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La voiture volée

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Kilis
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Marco
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Message  Marco Lun 8 Sep 2008 - 19:48

Sincèrement, je ne me rappelle plus qui a eu l’idée. Peut-être moi, peut-être Vincent. Ou alors Marc, le seul de nous trois assez grand pour atteindre les pédales de frein et d’accélérateur. Mais certainement pas Peter, trop sage.
Nous revenions de l’entraînement de foot à la nuit tombée, après quelques discussions échevelées comme d’habitude. Je racontais ce film dans lequel le gangster dénichait une bagnole après avoir essayé toutes celles du parking. A grands renforts de rigolade, on essayait toutes les portières de voiture, sur tout le trajet. Vincent beuglait des chansons paillardes, Peter, qui souffrait de ses lacunes en argot, faisait semblant de ne pas entendre, Marc et moi on répétait les refrains - pas trop compliqués en général.
Tout à coup, Marc poussa un cri.
_ Eh ! Les gars, celle-là est ouverte.
Nous voilà bien… Personne n’osait se dégonfler, nous venions de clamer partout qu’on partirait avec la première voiture qui voudrait bien s’ouvrir. Et voilà que nous tombions sur une belle grosse Renault 12 laissée ouverte par un propriétaire imprudent, sous un arbre. Le petit terre-plein abritait plusieurs autres véhicules à côté de celle-ci.
_ On entre, pour voir.
C’est Vincent qui parlait. Il ouvrit délicatement la portière et s’assit. Il ressortit aussitôt ! On aurait dit qu’il s’était brûlé les fesses sur le siège...
_ Les clés sont dessus, souffla-t-il d’un air catastrophé. Les clés sont dessus, bordel !
La nouvelle nous sidéra. Cette fois, on ne pouvait plus parler de coïncidence. Quelqu’un voulait nous mettre à l’épreuve, sûr et certain. Nous nous dandinions sur place. Peter faisait déjà quelques pas pour s’éloigner.
Je pris la parole :
_ Bon, allez, on l’essaye ? Personne ne remarquera une bagnole qui démarre. Il y en a plein garées là.
Je me distinguais déjà par ce côté joueur qui allait m’entraîner sur des pentes autrement plus glissantes quelques années plus tard. Aucun de mes camarades ne répondit. Je résolus de pousser mon avantage.
_ Merde, si le mec y tenait à sa voiture, il laisserait pas les clés dessus.
_ Il les a peut-être simplement oubliées, fit remarquer Vincent, plein de bon sens.
Peter n’attendait qu’une occasion pour se tailler.
_ Mais évidemment, allez venez, merde.
Je surpris le regard brillant de convoitise de Marc. Pour tomber les filles, il ne lui manquait plus que ça : une voiture, ou à défaut l’expérience d’en avoir conduit une.
J’ouvris la portière côté passager et soufflais à Marc :
_ Allez, grimpe.
Comme on se jette à l’eau, il fit le tour, jeta son sac de sport sur la banquette arrière et s’installa à côté de moi, au volant. Vincent, enhardi, fit de même à l’arrière. Seul Peter hésitait.
_ Peter, allez quoi, viens.
Il s’engouffra à son tour dans la voiture, écrasant nos affaires de sport sans ménagement.
- Putain les mecs, vous êtes complètement dingues.
Marc possédait quelques rudiments de conduite. Cela ne m’étonnait pas, il devait tenir ça de son père ou de son frère aîné, ce veinard. Il réussit assez vite à démarrer la voiture, en fait presque tout de suite.
_ Oh, bordel, où t’as appris à conduire comme ça, Marc ? demanda Vincent, admiratif.
_ Avec mon frangin, mais...
_ Mais quoi ?
_ Je ne sais pas très bien comment m’arrêter.
Inutile de dire que cet aveu provoqua quelques exclamations de stupeur dans le véhicule !
_ Quoi ? Tu blagues ? Arrête-toi, maintenant, Marc.
Je me sentais redevenir sérieux. Je pris l’initiative de sonner la retraite, d’autant moins honteusement que j’avais pris celle de commettre le forfait.
_ Arrête-toi, je te dis ! Tu déconnes ou quoi, merde ?
