Exercice en direct : mercredi 19 Avril, 21h
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Re: Exercice en direct : mercredi 19 Avril, 21h
Sahkti a écrit:je suis une fille archi coolLoupbleu a écrit:En plus, on tue qui on veut, c'est chouette !Sahkti a écrit:oui!Loupbleu a écrit:On a le choix des armes alors si j'ai bien compris ?
si on te tue, Sakhti, je te récussiterais!!!!!
Re: Exercice en direct : mercredi 19 Avril, 21h
et mmmm..................rdeuh !!!! j'ai un blème ! je reviens
Re: Exercice en direct : mercredi 19 Avril, 21h
Krystelle a écrit:Malais comme la Malaisie donc ?
Pas du tout, malais, c'est parce qu'il est ondulé, et donc c'est très malaisé à utiliser. Non, je déconne ...
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
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Re: Exercice en direct : mercredi 19 Avril, 21h
c'est moche de se moquer ainsi d'une blonde...Loupbleu a écrit:Pas du tout, malais, c'est parce qu'il est ondulé, et donc c'est très malaisé à utiliser. Non, je déconne ...Krystelle a écrit:Malais comme la Malaisie donc ?
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exercice en direct : mercredi 19 Avril, 21h
Loupbleu a écrit:Krystelle a écrit:Malais comme la Malaisie donc ?
Pas du tout, malais, c'est parce qu'il est ondulé, et donc c'est très malaisé à utiliser. Non, je déconne ...
il est ondulé, pour pouvoir ouvrir d'une manière telle les chairs que celles-ci ne peuvent se refermer......
Re: Exercice en direct : mercredi 19 Avril, 21h
Ben quand on poignarde quelqu'un on lui referme rarement la chair eaprèsAegis a écrit:
il est ondulé, pour pouvoir ouvrir d'une manière telle les chairs que celles-ci ne peuvent se refermer......
Re: Exercice en direct : mercredi 19 Avril, 21h
Ton expertise commence à m'inquiéter :-)Krystelle a écrit:Ben quand on poignarde quelqu'un on lui referme rarement la chair eaprèsAegis a écrit:
il est ondulé, pour pouvoir ouvrir d'une manière telle les chairs que celles-ci ne peuvent se refermer......
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
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Re: Exercice en direct : mercredi 19 Avril, 21h
Krystelle a écrit:Ben quand on poignarde quelqu'un on lui referme rarement la chair eaprèsAegis a écrit:
il est ondulé, pour pouvoir ouvrir d'une manière telle les chairs que celles-ci ne peuvent se refermer......
vous pinaillez, ma chère....
lorsque l'on te donne un coup de poignard, tu peux espérer que la plaie sois propre ensuite et cicatrisable...c'est à dire qu'il fait une incision normallement....
tandis qu'un kriss déchire les tissus internes.......
Re: Exercice en direct : mercredi 19 Avril, 21h
Le jour où on te poignarde, tu te préoccupes pas de la propreté de l'incision à mon avis!Aegis a écrit:vous pinaillez, ma chère....
lorsque l'on te donne un coup de poignard, tu peux espérer que la plaie sois propre ensuite et cicatrisable...c'est à dire qu'il fait une incision normallement....
tandis qu'un kriss déchire les tissus internes.......
Re: Exercice en direct : mercredi 19 Avril, 21h
lorsqu'on te donne un coup de poignard, je crois que la seule chose que tu espères, c'est de pas y laisser ta peau et au diable l'esthétique de la plaie. C'est toi qui pinailles :))Aegis a écrit:lorsque l'on te donne un coup de poignard, tu peux espérer que la plaie sois propre ensuite et cicatrisable...c'est à dire qu'il fait une incision normallement....
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exercice en direct : mercredi 19 Avril, 21h
Jacques, dis-moi...
Si Jacques Prévert était dictateur, pour arme il choisirait un arc à flèches, décochant de part et d'autre de la Terre des mots d'amour, des mots d'espoir, qui se planteraient dans le coeur des hommes pour assurer une paix éternelle.
Cependant jamais Jacques Prévert ne recevra son diplome de dictateur...
Si Jacques Brel était président du monde, sa seule arme serait le fouet, mariage de bouts de soie et de morceaux de lin. Celui qui chasse les perles de pluie et fait naître le soleil dans les yeux des passants, tel un printemps qui jamais ne se fane.
Cependant pas une fois Jacques Brel n'obtiendra son brevet de président du monde...
