Exo en direct : pourquoi pas un LOISEAU ?

Yali a écrit:Je nage en pleine nudité pastorale, ça me change des bistrots :-)

et moi, je fais dans le vulgaire et me demande si c'est bien pour un premier texte depuis deux ans, avec tous les nouveaux et tout

killgrieg a écrit:

Yali a écrit:Je nage en pleine nudité pastorale, ça me change des bistrots :-)

et moi, je fais dans le vulgaire et me demande si c'est bien pour un premier texte depuis deux ans, avec tous les nouveaux et tout

Mais t'es vulgaire ma poule :-)

killgrieg a écrit:et moi, je fais dans le vulgaire et me demande si c'est bien pour un premier texte depuis deux ans, avec tous les nouveaux et tout

ouaim... tout plein de jeunes en plus :-)))

Yali a écrit:

killgrieg a écrit:

Yali a écrit:Je nage en pleine nudité pastorale, ça me change des bistrots :-)

et moi, je fais dans le vulgaire et me demande si c'est bien pour un premier texte depuis deux ans, avec tous les nouveaux et tout

Mais t'es vulgaire ma poule :-)

c'est vrai aussi

J'annonce déjà...

... que z'aurai pas 10 lignes avant 23 h

Mentor = F

Loiseau est embauché pour retrouver un chien nommé Wonder. Il était difficile de dire non à l'haltérophile psychorigide qui l'a engagé. Il n'a aucune photo et une description très imprécise de l'animal.

CONTRAINTES

- Loiseau est amené à acheter des protéines en boite.

- Au cours d'une visite à la SPA, Loiseau tente d'échanger Perfide contre un poisson rouge.

- Loiseau est obsédé tout au long de l'histoire par un problème domestique (une fuite d'eau, une panne de frigo, etc.).

Personnage secondaire : un haltérophile psychorigide.

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« Le cabot et Loiseau »


- Mais, monsieur Pain…
- Appelez-moi Jos, Loiseau.
- Jos… il est comment ce Wonder, c’est pas possible, vous l’avez jamais pris en photo ? Pas moyen de savoir à quoi il ressemble ce clé… ce toutou ?
- Vous me prenez pour qui, Loiseau ! Suis haltérophile, pas zoophile ! Allez, du vent ! Je vous paie pas pour discuter, z’avez trois jours !

« Jos… Joseph ? Joseph Pain, ouaim, ça s’rait toujours mieux que Jos Pain. Quel enflure çui-là ! Trois jours ! Trois jours et trois nuits pour retrouver un clébard en plein Paris sans même savoir quelle tête il a ! Et mon appart qu’est dans le noir depuis ce soir ! Va quand même falloir que je trouve la panne. Où est ma clé… ha, là voilà, encore heureux que le couloir soit éclairé. »

Fred Loiseau tend le bras vers l’interrupteur, par réflexe, se ravise aussitôt. Il a bien fait, une boule de poils, toutes griffes dehors, a bondi, ratant de peu la main de sa victime et se rattrapant au pardessus du détective. Acheté dégriffé, le pardessus…

- Putain, Perfide ! Encore une connerie comme ça et tu finis à la SPA ! Marre de ce chat psychopathe !

Fred sort de sa poche une fausse maglite de chez Foirefouille. La lampe fait mine d’éclairer, une demi-seconde, et rend l’âme aussitôt. L’homme décide de laisser la porte d’entrée entrouverte, à tâtons il débouche une Guinness tiède issue d’un frigo aux relents de jambon moisi. S’affale au jugé dans le canapé. Non sans avoir tenté un pénalty. Mais le ballon velu aux yeux jaunes a esquivé sans broncher.

« Le point, faisons le point : un Wonder disparu (Wonder ! penser à acheter une pile pour cette foutue lampe), un client hétérophile pressé, un paquet de biftons de quoi passer un mois à la neige et… Hé ! pourquoi j’irais pas chez le véto de Perfide, je le débarrasse d’une bestiole morte, je la ramène ici, je la passe au mixer, avec les poils et tout, et je l’apporte à Jos ! Preuve du décès de l’autre clebs introuvable. Non ? Non, je sais même pas la couleur, la taille, rien ! Galère… »

Loiseau sent sa volonté le lâcher, en douceur.
Un rôt bien sonore plus tard, il décide de passer aux actes : appeler Wanda, dernier recours.

- Ma loute ? T’es là ? Allez, coupe ce répondeur, je sais que t’es là !
- Ouais, tu veux quoi, Loiseau ? Encore dans la panade ? Et alors c’est là qu’on pense à sa petite Wanda ? Fumier, va, égoïste, profiteur !...
- C’est bon là ? La liste est bouclée ? Ecoute, j’ai un truc à te proposer.
- Parle, mais fais vite, y a Dr House là, alors…
- T’en as de la chance, moi j’ai plus de télé, plus de frigo, plus de lumière, rien ! Bon, voilà : j’ai un cabot à retrouver, et aucun signalement. Tu pourrais consulter tes tarots et me rappeler ?
- Quoi ?


