DANS LA MARGE : Douceur

Ce que je n’eus jamais
Et que je ne sais rendre :

« Douceur »

Et pourtant désormais
En homme bon, je m’engendre

De la taille c’est l’heure
Sur ce buisson ardent
Pour quitter cet hiver
Où j’errais si souvent

Donnerais-je récolte ?

Intrigant, doux en effet, avec quelque chose de mystérieux... J'ai beaucoup aimé. (Le dernier verbe est-il au futur, comme j'en ai l'impression, ou au conditionnel ? S'il est au futur, il faut l'écrire sans "s" à la fin.)

ce n'est pas volontaire, mais je crois que je vais laisser l'incertitude pour la conjugaison...

Ah, mais il n'y a pas d'incertitude : comme c'est écrit, c'est un conditionnel. Simplement, comme je pensais que le sens appelait plutôt un futur, je vous ai posé la question.

je ne vois pas forcément la marge mais bien la douceur
j'aime cette idée que l'homme s'engendre


il y a des coups de sécateurs que l'on regrette et d'autres qui sont lumière. Visiblement ce texte parle plutôt des seconds.

pour moi le futur s'impose aussi.

La question conditionnelle convient parfaitement, je trouve !

pas trop capté grand chose
j'arrive donc pas à exprimer le moindre commentaire intelligent
:-(

Le conditionnel convient, oui.

Un registre que je préfère chez toi Loïc, je te l'ai déjà dit, dans lequel tu te débarrasses des contraintes de formes et des rimes trop dirigées. C'est plus libre, plus fluide.

Joli, mais une impression de trop court.

Je ne vois guère la marge mais la douceur et cette interrogation finale qui n'en est pas une m'enchantent.

Une image centrale (je m'engendre) qui mériterait d'être développé, peut-être plus que celle de la douceur.

J'ai trouvé ça du coup un peu court...

J'ai aimé beaucoup. Il me semble avoir fait le tour de la question.

merci à vous , je le reprendrais un de ces jours et lui donnerai de l'ampleur 'du coup je ne sais plus si je dois mettre un s à donnerai!^^

Si tu reprends le poème pour l'étoffer, tu pourras alors peut-être travailler sur cette question de conditionnel : soit lever l'ambiguité, soit la cultiver.

Pour le moment, il est certain, grammaticalement, qu'il s'agit d'un futur (sans /s/)

Beau texte. Pas sûre qu'il soit nécessaire de l'étoffer. Peut-être retravailler deux trois choses, je n'aime pas les guillements autour de douceur par exemple.
Sinon je ne peux que souhaiter que la marge s'épanouisse au printemps

Je le trouve un peu sec, ce poème.
C'est vrai que le côté épuré permet de donner toute son efficacité que "je m'engendre" mais ça ne suffit pas au texte, de mon point de vue.

Eddy a écrit:Beau texte. Pas sûre qu'il soit nécessaire de l'étoffer. Peut-être retravailler deux trois choses, je n'aime pas les guillements autour de douceur par exemple.
Sinon je ne peux que souhaiter que la marge s'épanouisse au printemps

idem pour moi : les guillemets me gènent, ce que je lis me suffit, bref cela me plaît ainsi pour que ce qui se suggère, en douceur justement.

pour la marge je ne l'ai pas vue, mais pas grave !

Plus intriguée que réellement séduite.

Un peu hermétique. sympa, mais pourtant je n'ai pas totalement aimé. Il manque un petit quelque chose, une étincelle

Tout petit, tout mimi : non, c'est réducteur. J'aime les poèmes courts alors j'ai su apprécier la "douceur" de ton poème. Merci.

J'aime. Rien à dire d'autre, mais impossible de ne pas le dire : j'aime.

Bravo.