Si Jacques Dutronc était nommé grand chef de la Banque mondiale, son arme préférée, à coup sûr, serait le sabre laser. D'un coup de couleur bleue ou rose, les couleurs de l'amour dans les lieux clos de joie, il séparerait en deux, en trois, en dix... non pas les poissons ou les pains, mais les dollars et les yens, avant de les distribuer du haut de son hélicoptère au-dessus du Sahara.
Cependant Jacques Dutronc restera toute sa vie chanteur...
Si Jacques Cartier était gouverneur d'Indochine, l'unique arme autorisée serait le kriss argenté, destiné à bâtir des bateaux de chimères transportant les rêveurs un peu fous à travers leurs songes d'océan et leurs désirs de nouveau monde. Les oiseaux seraient arc-en-ciel et les joues des fillettes rouges comme les cerises gorgées du soleil de l'été.
Cependant Jacques Cartier ne connaîtra pas l'Indochine...
Si Jacques Chirac était moins sot, d'un geste sûr, son manhurin, sur Nicolas le brandirait et d'un coup ferme et réfléchi, l'avenir de la France il sauverait.
Cependant jamais, ô non jamais, Jacques Chirac ne sera moins sot...
Si Jacques Prévert était dictateur, pour arme il choisirait un arc à flèches, décochant de part et d'autre de la Terre des mots d'amour, des mots d'espoir, qui se planteraient dans le coeur des hommes pour assurer une paix éternelle.
Cependant jamais Jacques Prévert ne recevra son diplome de dictateur...
Si Jacques Brel était président du monde, sa seule arme serait le fouet, mariage de bouts de soie et de morceaux de lin. Celui qui chasse les perles de pluie et fait naître le soleil dans les yeux des passants, tel un printemps qui jamais ne se fane.
Cependant pas une fois Jacques Brel n'obtiendra son brevet de président du monde...
Si Jacques Dutronc était nommé grand chef de la Banque mondiale, son arme préférée, à coup sûr, serait le sabre laser. D'un coup de couleur bleue ou rose, les couleurs de l'amour dans les lieux clos de joie, il séparerait en deux, en trois, en dix... non pas les poissons ou les pains, mais les dollars et les yens, avant de les distribuer du haut de son hélicoptère au-dessus du Sahara.
Cependant Jacques Dutronc restera toute sa vie chanteur...
Si Jacques Cartier était gouverneur d'Indochine, l'unique arme autorisée serait le kriss argenté, destiné à bâtir des bateaux de chimères transportant les rêveurs un peu fous à travers leurs songes d'océan et leurs désirs de nouveau monde. Les oiseaux seraient arc-en-ciel et les joues des fillettes rouges comme les cerises gorgées du soleil de l'été.
Cependant Jacques Cartier ne connaîtra pas l'Indochine...
Si Jacques Chirac était moins sot, d'un geste sûr, son manhurin, sur Nicolas le brandirait et d'un coup ferme et réfléchi, l'avenir de la France il sauverait.
Cependant jamais, ô non jamais, Jacques Chirac ne sera moins sot...
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exercice en direct : mercredi 19 Avril, 21h
Sahkti a écrit:lorsqu'on te donne un coup de poignard, je crois que la seule chose que tu espères, c'est de pas y laisser ta peau et au diable l'esthétique de la plaie. C'est toi qui pinailles :))Aegis a écrit:lorsque l'on te donne un coup de poignard, tu peux espérer que la plaie sois propre ensuite et cicatrisable...c'est à dire qu'il fait une incision normallement....
tsssssssssssssss si si si! c'est ce qui distingue le tueur occasionnel, de l'artiste poignardeur.
l'esthétique du crime... la poétique de la plaie...
ca c'est l'art!!!!!!!!!
Re: Exercice en direct : mercredi 19 Avril, 21h
ok me voici. Je me mets au travail!
Jonjon- Nombre de messages : 2908
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Re: Exercice en direct : mercredi 19 Avril, 21h
ok Jonjon!jonjon21 a écrit:ok me voici. Je me mets au travail!
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exercice en direct : mercredi 19 Avril, 21h
L'arme fatale 115
- Kris ?
- Oui ?
- Rien
Il m’énerve, il fait toujours ça. M’appeler puis se taire. Et chaque fois j’espère. Rien, il ne dit jamais rien. J’attends un « je t’aime », un « viens » ou même un « passe moi le sel », n’importe quoi. Mais il me regarde, sourit puis s’en va. J’en reste comme deux ronds de flan, chaque fois.
Et puis un jour il a parlé. C’était au printemps et la réplique lui est venue comme une poussée de bourgeons :
- Kris ?