A suivre…

scénario 3


INTRIGUE
Wanda revient d’une séance d'épilation qui a mal tourné. Elle engage Loiseau pour retrouver les fabricants d’une crème, — dépilatoire donc — c’est-à-dire et pour ce qu’elle en sait après une enquête sommaire : une bande de yougoslaves spécialisée dans la contrefaçon de produits parapharmaceutiques

CONTRAINTES
1. Une description de Fétide après que Loiseau ait, pour vérifier les dires de Wanda, fini les restes de ladite crème sur le chat.

2. Une scène doit se passer au lit (Pas SUR le lit mais bien AU lit)

3. Il doit être fait référence à une œuvre de Basquiat (Merci à tchaoum)


PERSONNAGE SECONDAIRE :
Une sans-papier





C’est un de ces jours où rien n’est vraiment réel, où tout apparaît sous une lumière différente, même la lumière. Je suis dans ma piaule, sur le lit, chevauché par la plus belle femme du monde. Et je passe mon temps à mater mon chat qui joue avec des moutons de poussière. Nombreux les moutons. Une bergerie tendance porcherie. Faut dire que mon appart est grand comme un placard à balais et que, pour faire de la place, j’ai dû m’en débarrasser, des balais.
Faudrait que je me trouve une femme moins belle qui fasse le ménage.

Malgré mon manque d’attention, j’ai le sexe qui remplit ses fonctions.
Je jette un coup d’œil à sa poitrine divine au dessus de moi. Rien.
Elle ne m’inspire pas plus que la toile de Basquiat qu’un pote dégénéré a mis en avatar sur le forum « détective private ».
Ni Basquiat, ni le ménage ne me font débander. Mais je ne ressens rien. Comme dit Hassan, j’ai le complexe de l’os. Il rajoute généralement pour que ce soit plus clair : « parce qu’elle aura beau le sucer, l’os, elle aura jamais la moelle. ». C’est son côté tartine beurrée à Hassan, toujours retomber sur le gras.
Faudrait que je me concentre.
Mon amazone n’a pas l’air de se poser trop de questions.
Je me demande si je compte vraiment pour elle. J’espère que non, parce que j’ai décidé de la quitter. Je m’apprêtais à lui annoncer avant qu’elle ne m’arrache le futal.
« Laisse-toi faire ! Tu vas pas le regretter ! », elle m’a dit en me poussant sur le lit.
Et là, je regrette.
C’est plus compliqué de quitter quelqu’un après une séance torride.

Ma belle se démène drôlement.
J’imagine un instant la chaîne humaine des mecs qui voudraient être à ma place. Le tour du monde qu’ils feraient en se donnant la main. Aucune organisation caritative, pour aucune cause, ne pourrait jamais recruter autant de mecs de bonne volonté.
C’est incroyable comme sa peau est douce, et comme je m’en fous.
Et je me demande ce que je fais là. Je me demande ce qu’elle fait là, surtout. Un malentendu.
La fille s’est accrochée à moi dès notre première rencontre. Elle me prend pour un prince déguisé en connard.
J’ai craqué tout de suite aussi, mais ça c’est normal.
Quand elle est entrée dans le café, j’étais derrière elle. Ses talons claquaient sur le sol comme un appeau, son mollet ma piégé, m’a trimballé sur sa jupe de tailleur, j’ai tourné de l’œil sur toutes ces rondeurs, je me suis approché, elle m’avait déjà flingué. J’étais pris, le bec dans l’eau.

Elle vient de me faire mal.
Vraiment mal.
Je ferme les yeux, camoufle mon hurlement en cri de jouissance. Erreur. Ça lui donne des ailes. Elle va me tuer. Elle bouge en 78 tours. Elle va me péter un disque, et j’entends des sirènes, pas celles qui chantent, celles qui sauvent.
Mais ma princesse s’arrête tout à coup.
Plus rien. Le vide.
J’ose un œil torve - le bon - pour voir ce qui se passe, et me demande si tout ça je ne l’ai pas imaginé. La fille, le sexe, le chat, ma vie.
Wanda est plantée devant moi, la jupe relevée.
La belle est au sol.
Wanda hurle.
Elle est rubiconde, les jambes écarlates. J’en oublie ma douleur.

- Regarde Loiseau ! Regarde ce qu’ils m’ont fait !

C’est vrai que c’est pas joli. Ses jambes sont comme des jambons crus affinés 20 ans.

j'avais oublié comme c'est difficile.

Loiseau est mis sur le coup de la disparition du membre d’un club de randonneurs nudistes. Il apprend avec stupéfaction que Wanda était inscrite à ce club. Cela déclenche une scène mais ils sont bien obligés de coopérer pour l’enquête.