Mais Marc atteignait la limite de ses connaissances en matière de pilotage. La voiture roulait, comme folle, en tanguant à droite et à gauche. Nous ne dépassions pas le 40 km/h mais la grosse berline que nous avions dérobé frôlait dangereusement les autres véhicules rangés sur le côté - je crois bien d’ailleurs que nous avons accroché un rétroviseur.
A l’arrière, ça fouettait sec. Vincent s’agrippait au dossier et Peter, encore plus blanc que d’habitude de par ses origines irlandaises, serrait la poignée de la portière en poussant des cris d’effroi.
_ Oh la vache. On va s’en prendre une, gémit Vincent.
_ Mais non, je m’arrête là. Pile sur le côté.
Marc présumait légèrement de ses capacités. Il arrêta bien la voiture, mais après avoir escaladé brutalement le trottoir et freiné à mort, ce qui nous projeta tous les quatre en avant.
Nous nous sommes précipité dehors. La voiture gisait, intacte au premier coup d’œil, mais complètement de travers. Elle ne donnait aucun signe de la rancune que n’aurait pas manqué de manifester un cheval dans de semblables circonstances.
_ La première bagnole qui passe, elle se la prend, commenta encore une fois Vincent
Marc se défendit tout en sortant les sacs de sport de l’arrière.
_ Mais non, elle se voit quand même. C’est éclairé ici. Et puis de toute façon il ne passe personne dans le coin.
_ Evidemment, Duchnok, à c’t’heure-ci, c’est normal. Je te parle de demain matin.
D’un accord aussi tacite que commun nous marchions déjà à belles enjambées, le sac sur l’épaule et l’imagination en délire.
_ Putain de bordel, t’as vu ça ! hurlait Vincent. Ah, la vache !
Vincent disposait d’un vaste répertoire de chansons paillardes et de blagues de cul, mais son vocabulaire laissait à désirer. Nous nous sommes tous mis à éclater de rire sans bien comprendre ce qu’il avait voulu dire.
_ Ah dis donc, j’ai bien cru que t’allais en cogner une.
_ Pfff, toi Peter, t’as toujours la trouille.
Marc n’aimait pas beaucoup Peter. J’ai mis plusieurs années à comprendre qu’il était jaloux de l’amitié que je portais au petit Irlandais calme et sensible. A l’époque, nous aurions été tous les trois très surpris d’une telle révélation.
_ J’ai pas la trouille. T’as pas vu à combien tu passais des autres bagnoles ?
Comme souvent, je pris sur moi de jouer les conciliateurs.
_ Ouais c’est vrai, mais de toute façon on roulait pas assez vite pour tamponner une voiture.
Les deux protagonistes me surent gré de cet argument habile et ne relevèrent pas son absurdité criante. Le retour se fit dans une excitation de plus en plus grande. Nous avons finit par hurler, ou peu s’en faut. Arrivés en bas de la rue des Arcades, l’aventure de quelques minutes que nous venions de vivre possédait les dimensions d’une épopée grandiose et périlleuse.
_ Tu crois que personne nous a vus ? s’inquiéta Peter.
La remarque nous surprit. Nous avions complètement oublié, il me semble, que voler une voiture constituait un délit. Marc se voulait rassurant ; avoir conduit lui donnait une assurance un peu agaçante.
_ Mais non, t’as bien vu qu’il n’y avait personne.
L’éducation de Peter lui venait essentiellement de sa mère, ce qui le rendait plus peureux que nous autres - j’ai souvent remarqué ça.
_ Dehors d’accord, mais il y avait peut-être quelqu’un derrière une vitre qui…
_ Oh, ta gueule, Peter ! s’énerva Vincent. Toute façon, maintenant on est dehors, personne peut prouver qu’on a foutu la bagnole là.
Vincent sortait toujours des raisonnements de bistrot dans ce style, qui commençaient par : « de toute façon, maintenant … » Et moi, je ne pouvais quand même pas défendre Peter contre les deux autres… Une fois de plus, Pascal le bon élève émit une sentence définitive.
_ Ce qu’il faut surtout, c’est n'en parler à personne.
J’ai bien senti le voile de déception qui recouvrit soudain le visage de mes camarades. Pourtant nous nous sommes séparés sur ce serment qui renforçait notre conviction de faire désormais partie d’un clan à part.
_ Ouais, OK.
_ Ouais, ouais, bien sûr.
_ Sûr, mec, on a intérêt.
Je pris un air mystérieux pour déclarer :
_ Ouais parce que moi, j’ai déjà fait pas mal de conneries ces derniers temps. J’ai séché mon examen de piano.