- Oui ?
- Tu devrais pas manger entre les repas !
Là il aurait dû se taire. Parce que pour le coup, le flan, il se l’est prit pleine tête. Et lui d’ajouter :
- Enfin c’est pour toi que je dis ça…
Allez, savoir pourquoi, c’est comme si les le pollen lui donnait des ailes, il était lancé et plus rien ne pouvait l’arrêter.
- C’est vrai, le jour où tu verras plus tes pieds, même pas pour faire tes lacets, tu t’en voudras de pas m’avoir écouté !
Sauf que mon pied, je pouvais encore le voir et même lui envoyer pleine lucarne. J’ai mal visé, c’est parti à coté. Du coup il a continué :
- C’est vrai quoi, t’es quand même la seule fille que je connaisse qui ait de la cellulite autour des doigts !
Même le chat n’y croyait pas. Il était là à nous regarder, d’abord lui, puis moi, en attendant le coup décisif, un peu comme à Rolland Garros.
- Je te parie que dans moins de cinq ans t’auras de la culotte de cheval aux poignets.
Là, le temps s’est arrêté dans ma tête et j’ai réinventé la scène : J’étais Dark Vador en train de zigouiller Obi-Wan Kenobi à l’aide de mon sabre laser ultra puissant.
Mais pour de vrai, j’en avais pas de sabre laser alors j’ai reculé, un pas, peut-être deux ou trois et j’ai décidé que puisque sumo j’étais, il allait le sentir passer. J’y ai mis tous mes kilos et j’ai foncé. Il s’est pas relevé.
- Krissss ?
- Oui ?
- Tu me tues !
Re: Exercice en direct : mercredi 19 Avril, 21h
Le poète en bourreau
Un mot s’écroule, c’est un poids. Un corps qui s’affaisse dans sa sauce, la phrase. Un mot, un coup, un mot, un coup, un mot, un coup….
C’est l’écriture violence au cœur de la nuit. Un jet d’encre gicle comme le jus d’un cri : le poète martèle dans l’antre de la langue. C’est l’écriture-cri, l’écriture-corps, d’un Artaud le salaud le momo qui s’offre la jouissance pour ne pas que tout pourrisse et que les entrailles se transforment… en macchabée.
Pour ne pas se faire dévorer, bouffer, sucer, cager le radada dans l’orifice, il vocifère… et frappe, violente, agresse. Sans retenue.
Agitation de tout le corps dans le mot comme coup, entre jouissance et souffrance, malaxé dans l’effroi, pétri dans la chaux de l’angoisse, raboté dans l’extase.
C’est ça, Tzara, là, n’a pas tort : la parole se fait dans la bouche… dans la bouche où la langue s’agite comme un fouet à transpercer les veines d’impureté. Autrement dit, le dit, c’est le cri du désir.
Ou, celui du loup à sa lune.
L'atelier, c'est là, où l'homanimal travaille, la parole en bouche : elle se profère là, entre les dents, parmi les dépôts et les impuretés. Dans l’angoisse de son désir, elle avoue son châtiment, alors elle cingle à coups redoublés.
Le poète fait son chemin de croix, vers le continent englouti, au creux de l’opacité de son ventre. Tapi entre l’orifice et la surface, dans toute la palpitation de sa chair, il gémit. C’est un bourreau et lorsqu’il larde, impitoyable, son gémissement dit ce que sa victime tait.
A moins que ce ne soit l’inverse.
Dans sa forge, le poète, suppôt de Lucifer le Dionysos, est devenu loup et reste humain. Par son vitalisme, il transcende la souffrance, il l’éjecte comme une excrétion. Bourreau de la langue imposée, il est aussi, bourreau de lui-même.
Accrochés au soir de solitude, aux nuits Il disloque et se disloque parfois… dans cette longue traînée pour atteindre la vie, le sens dans l’existence. De traînée en traînée : celle du fouet, de la marque incisée sur lui, des milles langues de feux des lanières, comme pour un supplicié sur un chemin de croix….
Qu’il est.
Travailleur au cœur du brouillard, créateur dépouillé sur les rives du Sens Sensuel et Existentiel.
Par delà Beau et Laid, c’est l’esthétique du son et sens outrepassant dans son sifflement, les possessions assassines. Bourreau solitaire, il quête la rédemption dans l’effort de sa langue, dans un désir d’amour hors des malsanités de l’amour. Et il frappe à coups redoublés pour se percer un chemin parmi tout ça…
Tout ce galimatias
De futilités enchevêtrées.
si mort il y a, c’est celle tant de l’autre langage, que de lui-même, à ce supplicié volontaire.