CONTRAINTES :

1) Nommer le club mais sans que cela comporte tout adjectif relatif à la nudité

2) Loiseau développe, pour on ne sait quelle raison, une éruption cutanée

3) Loiseau et Wanda doivent avoir une conversation sur leurs physiques respectifs

PERSONNAGE SECONDAIRE :

Un garde forestier

Lorsque Loiseau champêtre

— Tu déconnes ?
— J’ai l’air de déconner ?
Fred Loiseau cherche un siège, le trouve, y pose ses fesses, répète :
— Tu déconnes ?
Hésite.
Boire un verre, un truc fort ?
Rigoler tout son saoul ?
Non, vu la mine de Wanda, vaudrait mieux pas rigoler. Y aurait de quoi pourtant… Il reprend, dit,
— Je reprends
— Un verre ?
— Voilà, et après tu reexpliques depuis le début.
Elle le sert, lui tend son verre, muette, lèvres serrées, n’ajoutera plus rien. Il la connaît, sait ça, reprend :
— Donc tu te trimballes le cul et les nibards à l’air avec ton petit sac à dos et tes pompes de randonnée en compagnie d’autres dans la même tenue, et là, d’un coup, entre trois aiguilles de pin et deux rochers volcaniques, vous vous comptez et il en manque un ? Disparu : plop.
— En résumé.
Difficile de pas rigoler, convenez-en.
— Bon, il dit, « bon » il répète.
Et il sort son carnet histoire de se donner une contenance, dégaine son stylo. Pour un type au bord de l'incontinence rigolarde, c’est un exploit. Disons qu’il aimerait dégainer autre chose, juste pour se soulager. Passons.
— C’est quoi le nom du club ?
— C’est une association, pas un club.
— Pareil. Envoie !
— Verdeur et cadence.
— Verdure tu veux dire ?
— Non verdeur, fais pas chier Fred.
— Un autre s’il te plaît.
Elle est furax, quelques chose comme au bord d’une colère noire mais elle encaisse.
Laisser passer l’orage, ne pas se pisser dessus, respirer.
— Sans eau s’il te plaît.
De mauvaise grâce elle s'exécute. Et, s'exécutant, et lui la regardant parce que Fred Loiseau c’est pas non plus le premier détective venu, qu’il tourne rond sous caboche tandis qu’elle tourne servant à boire et parce ça se voit, enfin chez Wanda on voit surtout ça, presque que ça, il demande :
— Dis ?
— Dis quoi ?
— Ça doit pas être pratique de faire de la randonnée à poil avec ce que t’avances quand même. Pas pratique c’est le mot.
— Fred ?
— Oui ?
— Je te parle te ta bedaine moi ?
— Je préfère pas mon amour.
— Alors cherche, plutôt que d’illustrer mon 95 D.
— Je cherche, je cherche, et si je pouvais t’emprunter les toilettes que ton 95 D me barre, ça m’arrangerait.
Pour ça c’est fait, pour le rire aussi, respirer même si pas mal épuisé, ressortir de là, au passage croiser des chiffres et une consonne, trouver l’équation désirable, avoir une révélation :
— C’est le jardinier !
— Quoi le jardinier ?
— Le coupable est le jardinier, c’est toujours ainsi, le jardinier je te dis. Bon Dieu, t’as jamais lu Lady Chatterley ?
— C’était un garde-chasse dans Lady Chatterley pas un jardinier.
— C’est du pareil au même, garde-chasse, champêtre, forestier, qu’est-ce que ça change ?
— Ça change rien t’as raison, d’autant que c’est le garde-forestier qui a disparu. “Plop » comme tu dis.
…
Respirer
— Un autre verre ?
— Va te faire foutre Fred !
— Un câlin ?
— Va-te-faire-foutre !

Scénario 7

Loiseau est envoyé à Cuba pour recueillir le testament secret de Fidel, qui fait de Nicolas S. son héritier spirituel. La CIA, les services secrets russes, la mafia bolivienne et l'Opus Dei sont sur le coup. Sale affaire !
1) Wanda est engagée comme meneuse de revue au Tropicana, la plus célèbre boîte de mambo de La Havane.
2) Le chat Perfide n'aime pas les croquettes cubaines. Il préfère les tacos. Avec beaucoup de tabasco.
3) Loiseau, par sympathie pour la Révolution Cubaine, veut bien boire un Cuba Libre (au moins) par paragraphe, à condition qu'il n'y ait pas de coca - boisson impérialiste - dedans. Ce qui revient à boire du rhum pur. Santé !
Personnage additionnel :
Un marchand ambulant de fausses Rolex et de vrais cigares de la Havane.