**********


J’avais effectivement omis de me présenter à l’examen de piano de l’Ecole de Musique. Depuis toujours Bach et Czerny me désespéraient. Moi, j’aimais les Beatles, Ten Years After et Chicago... Autant dire rien à voir avec la musique de culs-serrés qu’on essayait à tout prix de me faire entrer dans la tête et dans les doigts.
Je ne travaillais absolument jamais, ce qui me valait une réputation désastreuse. Je m’en suis rendu compte quand une des filles du cours m’accueillit un jour en disant : « Tu as travaillé aujourd’hui ? Parce que moi pas du tout. » Je traduisis d’emblée : « Si tu as choisi de te mettre à bosser aujourd’hui pour la première fois de l’année, t’es vraiment un chieur ! » Je la rassurais, évidemment.
J’admirais malgré tout le courage, voire l’abnégation des enseignants, dont la patience ne fut jamais prise en défaut.
Mon professeur, une Polonaise sexagénaire qui parlait avec un accent chuintant et dégageait une odeur fétide de vieux meuble, occupait également le poste de Directrice de l’Ecole. Elle avait vécu des moments difficiles avec la Wermacht sous ses fenêtres, ce qui ne l’empêchait pas de vénérer malgré tout l’ordre et de la discipline. Nous avions donc souvent des frictions.


**********


J’aimais bien me balader dans Paris avec Marc. Nous jouions à celui qui voyait le plus de paires de seins en couvertures des magazines. Je ne sais plus qui gagnait en général, mais le souvenir nostalgique de compétitions serrées me rappelle douloureusement que l’hypocrisie sexuelle est une invention des années 90, entre chiennes de garde et petits Torquemada de banlieue.
_ Au lieu de toujours regarder les paires de miches en couverture, me dit Marc un beau jour, on pourrait en acheter un, de magazine.
La proposition me fit réfléchir. J’objectais :
_ Ouais, mais la vendeuse, qu’est-ce qu’elle va dire ?
_ Je sais pas. T’auras qu’à dire que c’est pas pour toi.
_ Ah bon, parce que c’est moi qui dois l’acheter ! T’es un peu gonflé, toi, merde.
Apparemment, il avait prévu le coup.
_ T’as une bonne tête, toi. Et pis, tiens, t’as qu’a acheter Spirou en même temps, et si elle dit quelque chose, tu diras que Spirou c’est pour toi et LUI c’est pour ton père.
_ Pour mon père !
_ Tu m’as dit qu’il en avait ramené du Brésil.
_ Ouais, il a ramené deux ou trois bouquins de cul du Brésil mais c’est pas une raison.
J’ai fini par acheter le magazine sulfureux, sans en mener bien large. Je quittais le kiosque plongé dans Spirou, avec LUI roulé sous le bras. Marc m’attendait un peu plus loin, à l’écart.
_ Faut prendre le train vite fait, maintenant, si on veut pouvoir le lire à Chaville.
Nous nous sommes dirigés vers la gare Saint-Lazare à toutes jambes. Le train pour Chaville partait à 17h18, dans moins d’un quart d’heure. Il se trouvait d’ailleurs déjà en gare, sur sa voie. Le conducteur discutait avec un collègue sur le quai en se rengorgeant de fierté. Maîtriser un tel engin, une locomotive dont la puissance n’avait rien de commun avec l’échelle humaine, il pouvait pavoiser. Devant sa femme il faisait peut-être moins le fier, va savoir.
Nous avons fait le voyage debout, moi avec le magazine aux seins nus planqué sous mon pull.

Je me dirigeais directement dans ma chambre pour cacher LUI dans un des tiroirs de mon bureau, sous une pile de cahiers et de livres.
Le lendemain, il ne s’y trouvait plus.


**********


Quelques jours plus tard, je rentrais chez moi après un match de foot avec toujours les mêmes copains. Nous avions discuté de l’épisode de la voiture évidemment mais le sentiment général demeurait une totale confiance dans notre impunité. Qui aurait bien pu nous voir en pleine nuit ?
Arrivé chez moi, mon père me prit à partie :
_ Tiens, Pascal, viens un peu par-là. Il faut que je te parle.
Ma mère et mes sœurs faisaient semblant de ne pas me voir. Je supposais que l’examen de piano loupé allait me valoir une réprimande sévère. La rescapée du ghetto ne rigolait pas avec les tire-au-flanc et avait dû faire un rapport.
Mon père regarda de côté, puis se cala dans son fauteuil, les mains pendantes, dans une position familière.
_ Bon, si ça ne te plaît plus les cours de piano, ou si tu as trop de boulot entre ça et les études (mon père employait le mot «études» depuis que je fréquentais l’école primaire), je comprends.
« Oh, merci Papa. Quelle chance d’avoir un père aussi compréhensif, je retire tout ce que j’ai pu penser de lui, je le jure. »
Je m’apprêtais à me lever mais il me retint d’un geste.
_ Attends. Ca c’est une première chose.
Aïe ! Toujours cette manie de tout classer. Le gros morceau, ça allait être le magazine avec les filles à poil. Je ne me sentais pas très à l’aise.
Mon paternel prit une profonde inspiration, chose qu’il ne faisait jamais, par contre. Je fus saisi d’un brusque accès de frayeur.
_ Alors dis-moi, commença-t-il calmement. C’est quoi cette histoire de voiture volée ?