Plus tard, il enfouira les cadavres, détritus éclaboussés hors de la lame de fond. Il enfouira, oui, toutes les complaisances, il creusera, là, une tombe pour les scories dont il se sera dépouillé, sous les coups de fouet de sa souffrance,
Il marquera et ensevelira pour n’être plus que l’humanité dressée au mât de son (dés)espoir animal.
Un mot s’écroule, c’est un poids. Un corps qui s’affaisse dans sa sauce, la phrase. Un mot, un coup, un mot, un coup, un mot, un coup….
C’est l’écriture violence au cœur de la nuit. Un jet d’encre gicle comme le jus d’un cri : le poète martèle dans l’antre de la langue. C’est l’écriture-cri, l’écriture-corps, d’un Artaud le salaud le momo qui s’offre la jouissance pour ne pas que tout pourrisse et que les entrailles se transforment… en macchabée.
Pour ne pas se faire dévorer, bouffer, sucer, cager le radada dans l’orifice, il vocifère… et frappe, violente, agresse. Sans retenue.
Agitation de tout le corps dans le mot comme coup, entre jouissance et souffrance, malaxé dans l’effroi, pétri dans la chaux de l’angoisse, raboté dans l’extase.
C’est ça, Tzara, là, n’a pas tort : la parole se fait dans la bouche… dans la bouche où la langue s’agite comme un fouet à transpercer les veines d’impureté. Autrement dit, le dit, c’est le cri du désir.
Ou, celui du loup à sa lune.
L'atelier, c'est là, où l'homanimal travaille, la parole en bouche : elle se profère là, entre les dents, parmi les dépôts et les impuretés. Dans l’angoisse de son désir, elle avoue son châtiment, alors elle cingle à coups redoublés.
Le poète fait son chemin de croix, vers le continent englouti, au creux de l’opacité de son ventre. Tapi entre l’orifice et la surface, dans toute la palpitation de sa chair, il gémit. C’est un bourreau et lorsqu’il larde, impitoyable, son gémissement dit ce que sa victime tait.
A moins que ce ne soit l’inverse.
Dans sa forge, le poète, suppôt de Lucifer le Dionysos, est devenu loup et reste humain. Par son vitalisme, il transcende la souffrance, il l’éjecte comme une excrétion. Bourreau de la langue imposée, il est aussi, bourreau de lui-même.
Accrochés au soir de solitude, aux nuits Il disloque et se disloque parfois… dans cette longue traînée pour atteindre la vie, le sens dans l’existence. De traînée en traînée : celle du fouet, de la marque incisée sur lui, des milles langues de feux des lanières, comme pour un supplicié sur un chemin de croix….
Qu’il est.
Travailleur au cœur du brouillard, créateur dépouillé sur les rives du Sens Sensuel et Existentiel.
Par delà Beau et Laid, c’est l’esthétique du son et sens outrepassant dans son sifflement, les possessions assassines. Bourreau solitaire, il quête la rédemption dans l’effort de sa langue, dans un désir d’amour hors des malsanités de l’amour. Et il frappe à coups redoublés pour se percer un chemin parmi tout ça…
Tout ce galimatias
De futilités enchevêtrées.
si mort il y a, c’est celle tant de l’autre langage, que de lui-même, à ce supplicié volontaire.
Plus tard, il enfouira les cadavres, détritus éclaboussés hors de la lame de fond. Il enfouira, oui, toutes les complaisances, il creusera, là, une tombe pour les scories dont il se sera dépouillé, sous les coups de fouet de sa souffrance,
Il marquera et ensevelira pour n’être plus que l’humanité dressée au mât de son (dés)espoir animal.
Re: Exercice en direct : mercredi 19 Avril, 21h
L'Evangile selon...
C’était jour de printemps sur le Mont du Calvaire. J’étais raide et vieilli par les ans, par les souffrances, par le dur labeur d’une existence cruelle et sans répit. Ces derniers jours avaient été les plus épuisants que j’aie jamais vécus. Je savais que ma fin était proche.
J’avais vu bien des misères, fait couler le sang sans jamais un remord. Jusque là, personne n’aurait cru que j’avais une âme, pas même moi. Lacérer les chairs, imprimer les corps d’une brûlure intense, avaient toujours suscité en moi le plaisir frustrant d’un orgasme impossible.
Cette brûlure intense me cuisait, aujourd’hui. Un soleil vif pour la saison mais un vent sourd, violent, me bousculait sans cesse.