— Comment on dit « juste un doigt » en espagnol ?
— On dit pas...
Et Loiseau a recommandé deux Cuba Libre, un pour Wanda, l’autre pour lui, et sans coca, par solidarité pour la Révolution.
— Et à quoi on trinque ce coup-ci ?
Il a réfléchi un instant, avant de répondre :
— Mas vale ruyn asno, que ser asno !
Et elle a trinqué, sans même chercher à comprendre.
A côté d’eux, quelqu’un a pouffé. Peut-être était-ce le vieux type au sourire édenté qui avalait cul sec son quatrième verre de Paticruzado. Ou bien le molosse qui se tenait de l’autre côté du zinc. Il se faisait appeler Alvaro et semblait s’imposer comme le maître des lieux. Le Tropicana, c’était son territoire, et il y faisait la loi. Aussi, quand il avait proposé à Wanda un job de danseuse tout en posant une main impudique sur le haut de sa cuisse et en chatouillant de l’autre son calibre 9 mm, elle n’avait pas osé refuser. Loiseau y avait vu une occasion inespérée de se faire des relations dans le milieu et de voir avancer son affaire.
Elle a fini son verre d’une seule gorgée avant de se lever.
— Faut que j’y retourne.
Alvaro l’a suivie du regard et a semblé cligner de l’œil à son postérieur.
Le vieux a recommandé un Paticruzado pour lui et un Cuba Libre, sans coca, pour Loiseau. Il a levé son verre en l’honneur de Dieu sait quoi, l’a bu d’une traite et l’a jeté derrière lui. À la russe. Il s’appelait Sergeï, parlait une langue que lui seul comprenait et offrait des verres à qui voulait. Il était heureux d’être là et lorsqu’il souriait, il offrait au monde, dans un geste d’une sublime générosité, la seule et unique dent qu’il lui restait.
La rumeur disait que le vieux Russe, avait, dans sa jeunesse, bossé pour les services secrets. Maintenant, il vendait des Rolex de pacotille et des cigares, sur le trottoir de la Havane. Il avait tout de suite plu à Loiseau qui se faisait payer son troisième verre de la soirée.
Sergeï a de nouveau levé son verre en marmonnant quelque chose. Loiseau a distingué le mot « asno » qu’il avait prononcé un peu plus tôt dans la soirée. Un vieux proverbe espagnol qu’il avait appris à l’école et qui lui était revenu comme ça, en voyant Wanda dans sa tenue de scène...
Un peu plus loin, elle balançait ses hanches au rythme des maracas...

Scénario 10

Loiseau est chargé d'infiltrer le "Minsk Club", ce ramassis de barjos qui parcourent le monde sur d'antiques bécanes russes au charme inexistant et à la fiabilité redoutable. Que fabriquent ces types ?

CONTRAINTES

- La boisson officielle, c'est le chocolat chaud.
- Perfide se montre de plus en plus pressant de fonder une famille.
- Loiseau a une peur bleue de la conduite.

Personnage secondaire : Un hell-Angel qui bosse à la Mairie de Paris

* * *



1. David sonne

- Les Harley, c’est un truc de pédale, avait déclaré sans préalable le gros barbu accoudé au comptoir du trompe-l’oeil.
- Pas autant que le vélo, avait répondu Fred.

René, le patron eut à peine le temps de se demander s’il était encore en train de se faire chambrer par Fred à propos du tour de France, dont il ne manquait pas une étape, que Loiseau reçut un crochet du gauche qui le mit KO.

Une petite minute plus tard, Fred sentit une large patte lui tapoter le visage, perçut l’attroupement inquiet autour de lui, quelques rumeurs : “Ah ben ça va, il revient à lui”. Il regretta pour une fois que ça n’ait pas tourné en bagarre générale. On l’extirpait d’un rêve dans lequel sa voisine gigotait sous son nez sa poitrine sans soutien-gorge.

- Je suis David, enchaîna le barbu cogneur. Je suis vraiment désolé monsieur Loiseau, je savais pas que c’était vous...
- Y a pas de mal...

Fred remarqua les mains dudit David, pleines de camboui, qui venaient de le tripoter, se frotta le visage en essayant de vérifier s’il avait du noir sur les joues.

- C’est que je bosse à la mairie de Paris, je m’occupe des vélibs. Alors je l’ai pris pour moi...
- Je savais pas...
- Vous pouviez pas savoir.
- Y a pas de mal, je vous dis, répéta Fred en considérant les triceps dont il avait senti passer l’efficacité.

Le barbu sourit et lui lança une franche poignée de main.

- On oublie ça. Je vous offre un verre ?
- Je prends comme vous.
- Patron, deux chocolats chauds.
- Et que ça roule, ajouta Fred, en clignant de l’oeil vers René qui haussa les épaules.

Le percolateur empêchant la discussion de se poursuivre, Fred interrogatif sur la commande de son nouvel ami remarqua le tatouage qu’il avait sur l’avant-bras : une faucille un marteau. L’autre s’en aperçut et quand le calme revint, il lui dit tout net :

- Faites pas gaffe. Je suis pas coco.
- Je comprends. Vous êtes juste branché bricolage et jardinage.
René voyant David relever son autre manche et craignant un second round ajouta :
- Faites pas attention, il est toujours comme ça.
Sur l’autre biceps, il y avait une moto.
- C’est quoi, le nouveau modèle de vélib ? tenta Fred, goguenard.
- Ça, c’est une Ural. La même qu’est garée devant le bar, vous pouvez vérifier.
- Je vous crois sur parole. Moi j’ai une sirène tatouée sur la fesse gauche et je vous jure qu’elle a envie d’aller voir ce qui se passe de l’autre côté. Je préfère que vous me croyez aussi sur parole.

Devant l’auditoire à moitié médusé, à moitié hilare, et René qui s’était rapproché du téléphone pour pouvoir composer le 15 au plus vite en cas de reprise des hostilités, David partit d’une rire forcé et sonore, en expulsant un peu de chocolat chaud entre sa moustache.

- C’est vous que je suis venu voir monsieur Loiseau. On m’a conseillé. Voilà : j’ai une affaire pour vous...
- Patron, coupa fred, tu nous remets la même chose !

