la seule image qui soit nette, son visage attendant ma réponse...), et je lui ai à peine esquissé un sourire. Même pas. Le néant, vous dis-je, des sons incomplets, des rires imparfaits pour un souvenir cruel. Cruel.
Ne croyez pas cela folie. Je ne suis pas fou, je le sais. Je vous jure. S'il vous plait croyez-moi... S'il vous plait. Ce n'est pas non plus de la poésie ni une quelconque invention de mon esprit torturé. Juste la vérité avec des mots. Certes plus beau qu'en vrai, peut-être. Mais des mots, juste des mots... Absents d'une quelconque irréalité.
Mais ce souvenir me hante. Je n'ai rien dit. Qu'avais-je à dire? Que devais-je faire? Ce que je rêvais de faire depuis des mois? Le serrer dans mes bras... Juste ce geste si simple, mais tellement ostensible, trop révélateur.
Comme le rire et l'escroc, qui vend sourire et dents aux gens qui mangent sans remord le bonheur des autres. Comme le Diable et l'escroc, ne vendant plus qu'en enfer des rires aux démons. Comme le menteur qui acheta un rire qu'il ne parvint pas à enlever. Un rire hypocrite et douloureux. Et quand une larme coule, Ô Dieu stupide, on le croit pleurant de rire, et se larmes aux yeux des autres sont des larmes de joie.
Non, et pourtant bien plus faux...
Non, et pourtant bien plus faux...
je t'aime, L, te souviens-tu?"
"Que moi. C'est vrai, qui suis-je? Une poussière face au néant, une ombre dans les ombres, une sous-ombre sans lumière, et danser dans les airs, sur cet air, haute sphère. Atmosphère. Violon dans les étoiles. Mélodie en enfer, rappelle étrangement cette note perdue, souvenir éperdu dans la mélancolie d'un moment que la mémoire assombrie peine à retrouver. Mémoire... Cruelle catin qui s'en va au mauvais moment, mais qui vous torture quand votre âme préfèrerait l'oubli. Maintenant, j'aimerais bien.
Pars, L, Pars...
S'il te plaît, tu me fais mal, L, pars...
Ne te retourne pas, pars...
S'il te plait, pour mes larmes...
Sans armes et pourtant bien plus douloureux que le plus aiguisé des pieux. Oui, un pieux dans mon cœur de vampire, une aiguille creusant minutieusement chaque parcelle de cet organe, loque encore tremblante, soumis aux troubles infernaux.
Infernaux, et pudiques. Impudiques, dangereux et grandiloquents. Troublants.
"Non, non, ne deviens pas fantôme!
"Non, non!"
Et pourtant...
Et pourtant...
J'essaie d'oublier. De faire fuir la mémoire, les images, son image. Ça ne marche pas (n'est-ce pas? Il ne marche pas, le micro, il ne marche pas...). Mais la mémoire est trop forte, elle me terrasse, me hante, me frappe alors que j'essaie d'oublier... Juste d'oublier.
L..
Mais la douleur est puissante et le temps est cruel, la mémoire trop longue et l'attente si fragile sous cette torture agile. Immobile, si agité.
Non, et pourtant bien plus beau.
Que le plus faux des sommeils.
Cette lumière. Un souvenir qui me brûle, une image qui me tue. C'était un midi, comme tout les jours, l'agitation des gens, la bêtise de certains et le silence des autres. Comme les autres, vous-dis-je, comme les autres, et pourtant bien plus beau. Troublant, à vrai dire. Ce souvenir est flou, juste des sons me parviennent, lointains comme toujours. Des rires, et puis sa voix.
"Protèges-moi"
Je dois avoir la mémoire sélective. Il est vrai ce souvenir, peut-être incomplet, mais il est vrai. Mais ce n'est pas cela qui me hante. C'est autre chose, plus révoltant, plus stupide et grotesque, car je n'ai rien fait, confondant un instant ce moment avec un de mes rêves éveillés, rêve de bonheur et d'amour dans un monde imparfait. Je n'ai rien dit, je l'ai juste regardé (la seule image qui soit nette, son visage attendant ma réponse...), et je lui ai à peine esquissé un sourire. Même pas. Le néant, vous dis-je, des sons incomplets, des rires imparfaits pour un souvenir cruel. Cruel.