Bientôt, je vivrais mon heure de gloire, mon apogée terrestre. Je donnerais les coups rythmant la fin d’un homme : Jésus de Nazareth, fils de Dieu. Cette homme, je m’en moquais, en réalité. De son nom aussi. Je savais juste que sa dépouille décimerait les foules d’un désespoir sans précédent, et que ce désespoir, j’y participerais un peu… Je ne transpercerais pas sa poitrine de mon fer, je n’assènerais pas de coup fatal sur son crâne.
Non, mais j’insinuerais en lui la souffrance gratuite, celle qui pousse le moribond d’une main en le retenant de l’autre… Il ne mourrait pas grâce à moi mais avec moi.
Je me laissai porter par les cris hystériques de la foule, apercevant vaguement sa silhouette sanguinolente déjà marquée de mes précédentes caresses. Je me suis souvent imaginé amant. Amant et bourreau.
Ma conscience se perd un peu parfois, je vous l’ai dit, je vieillis. Mes souvenirs s’arrachent à moi, mon corps se dessèche. C’est la fin. Je perds le fil de mes pensées…
Déjà il était sur sa croix.
Le coup devrait être violent à cette portée, je savais qu’il me briserait.
Je sentis une main me saisir, une poigne rude qui me broya. Je m’élançai et… contact. Frottement, chaleur et cris. Je glissai, serpentai, entraînant peau et poussière, sueur et sang, douleur et vie. Le sol, je touchai le sol. Et repartis. Ultime impact qui me déchira moi, cette fois. Je ne répondis plus à la main qui me guidait, mon corps s’était coupé en deux.
Je fus jeté au sol. Sans hésitation.
Et c’est là que je suis. Au pied d’une croix vide et solitaire. Un chien me mordille, je crois qu’il tente de me prendre dans sa gueule, peut-être est-ce le sang sur moi qui l’excite, qui stimule son appétit.
Après tout, c’est une belle fin.
Qu’il m’emmène. Qu’il m’emmène au loin….
C’était jour de printemps sur le Mont du Calvaire. J’étais raide et vieilli par les ans, par les souffrances, par le dur labeur d’une existence cruelle et sans répit. Ces derniers jours avaient été les plus épuisants que j’aie jamais vécus. Je savais que ma fin était proche.
J’avais vu bien des misères, fait couler le sang sans jamais un remord. Jusque là, personne n’aurait cru que j’avais une âme, pas même moi. Lacérer les chairs, imprimer les corps d’une brûlure intense, avaient toujours suscité en moi le plaisir frustrant d’un orgasme impossible.
Cette brûlure intense me cuisait, aujourd’hui. Un soleil vif pour la saison mais un vent sourd, violent, me bousculait sans cesse.
Bientôt, je vivrais mon heure de gloire, mon apogée terrestre. Je donnerais les coups rythmant la fin d’un homme : Jésus de Nazareth, fils de Dieu. Cette homme, je m’en moquais, en réalité. De son nom aussi. Je savais juste que sa dépouille décimerait les foules d’un désespoir sans précédent, et que ce désespoir, j’y participerais un peu… Je ne transpercerais pas sa poitrine de mon fer, je n’assènerais pas de coup fatal sur son crâne.
Non, mais j’insinuerais en lui la souffrance gratuite, celle qui pousse le moribond d’une main en le retenant de l’autre… Il ne mourrait pas grâce à moi mais avec moi.
Je me laissai porter par les cris hystériques de la foule, apercevant vaguement sa silhouette sanguinolente déjà marquée de mes précédentes caresses. Je me suis souvent imaginé amant. Amant et bourreau.
Ma conscience se perd un peu parfois, je vous l’ai dit, je vieillis. Mes souvenirs s’arrachent à moi, mon corps se dessèche. C’est la fin. Je perds le fil de mes pensées…
Déjà il était sur sa croix.
Le coup devrait être violent à cette portée, je savais qu’il me briserait.
Je sentis une main me saisir, une poigne rude qui me broya. Je m’élançai et… contact. Frottement, chaleur et cris. Je glissai, serpentai, entraînant peau et poussière, sueur et sang, douleur et vie. Le sol, je touchai le sol. Et repartis. Ultime impact qui me déchira moi, cette fois. Je ne répondis plus à la main qui me guidait, mon corps s’était coupé en deux.
Je fus jeté au sol. Sans hésitation.
Et c’est là que je suis. Au pied d’une croix vide et solitaire. Un chien me mordille, je crois qu’il tente de me prendre dans sa gueule, peut-être est-ce le sang sur moi qui l’excite, qui stimule son appétit.