Ouep, pas évident... Pour ma part, je n'ai même pas eu le temps d'amorcer l'intrigue. Je m'y colle plus tard mais pas pour lundi, je serai absente dès demain pour 8 jours.

merci pour la soirée véliens
les commentaires demain
j'ai plus 20 ans

bises à tous

Bon vais poster mon intro

C1

INTRIGUE :

Loiseau est engagé par un de ses voisins pour surveiller sa femme qu’il soupçonne d’avoir un amant. Problème : Loiseau est l’amant. Comment va-t-il prendre en photo les preuves de leur liaison, alors que son appareil n’est même pas équipé d’un retardateur ?

CONTRAINTES :

1- Une description torride de la femme en question.

2- Un échange d’insultes à la San Antonio, ou capitaine hadock

3- Placer cette phrase dans un dialogue : « dans la vie, si tu veux pas être dépassé, t’as qu’à pas être devant. »

PERSONNAGE SECONDAIRE :

Un judoka homosexuel





La lumière avait changé. Moins sombre. Le bruit aussi. Serait-ce que ? Pas sûr pour le bruit. Sa tête bourdonnait. Il risqua un œil au rétro. Rien. Un autre pour vérifier. Rien de rien. Un troisième. Toujours rien. Les mains toujours crispées sur le volant, il tourna la tête. Il n’y avait plus rien derrière. Etait-ce possible ? Se détendre, souffler, s’apaiser. Enfin.
La trêve fut de courte durée, au kilomètre suivant, le nez du Peterbilt 351 se pointa au sortir d’un parking. Pas croyable : il le guettait, l’attendait !
Et voilà, qu’il l’avait au cul à nouveau.
Un dicton lui revint en mémoire : « Si tu ne tiens pas à être dépassé, faut pas te foutre devant ».
Il avait jamais voulu se mettre devant, c’était l’autre que ça amusait de le menacer par derrière, l’enculé ! Non. L’enculé en l’occurrence, c’était lui, lui coincé dans sa Plymouth de merde. Valiant, tu parles !
Il y avait du jeu dans le volant… ou c’était lui qui tremblait. Il ne tiendrait pas plus longtemps. À quoi bon ? La vie. Tant pis. Et, fermant les yeux, il écrasa la pédale de frein. Un cri strident déchira l’espace, puis plus rien. Je suis mort. Le cri strident reprit. Pas encore mort. Se tut. Mort ? Reprit… Alors quoi, la Camarde ? Tu hoquettes ?
Fred dégagea un bras de la couette, tâta l’espace et atteignit son réveil. 8h bordel ! Pourquoi l’avait-il réglé si tôt ?

EXO 200808 (Loiseau)

Scénario 2

INTRIGUE
Perfide a disparu depuis 7 jours, Loiseau reçoit des mails et coups de fil anonymes et sybillins puis une demande de rançon. Enfin, il reçoit par courrier une griffe et quelques poils et quelque chose d’autre de plus inquiétant. Comment réagit-il ?

CONTRAINTES

1. Description d’un cauchemar que fait Loiseau avec associations d’idées liées à son ressenti par rapport à la situation

2. Une scène doit se passer dans un local où l’on entrepose des poubelles

3. Il doit être fait référence au temps qu’il fait dehors.

PERSONNAGE SECONDAIRE :
une ombre




LE CHAT ET LOISEAU

« L’ombre s’étend
La nuit descend
C’est pas du tout rassurant

Oh là mon Dieu,
Un cri affreux
Vous fait dresser les cheveux

Il y a du crime dans l’air
Il rôde des ombres d’assassin
L’étrangleur n’est sûrement pas loin

Mais c’n’est que le p’tit bout d’la queue du chat
Qui vous électrise
C’n’est qu’le pt’it bout d’la queue du chat
Qui passait par là… »

(R. Marcy, chanté par les Frères Jacques)

L’ombre s’étendait, et non seulement ça n’était pas rassurant, mais ça n’était pas normal du tout, avec trois spots à fond, la TV king size allumée comme un sapin de Noël, et dans la cheminée un brasier à éclairer le trou du cul de l’Enfer. C’était comme ça depuis sept jours : Fred Loiseau avait beau inonder son appartement de lumière, dès qu’il se relâchait un peu, ses paupières se mettaient à peser un poids infini, et l’ombre gagnait inexorablement du terrain, comme une flaque de ténèbres.

C’est là que commençait le cauchemar. Toujours le même : il mettait en scène un tribunal d’énormes souris, coiffées de grotesques cagoules de pénitents espagnols qui n’arrivaient pas à dissimuler leurs ridicules oreilles dysnéiennes et leurs museaux en ogive de missile. Cette cour de monstres impitoyables instruisait le procès d’un malheureux chat, solidement ligoté, lequel était invariablement convaincu de perfidie, et condamné au bûcher en dépit de ses miaulements de protestation indignés. Fred Loiseau se réveillait toujours au moment où les abominables créatures s’apprêtaient à bouter le feu au tas de fagots en psalmodiant des versets vengeurs.

Tout avait débuté une semaine auparavant, lorsque son chat Perfide n’était pas rentré après une nuit de débauche féline, pour engloutir comme chaque matin son breakfast. Le spectacle de la soucoupe de lait débordante et de la gamelle de ronron intacte avait de quoi coller le blues aux âmes les mieux trempées, et la sienne était plutôt du genre sensible. En dépit du nom de la bestiole, c’était pousser la perfidie un peu loin. Il s’était consolé en se disant que l’inconstant animal reviendrait bien lorsqu’il aurait faim, ce qui n’aurait su tarder vu son appétit insatiable, mais le soir, il n’avait toujours pas réapparu, et l’ombre avait commencé à s’étendre.