Ne croyez pas cela folie. Je ne suis pas fou, je le sais. Je vous jure. S'il vous plait croyez-moi... S'il vous plait. Ce n'est pas non plus de la poésie ni une quelconque invention de mon esprit torturé. Juste la vérité avec des mots. Certes plus beau qu'en vrai, peut-être. Mais des mots, juste des mots... Absents d'une quelconque irréalité.
Mais ce souvenir me hante. Je n'ai rien dit. Qu'avais-je à dire? Que devais-je faire? Ce que je rêvais de faire depuis des mois? Le serrer dans mes bras... Juste ce geste si simple, mais tellement ostensible, trop révélateur.
Comme le rire et l'escroc, qui vend sourire et dents aux gens qui mangent sans remord le bonheur des autres. Comme le Diable et l'escroc, ne vendant plus qu'en enfer des rires aux démons. Comme le menteur qui acheta un rire qu'il ne parvint pas à enlever. Un rire hypocrite et douloureux. Et quand une larme coule, Ô Dieu stupide, on le croit pleurant de rire, et se larmes aux yeux des autres sont des larmes de joie.
Non, et pourtant bien plus faux...
Non, et pourtant bien plus faux...
je t'aime, L, te souviens-tu?"
Re: Et pourtant bien plus beau
Du bon et du moins bon à mes yeux.
Le coup de la poussière qui se voit et qui parle me fait penser à "Horton" qui est une très mauvaise référence :-(
Plus sérieusement, je suis surtout partagée face au narcissisme du narrateur qui prend beaucoup de place tout en ne dégageant que peu de choses. Il tente bien de faire passer ses émotions mais quelque chose coince, trop d'emphase et de lyrisme pour réellement y croire lui-même.
PS: davantage de particpation au forum serait la bienvenue Phileas, notamment en commentant les autres textes, merci!
Le coup de la poussière qui se voit et qui parle me fait penser à "Horton" qui est une très mauvaise référence :-(
Plus sérieusement, je suis surtout partagée face au narcissisme du narrateur qui prend beaucoup de place tout en ne dégageant que peu de choses. Il tente bien de faire passer ses émotions mais quelque chose coince, trop d'emphase et de lyrisme pour réellement y croire lui-même.
PS: davantage de particpation au forum serait la bienvenue Phileas, notamment en commentant les autres textes, merci!
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Et pourtant bien plus beau
ok!
bon, je mets ça ici:
J'ai créé un site web ou il y a tout ce que je fais artistiquement (photos, dessins, textes...):
http://www.phileas-salamandre.webou.net
merci.
bon, je mets ça ici:
J'ai créé un site web ou il y a tout ce que je fais artistiquement (photos, dessins, textes...):
http://www.phileas-salamandre.webou.net
merci.
Re: Et pourtant bien plus beau
J'ai trouvé que "cruelle catin" dénotait un peu au milieu du reste. Un effort pour jouer avec les mots et les sons, au début et à la fin surtout, c'est plutôt bien. Parfois l'expression est bonne, et la formulation recherchée, je pense au pieu ou à d'autres images. Et à côté de ça tu nous dis des choses avec banalité… "ne pars pas, pour mes larmes". Dommage. Et puis il y a des passages qui, il me semble, n'ont pas grand-chose à voir avec le texte, du style "il ne marche pas, le micro ?" Je n'ai pas bien compris l'intérêt. Les paragraphes du milieu sont assez fades. L'originalité revient à la fin avec "comme le rire…"
Donc de bonnes choses, et d'autres qui le sont moins, mais je pense qu'il y a du potentiel !
Donc de bonnes choses, et d'autres qui le sont moins, mais je pense qu'il y a du potentiel !
Re: Et pourtant bien plus beau
"Cruelle catin qui s'en va au mauvais moment, mais qui vous torture quand votre âme préfèrerait l'oubli" C'est tout le problème de la tirade ça, faut-il encore qu'elle ait un sens, non, parce que des catins qui partent au mauvais moment alors que précisément elles sont payées pour aller ou venir, ou encore être cruelle, selon nos désirs…
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 60
Date d'inscription : 12/12/2005
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