Après tout, c’est une belle fin.
Qu’il m’emmène. Qu’il m’emmène au loin….
Re: Exercice en direct : mercredi 19 Avril, 21h
Comme dh'ab, vous commente plus tard. Bonne nuit et merci!!!
Re: Exercice en direct : mercredi 19 Avril, 21h
Les voyages spatio-temporels ne sont plus ce qu'ils étaient.
De Star Trek, les concepteurs de la mission ont surtout retenu le juste-au-corps fluo et le collant moule-bite du capitaine Kirk. Même les Centauriens trouvent ça ringard, c'est dire. Pour le sabre laser, on peut se gratter. A la fin de l'année, il n'y a plus de budget, c'est limite s'ils ne vous envoient pas combattre les droïdes avec des arcs à flèches. Alors ils m'ont filé un couteau, en triplextron il paraît. Triplextron, je me marre, encore une hallucination expérimentale, elle est arrivée complètement ondulée, leur lame.
Je vais encore passer pour un con si un Centaurien me propose de partager son saucisson de gnouf, à couper mes rondelles de traviole. C'est ça ma mission, rapporter du gnouf. Un gnouf mort, en entier. Paraît que ça pourrait remplacer à la fois le lapin, le cochon et le steak, ce qui à terme serait plus économique. Ca a beau être un animal pacifique, le gnouf, en tuer un à mains nues avec un couteau tordu, la vache, ça va pas être de la tarte.
En arrivant, je suis tombé sur Krzz, un vieux pote. Retrouvailles. On s'est donné l'accolade, on a partagé une coupette d'alcool local, un truc violet phosphorescent qui vous dézingue la tête. Ils savent faire que ça, les Centauriens, boire, bouffer, baiser. Et la façon dont ils baisent, je vous dis même pas, c'est vraiment trop dégueulasse. N'empêche que je ne sais pas laquelle des deux civilisations, la leur ou la notre, est la plus dégénérée. Ca excite un peu les mecs de chez nous de les voir comme ça, l'image de l'extraterrestre en a pris un coup, mais de toutes façons, ils sont pas fichus de nous envoyer ailleurs alors...
On a un peu abusé sur la boisson. Krzz s'est encore foutu de ma gueule, moi de la sienne à cause de ses poils dans les oreilles, et quand il a vu mon couteau tordu, il s'est marré pour de bon, il l'a balancé et là, paf, la chance, il a eu un gnouf qui passait juste au milieu des quatres yeux.
Mission accomplie. Krzz m'a proposé un autre verre pour fêter ça avant que je m'en aille. Un de ces quatre, je sens que je vais rester là-bas pour de bon.
De Star Trek, les concepteurs de la mission ont surtout retenu le juste-au-corps fluo et le collant moule-bite du capitaine Kirk. Même les Centauriens trouvent ça ringard, c'est dire. Pour le sabre laser, on peut se gratter. A la fin de l'année, il n'y a plus de budget, c'est limite s'ils ne vous envoient pas combattre les droïdes avec des arcs à flèches. Alors ils m'ont filé un couteau, en triplextron il paraît. Triplextron, je me marre, encore une hallucination expérimentale, elle est arrivée complètement ondulée, leur lame.
Je vais encore passer pour un con si un Centaurien me propose de partager son saucisson de gnouf, à couper mes rondelles de traviole. C'est ça ma mission, rapporter du gnouf. Un gnouf mort, en entier. Paraît que ça pourrait remplacer à la fois le lapin, le cochon et le steak, ce qui à terme serait plus économique. Ca a beau être un animal pacifique, le gnouf, en tuer un à mains nues avec un couteau tordu, la vache, ça va pas être de la tarte.
En arrivant, je suis tombé sur Krzz, un vieux pote. Retrouvailles. On s'est donné l'accolade, on a partagé une coupette d'alcool local, un truc violet phosphorescent qui vous dézingue la tête. Ils savent faire que ça, les Centauriens, boire, bouffer, baiser. Et la façon dont ils baisent, je vous dis même pas, c'est vraiment trop dégueulasse. N'empêche que je ne sais pas laquelle des deux civilisations, la leur ou la notre, est la plus dégénérée. Ca excite un peu les mecs de chez nous de les voir comme ça, l'image de l'extraterrestre en a pris un coup, mais de toutes façons, ils sont pas fichus de nous envoyer ailleurs alors...
On a un peu abusé sur la boisson. Krzz s'est encore foutu de ma gueule, moi de la sienne à cause de ses poils dans les oreilles, et quand il a vu mon couteau tordu, il s'est marré pour de bon, il l'a balancé et là, paf, la chance, il a eu un gnouf qui passait juste au milieu des quatres yeux.