Au premier coup de fil anonyme, Fred avait tout d’abord raccroché avec colère au nez du mauvais plaisant qui venait lui carboniser sa série US en prime time et son hot-dog moutarde oignons arrosé de Guinness. Seulement, après soixante-douze appels du même type et cent trente-cinq e-mails, force lui fut de constater que si plaisanterie il y avait, elle était aussi interminable que de mauvais goût. Les premiers appels étaient principalement composés de bruits confus, parmi lesquels se détachaient cependant ce qu’on ne pouvait appeler autrement que des miaulements. Puis, petit à petit, des voix stridentes, maquillées jusqu’au grotesque, avaient pris le relais, serinant des menaces de plus en plus précises. Enfin, au déluge de sons succéda l’avalanche de messages électroniques, chaque jour plus comminatoires. Le propos était clair : c’est toi qui craches ou c’est ton chat qui trinque.

Ce n’était naturellement pas la première fois que Loiseau avait affaire à des maîtres-chanteurs. Demande de rançon et enlèvement d’otage sont pour ainsi dire le pain quotidien du détective. Il n’avait pas son pareil pour résoudre ce genre de cas. Un seul conseil : ne rien payer, faire durer le marchandage et tâcher de pousser les ravisseurs à la faute. Bien sûr il y avait parfois des bavures, et c’est ainsi qu’un richissime magnat du corned-beef avait récupéré son épouse chérie en kit dans une brouette, tandis qu’un puissant potentat provincial avait retrouvé son fils adoré étalé au rouleau compresseur sur le court de tennis familial. On ne peut pas gagner à tous les coups, avait-il philosophé. Seulement voilà, c’était la première fois qu’on le faisait chanter lui et que la victime était son propre animal de compagnie.

Depuis, il ne dormait plus, s’alimentait exclusivement de café robusta, de tabac turc et de rouge à 12,5°, et passait ses journées allongé sur son canapé à attendre le prochain appel. Il avait bien songé à demander à sa copine Wanda de lui tenir compagnie dans cette mauvaise passe, mais la volage créature s’était envolée aux Seychelles pour participer à un congrès d’astrologues, de cartomanciens et autres nécromants. Il ne pouvait pas non plus aller se consoler au comptoir du Trompe l’œil, fermé pour cause de congé annuel. Enfin, le temps lui-même s’était mis de la partie ; réchauffement de la planète ou pas, la température ne dépassait pas quinze degrés en plein mois d’août et toute la pluie du monde semblait s’être donné rendez-vous pour arroser la rue du Chat qui pêche…

(à suivre)

Sais pas pourquoi mon titre s'est coupé de la sorte... < c'est ok ! >

Bon ben moi aussi ça va être à épisode ! J'ai plus vingt ans non plus. A propos, à l'intention des modos et de Loup, je n'arrive plus à faire des copier-coller à partir du site ( y a une croix qui apparaît au lieu d'un trait quand je veux sélectionner) et du coup, je n'ai pas pu coller mes contraintes... < C'est ajouté >

Commentaires demain et bonne nuit à toutes-z-et tous.

Gobu

Merci pour l'exo, c'était super !
Pareil que les autres, j'ai juste eu le temps de faire un début de début...
Je commente aussi un peu plus tard.

Oui, un grand merci au MC Kill !

J'imprime, je vous lis dans l'avion et je commente en revenant !
Bonne nuit à tous.

J'imprime pas, mais je commente au sol demain.
Bonne nuit et bon tout, tous

Honte sur moi.
Mon texte est truffé de fautes énooormes.
Ça m'apprendra, tiens, à faire la leçon aux autres.

Je reposte un texte correct demain, espérant trouver un modo compatissant pour le remplacer.

Là-dessus: chaud dodo à tutti !

< De Mentor : souci réglé ;-) >

Haaaaaa !!! Scrogndjudju de bachibousouk ! Je m'absente un jour (en plus, j'ai un mot de mon médecin qui dit que j'étais pas en état de venir sur VE !) et v'là que

1) Kill revient
2) Un exo Loiseau

et moi qui suis même pas au courant et qui loupe ça ;-))

enfin, plus sérieusement, j'aurais bien voulu tenter le coup moi aussi ! Comment je peux faire ? Kill, ton huissier est il déjà parti en vacances ? Est ce qu'il peut me tirer au sort un scénario ? Ou quelqu'un peut il m'imaginer un scénario, histoire de ne pas piquer le sujet de quelqu'un ?