Marco

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Message  mentor Lun 8 Sep 2008 - 20:02

pu*** ça va chauffer !
j'aime bien cette petite épopée de la bande de potes
ça m'a l'air de dater un peu, mais c'est ce qui en fait le charme

Mon professeur, une Polonaise sexagénaire qui parlait avec un accent chuintant et dégageait une odeur fétide de vieux meuble
ça c'est pile poil du remugle :-)))

le style est toujours aussi plaisant et tes historiettes agréables à suivre

Allez, t'as encore droit à UN texte cette semaine ;-)

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Message  Kilis Lun 8 Sep 2008 - 20:08

mentor a écrit:Allez, t'as encore droit à UN texte cette semaine ;-)

Tu pousserais pas à la consommation, là, Mentor ?

.-)
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Message  mentor Lun 8 Sep 2008 - 20:09

Pili a écrit:
mentor a écrit:Allez, t'as encore droit à UN texte cette semaine ;-)

Tu pousserais pas à la consommation, là, Mentor ?

.-)
ben ! ça marche, la preuve : il vient de poster son 2ème (et dernier) :-)))

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Message  grieg Mar 9 Sep 2008 - 4:18

comme pour "la fin du monde",
c'est simple, sobre et sympa - c'est si difficile à obtenir, cette simplicité.

rien à redire, sinon qu'il manque peut-être un peu de liant entre les paragraphes.
en cours de lecture, j'ai pas mal pensé, à "mystic river" de Lehanne et à "stand by me" de king...
(c'est un compliment)

faut voir sur le long terme... Je suppose que ça fait partie d'un gros morceau.

grieg

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Message  Invité Mar 9 Sep 2008 - 7:29

J'aime beaucoup me promener dans ton monde, retrouver tes potes Marc, Peter (mon préféré, criant de vérité), Vincent... Tout ça a un goût de Cavanna, pour mon plus grand plaisir. Et savoir être simple sans être fade ni niais, c'est pas donné à tout le monde. Bravo.

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Message  apoutsiak Mar 9 Sep 2008 - 8:05

Très sympa, encore, cette virée. Très vivant, le texte, l'esprit ado est parfaitement rendu. Bonne continuation, Marco.
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Message  Lucy Mar 9 Sep 2008 - 8:29

On suit cette aventure avec le même plaisir que la première.

Encore un : à suivre est de rigueur !
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Message  Marco Mar 9 Sep 2008 - 19:15

Merci de vos commentaires encourageants !

La version envoyée est une ancienne, plus courte (limite du site...), où les paragraphes, c'est vrai, manquent un peu de liant.

J'aimerais bien réunir ces petits textes dans un ensemble plus gros, que j'intitulerais "Mon premier poil - autobiographie".

J'y travaille...

Marco

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Message  apoutsiak Mer 10 Sep 2008 - 6:28

.

Rudement bonne idée ça !!!
☺☺☺
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Message  Sahkti Mer 17 Sep 2008 - 10:22

Marco, juste un détail technique pour les longs tirets des dialogues.
Il existe des raccourcis clavier assez faciles:

ALT + 0151

ou

ALT + CTRL + - sur le pavé numérique
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Message  Sahkti Mer 17 Sep 2008 - 10:24

(je parle ici pour PC)

J'aime la fraîcheur de ton texte et le ton employé par les protagonistes. C'est frais, ça fait du bien.
je me demande simplement si compilé dans un recueil, ça ne risque pas de lasser mais c'est comme les nouvelles, ça se lit avec modération pour mieux en profiter.

Un simple petit bémol pour l'emploi des temps passés qui alourdissent parfois le récit et figent l'action, mais dans l'ensemble, c'est tout de même assez vivant.
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Message  Invité Mer 17 Sep 2008 - 10:33

Une narration toujours savoureuse pour des histoires simples, au ton juste. J'aime.

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Message  Invité Jeu 18 Sep 2008 - 18:24

Elle ne donnait aucun signe de la rancune que n’aurait pas manqué de manifester un cheval dans de semblables circonstances.
Un poil excessif non ? Je ne suis pas sûr de l'utilité du tour de passe-passe.

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