Mission accomplie. Krzz m'a proposé un autre verre pour fêter ça avant que je m'en aille. Un de ces quatre, je sens que je vais rester là-bas pour de bon.
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Re: Exercice en direct : mercredi 19 Avril, 21h
Ahahahah Sahkti, quelle chute!
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Re: Exercice en direct : mercredi 19 Avril, 21h
j'ai pensé à toi en l'écrivant :))Loupbleu a écrit:Ahahahah Sahkti, quelle chute!
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Re: Exercice en direct : mercredi 19 Avril, 21h
Ca vous a inspiré le sang on dirait!
Loup t'as été les pécher où tes gnoufs?
Loup t'as été les pécher où tes gnoufs?
Re: Exercice en direct : mercredi 19 Avril, 21h
Je crois que c'est ça qu'ils nous servent le midi à la cantine :-)Krystelle a écrit:Ca vous a inspiré le sang on dirait!
Loup t'as été les pécher où tes gnoufs?
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Re: Exercice en direct : mercredi 19 Avril, 21h
New York, été 1987
Au loin, sur bitume fumant avance une Mercedes Benz noire, rutilante, berline 6 portes 6 roues si tellement bien chaloupée que l’on se croirait dans un film genre : va se passer quelque chose.
Au coin de la rue, le bazooka de Joe – comme il aime à l’appeler — sort de sa braguette, accompagné d’un billet de 20.
Deux minutes plus tard la Mercedes Benz rutilante berline 6 portes 6 roues si tellement bien chaloupée, en rejoint une autre.
Il remonte sa braguette
Rien ne se passe
Ni ne passe
Sauf le temps
Pendant lequel les Mercedez Benz font la queue
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 60
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct : mercredi 19 Avril, 21h
KRYS: ha ha j'aime beaucoup l'humour vachard de ton texte et la violence sourde qu'il contient. Par contre, je me serais volontiers passée des trois dernières lignes et en serais restée à "releva".
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct : mercredi 19 Avril, 21h
AEGIS: Je te lis et je lis Marcel Moreau, Tristan Tzara, Werner Renfer, voire même un peu de René Char lorsqu'il s'envole en de longues épopées lyriques. Alors pour sûr, j'aime bien, voilà, pas grand chose d'autre à dire.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct : mercredi 19 Avril, 21h
BLUE: quel changement de registre! Un ton grave, presque désespéré, c'est peu courant chez toi. Une écriture de belle qualité, un rythme fluide et toute cette force qui se dégage de ton texte. Bravo!
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct : mercredi 19 Avril, 21h
Tranche ma pomme, stentor,
Poignarde mon coeur, sale homme,
Malais poignard, malin porc
Je ne suis pas mort, magnum.
La détente et l’inconfort
Le coup part, l’assassin tombe
Le goût âpre de la mort
Et l’absence des colombes.
J’étrangle mon poignard et
La lame me mord, je saigne
Mes plaies se mettent à pleurer
Et dans mon chagrin je baigne.
Promets-moi de me venger
Ma douce et belle Ophélie
Prends garde à tous les dangers
Aux coeurs noircis de folie.
Prends ce poignard et pour moi
Transperce le coeur de l’homme
Qui gît là-bas mort déjà
Et laisse pleurer ses paumes.
Poignarde mon coeur, sale homme,
Malais poignard, malin porc
Je ne suis pas mort, magnum.
La détente et l’inconfort
Le coup part, l’assassin tombe
Le goût âpre de la mort
Et l’absence des colombes.
J’étrangle mon poignard et
La lame me mord, je saigne
Mes plaies se mettent à pleurer
Et dans mon chagrin je baigne.
Promets-moi de me venger
Ma douce et belle Ophélie
Prends garde à tous les dangers
Aux coeurs noircis de folie.
Prends ce poignard et pour moi
Transperce le coeur de l’homme
Qui gît là-bas mort déjà
Et laisse pleurer ses paumes.
Jonjon- Nombre de messages : 2908
Age : 40
Date d'inscription : 21/12/2005
Re: Exercice en direct : mercredi 19 Avril, 21h
LOUP: Hahahahahaha!!! c'est super drôle ton texte, et pas que pour l'hommage rendu au collant moule-bite qui me fera toujours marrer. Plein de bonnes trouvailles, un ton léger, ça fait du bien!