Si jamais, je te cède volontiers mon scénario Charles, le n° 6, je n'ai pas écrit une ligne :-)

Sahkti a écrit:Si jamais, je te cède volontiers mon scénario Charles, le n° 6, je n'ai pas écrit une ligne :-)

n'en profites pas pour te défiler ;-) suis sûr que notre ami l'huissier va me pondre un petit scénar de plus dès qu'il aura terminé ses saisies du matin ;-)

Charles a écrit:n'en profites pas pour te défiler ;-)

t'es qu'un faux frère, l'ami! :-)
Bah, pas le temps pour le moment de toutes façons, suis dans un deal avec l'Unesco, donc la tête ailleurs :-(

Scenario spécial charles

Intrigue :

Loiseau se réveille nu dans une voiture garée devant un commissariat. Pas de clefs. Une contractuelle sévit au bout de la rue. Sur le pare-brise, une note : « jamais tu ne devineras ce qui t’est arrivé hier ».

Contraintes :

- Loiseau ne doit pas sortie nu dans la rue
- les gens refusent d’évoquer la soirée d’hier
- Il ne sera question, ni d’alcool, ni de drogue, ni de rêve pour expliquer sa situation.

Personnages secondaires:

Un couple de vieux aigris


bonne chance monsieur charles

- loiseau ne doit par sortir nu...

Ca me tente bien, mais je suis déjà bien trop pris par la version "longue" de mon piaf.

En tout cas, très bonne idée !

killgrieg a écrit:Scenario spécial charles

Intrigue :

Loiseau se réveille nu dans une voiture garée devant un commissariat. Pas de clefs. Une contractuelle sévit au bout de la rue. Sur le pare-brise, une note : « jamais tu ne devineras ce qui t’est arrivé hier ».

Contraintes :

- Loiseau ne doit pas sortie nu dans la rue
- les gens refusent d’évoquer la soirée d’hier
- Il ne sera question, ni d’alcool, ni de drogue, ni de rêve pour expliquer sa situation.

Personnages secondaires:

Un couple de vieux aigris


bonne chance monsieur charles

Super ! V'là un scénario qui me plait bien !

La semaine prochaine dans les conditions du live .
Maintenant je balade ma tourterelle au dos du scooter.
Chaque chose en son temps. Merci.
:-)

Merci gentil Mentor.

bon, j'ai fini mon Loiseau dans l'avion
mais j'attends lundi pour poster, ça me laisse le temps de faire relire et peaufiner
un(e) volontaire ?
;-)

Je veux bien :-)

kazar a écrit:Je veux bien :-)

c'est parti !
merci d'avance !

Mentor

Ce que j’aime :
Le rythme est bon, entrainant.
Tu nous prends par la main dès le début

Ce que j’aime moins :
La main, tu ne nous la lâche pas. Tu nous anesthésie la réflexion : une vanne, un jeu de mot, suffisent. Tu n’as pas besoin de la doubler, de nous l’expliquer. De nous prendre pour des couillons, quoi !
Faut voir la suite

Yali

Bons dialogues, comme d’hab. Humour malin. Mise en situation immédiate.
Phrases courtes, plaisantes, mais peut-être un peu trop fréquentes, comme si tu avais réalisé ce texte en une heure et qu’il te fallait avancer coûte que coûte… AH, mais, c’était le cas !
Je trouve l’image de « l’incontinence rigolarde » un peu forcée.

Krys

Ça commence comme un film des « nuls »…

Ambiance posée, personnages vivants… En quelques phrases, on est déjà dedans. Sans évoquer le climat : il fait chaud et c’est bon.
Les clichés, tu glisses dessus, légère.
Encore rien d’envoûtant, mais je pense que ça va le faire.

Loup

T’as l’art du dialogue et de l’humour décalé.
Rien n’est crédible, mais on y croit.
C’est absurde et c’est bon.

Pili

Sur la forme, j’ai toujours aimé la tonalité et le rythme de tes phrases. Ça me berce, comme un battement de cœur, une comptine.
Sur le fond, on sent que tu as du mal a démarrer, que tu te trifouilles l’imagination, énervée.

Gobu

Complet. Bien foutu. J’ai d’habitude un peu de mal avec les phrases qui s’étirent, mais là, ça passe. Mise en situation directe. Ambiance et état d’esprit de loiseau posés… C’est bon, ça se laisse lire, même si on attend que ça démarre vraiment.
Un bémol pour le rêve : même pour un rêve, je le trouve trop.

MENTOR : C'est bien, c'est très bien, si ce n'est qu'en effet, comme dit Kill, c'est trop lourd, trop appuyé (par exemple le Jos Pain qu'on sent venir dès la première fois). L'idée Wonder / appart dans le noir est magnifique, mais encore trop appuyé, surexploitée...

Idem : Jos Pain est déjà une enflure quand il répond, le lecteur l'a senti, et quand Loiseau le dit, il ne fait que répéter. Tu "doublonnes" l'effet. Au contraire, si Loiseau dit "Faudrait que je lui propose de passer des vaances ensemble, je déteste aussi qu'on me prenne en photo", par exemple, c'est ironique, décalé.

Et à part ce truc qui cloche, c'est super bien. Et j'ai envie d'avoir la suite.

KILL : Dès le début du texte j'ai vu que t'avais pas perdu la main. J'aime bien que tu tentes le coup d'écrire en "je". T'es certes à la limite, mais ça passe, et même très bien. Juste une interrogation sur la suite, pour équilibrer à la fois l'introspection et l'intrigue.

YALI : C'est rapide, dialogué juste, construit et léger. Il y a peut-être le problème que le lecteur rit moins que le héros, ce qui donne une petite sensation d'être à l'écart. Peut-être qu'un Loiseau un "poil" plus moqueur que rieur le ferait mieux ? Mais sinon ça roule et ça donne envie de connaître la suite.

KRYS : ça se met bien en place, décor, personnages. Le sujet est pas facile, plein d'intervenants, de situations, et tu mets ça en place rapide, efficace et crédible. Mais si tu continues à ce rythme, j'ai peur qu'à force, tout s'embrouille un peu. Voudrais voir la suite. Tout se passe dans ce bar peut-être ?

PILI : ça démarre étrangement, un peu comme un préambule, pas encore tout à fait un début. Du coup, j'imagine que ce début va faire écho à la suite. Tu donnes le ton (ton ton). Le scénario peut sans doute permettre de continuer à écrire "à côté", j'adorerais avoir la suite, pour voir :-)

GOBU : J'aime le style solide et le contenu farfelu. Il y a une vraie tonalité, et on voudrait que ça continue. Le cauchemar, un peu trop, et dans un sens peut-être pas vraiment décalé : ici le cauchemar exprime sa crainte, or il pourrait plutôt rêver qu'il bute des chats (enfin, je ne lance pas non plus dans l'interprétation des rêves). A suivre, oui !


Merci encore à Kill.
Bravo à tous ! Franchement, malgré les petites remarques ci-dessus, les textes sont globalement très bien, grand plaisir à lire, et ça donne envie d'avoir la suite !

Killgrieg : tu commences par la scène du lit, pas pu t’empêcher, hein ! :-))) Comme entrée en matière, y a de la matière, y a aussi matière à imaginer que la suite ne sera pas moins enlevée si on voit comment tu nous amènes Wanda ! Style intact, dynamique, accrocheur. Vivement la suite.

Yali : les dialogues : impeccables : du cousu main. Et pour le départ de l’intrigue, c’est bon aussi, l’humour est au rendez-vous, on retrouve les 2 « protagonistes » comme on les aime. (sauf que perso, je vois pas Loiseau avec une bedaine, mais bon ;-)

Krystelle : le chic pour planter le décor et les personnages rapidement et de façon très imagée (et bien documentée), c’est un plaisir. On jurerait que tu as déjà toute l’histoire en tête et que la suite ne sera qu’une formalité pour toi ! Bonne entame.

Loupbleu : pas mal aussi ce début au bistrot avec un quiproquo musclé. Ca dynamise l’action et donne envie de connaître la suite. Et alors ça : - Faites pas gaffe. Je suis pas coco - Je comprends. Vous êtes juste branché bricolage et jardinage, c’est sublime :-))))

Pili : j’aime toujours ton style, les petites touches en phrases courtes, ça colle très bien pour le monologue anxieux que tu mènes, même si ce rêve, donc, ne débouchera jamais. Allez, ça va venir l’inspiration, va ,-)

Gobu : déjà du suspense, on se prend à plaindre l’horrible Perfide mais aussi et surtout Loiseau qui ne vit plus. Bon, je sais pas trop où tu vas avec cette histoire d’emails innombrables mais tu sais que de nos jours, il est assez facile pour les schtroumphs de localiser l’origine de messages internet. On verra bien !

Ouais, franchement moi j'attends toutes les suites avec impatience, y a vraiment rien à jeter dans tout ça, bravo !
Et merci à Killgrieg

Mentor
Un texte enlevé, rapide et une écriture agréable.
Truffé d’humour aussi, mais que j’aurais aimé plus léger. Je veux dire : glisser les clins d’œil de manière plus discrète.
Dans l’ensemble : faire plus confiance au lecteur. Par exemple, dans l’entrée en matière du récit, tu emploies une technique pour mettre le lecteur au parfum. Bien. Sauf que la technique me semble un peu trop apparente, ça fait un peu « téléphoné ».

Killgrieg
D’abord : joie de te lire à nouveau. Et puis joie doublée parce que voilà : on redécouvre une vision, une écriture très persos :les tiennes.
Un angle de vue hors du commun, une humeur subtile, intelligente. Le tout servi par une écriture claire, contemporaine et nuancée. J’ai adoré.

Yali
C’est vif, coloré, léger. Tu as l’art de mettre le lecteur dans le bain et dans ta poche. Tout ça bien sûr, sans en avoir l’air. Un savoir-faire et une écriture qui n’appartiennent qu’à toi.
Oui, l’image de « l'incontinence rigolarde » me paraît un peu incongrue à moi aussi.

Krystelle
J’aime bien l’entrée « à vif ». Toi aussi, tu as la manière pour impliquer le lecteur.
Sinon, j’ai eu un peu de mal à discerner qui était qui. Mais c’est peut-être moi…
J’attends la suite avec intérêt.

Loupbleu
Des situations cocasses, un humour bouffon et que tu nous vends bien. Avec un petit air de surréalisme ( quasi à la belge, dirais-je).

Gobu
Comment fais-tu pour, en si peu de temps, boucler un texte si complet et qui se tienne si bien ? Ça m’épate à chaque fois. Presqu’envie parfois de trouver des choses, plus échevelées, moins parfaitement ciselées.