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct : mercredi 19 Avril, 21h
YALI: suis pas sûre d'avoir tout compris... (honte à moi!!!) Mais il y a une belle ambiance qui se dégage, une atmosphère particulière.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct : mercredi 19 Avril, 21h
Sahkti: Quel beau texte! J'aime spécialement les parties sur Jacques Prévert, Jacques Brel, et sur Chirac. Belle critique, bien amenée, bien écrite. Je crois que c'est un texte qui vaudrait la peine d'être développé parce que c'est du très bon Sahkti!
Krystelle : C'est bien, y'a de l'humour. J'ai un peu moins aimé comment tu as inséré le sabre laser. Mais c'est peut-être parce que je ne suis tout simplement pas un fan de Star Wars.
Aegis: T'es tout un phénomène Aegis! Tu as ton style à toi, tu as trouvé ta voix et ça je trouve ça chouette parce que moi je la cherche encore. J'ai pas tout compris, mais j'ai trouvé ça très très beau!
Bluewitch: C'est bien aussi. Je ne cris pas au génie, mais pour un exo c'est très bien. Ça manque un peu de développement par contre.
Loupbleu: Ils ont des sabres laser dans Star Trek aussi? C'est bien que tu te sois plongé complètement dans cet univers plutôt que de glisser un peu maladroitement le sabre laser dans un texte "réaliste".
Yali: Tu aimes le bref, moi un peu moins. La plupart aiment ton bref, moi un peu moins. Mais je vois la qualité de l'écriture, le dépouillement et l'humour. Toi aussi tu as ton style à toi. On ne peut pas plaire à tout le monde, c'est la dure loi de la littérature.
Krystelle : C'est bien, y'a de l'humour. J'ai un peu moins aimé comment tu as inséré le sabre laser. Mais c'est peut-être parce que je ne suis tout simplement pas un fan de Star Wars.
Aegis: T'es tout un phénomène Aegis! Tu as ton style à toi, tu as trouvé ta voix et ça je trouve ça chouette parce que moi je la cherche encore. J'ai pas tout compris, mais j'ai trouvé ça très très beau!
Bluewitch: C'est bien aussi. Je ne cris pas au génie, mais pour un exo c'est très bien. Ça manque un peu de développement par contre.
Loupbleu: Ils ont des sabres laser dans Star Trek aussi? C'est bien que tu te sois plongé complètement dans cet univers plutôt que de glisser un peu maladroitement le sabre laser dans un texte "réaliste".
Yali: Tu aimes le bref, moi un peu moins. La plupart aiment ton bref, moi un peu moins. Mais je vois la qualité de l'écriture, le dépouillement et l'humour. Toi aussi tu as ton style à toi. On ne peut pas plaire à tout le monde, c'est la dure loi de la littérature.
Jonjon- Nombre de messages : 2908
Age : 40
Date d'inscription : 21/12/2005
Re: Exercice en direct : mercredi 19 Avril, 21h
il a dit qu'il avait un blème, en début d'exoKrystelle a écrit:on a perdu Mentor dans la bataille?
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct : mercredi 19 Avril, 21h
C'était amusant cet exo Sahkti! Merci beaucoup!
Jonjon- Nombre de messages : 2908
Age : 40
Date d'inscription : 21/12/2005
Re: Exercice en direct : mercredi 19 Avril, 21h
Est-ce que je suis le seul qui a fait de la pouésie?
Jonjon- Nombre de messages : 2908
Age : 40
Date d'inscription : 21/12/2005
Re: Exercice en direct : mercredi 19 Avril, 21h
JONJON: Une poésie très particulière, dont la fin me paraît meilleure que le début qui comporte certaines maladresses de rythme. Il y a de la vivacité, quelques belles réparties et un ton lyrique que j'aime bien. Peut-être juste le sentiment que c'est écrit trop vite, un peu bâclé, question de temps, sans doute.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct : mercredi 19 Avril, 21h
on dirait bien, mais il me semble que chaque texte a un style très particulier, c'est frappant cette fois.jonjon21 a écrit:Est-ce que je suis le seul qui a fait de la pouésie?
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct : mercredi 19 Avril, 21h
Sahkti a écrit:on dirait bien, mais il me semble que chaque texte a un style très particulier, c'est frappant cette fois.jonjon21 a écrit:Est-ce que je suis le seul qui a fait de la pouésie?
Oui, c'est vrai.
Jonjon- Nombre de messages : 2908
Age : 40
Date d'inscription : 21/12/2005
Re: Exercice en direct : mercredi 19 Avril, 21h
A demain et merci de votre participation!
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
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