AVENT: Le cadeau du dernier courant
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AVENT: Le cadeau du dernier courant
Est-ce qu’un Noël Parisien ressemble à un Noël Londonien… ?
Il fait froid. Trop froid. J’ai l’impression de me transformer en statue de glace.
Peut-être pour ça que les gens ne tournent plus la tête, j’ai déjà disparu ?
Comme toi, ton image… je te retiens par la Manche, mais tu t’enfuis comme un cours d’eau pour te déverser dans l’oubli.
Tu chutes comme tout mon passé, tu t’en vas en cascade, tu aurais pu revenir au moins pour Noël, j’aurais cru à ton visage, ton corps, je l’aurais assis prés de moi, dans ma tête, et j’aurais souris intérieurement. Je t’aurais parlé. Mais je ne te vois plus, je n’imagine plus rien.
Juste le souvenir d’un Noël, et je ne sais plus si je l’ai rêvé où s’il s’est produit, je ne sais même plus si je t’ai rêvé où si tu m’as aimé.
Alors je reprends mon cadeau, le remballe, parce que c’est Noël, et qu’un Noël sans cadeau ce n’est pas Noël, et puis même si le paquet est le même depuis six, sept, huit ans, et bien c’est comme si tu me l’offrais une nouvelle fois. Et là je me souviens. Comme un conte que l’on n’oublie pas, je me rappelle ta voix. Quelques mots. Et ça c’est un beau cadeau.
Il est 23h45, Noël approche à grand pas enneigé, je suis encore sous un pont, les yeux dans l’eau, pour être toujours au plus prés de toi. Si j’envoie un bout du papier cadeau peut-être qu’il arrivera jusque tout là-bas ? Je pourrais griffonné quelque mots, qu’ils se diluent dans l’eau pour arriver par n’importe quel courant. Alors tu sauras que je suis ici, pas loin. Une bouteille à la mer sans bulle de vie, champagnisée à la folie, étiquetée au manque.
Il faut que je me dépêche, bien refaire le paquet, sinon ce n’est pas un vrai Noël, non, il faut que tout soit parfait… du ruban ! Je n’ai pas de ruban ?! Tant pis un lacet fera l’affaire, c’est joli un lacet. Oui, c’est très bien comme ça. Encore cinq minutes et je pourrais ouvrir mon cadeau.
En attendant, j’essaye de faire des ricochets, en vain, on dirait que la pierre préfère couler. C’est triste une pierre qui n’arrive pas à remonter à la surface.
Tout se trouble autour d’elle. Comme une onde surnaturelle qui joue sur l’eau.
Et puis on dirait que les lumières se chamaillent, qu’elles se déforment, qu’un nouveau monde s’ouvre à mes yeux. Une illusion. Il me suffit de les relever pour voir que rien à changer, que le pont est encore au dessus de ma tête, qu’il ne relie à rien , que je ne peux pas l’emprunter. Mais quelques secondes ailleurs ça fait moins de temps ici. Alors je continue à regarder, à troubler la réalité. D’après l’horloge de l’église, il me reste une minute avant d’ouvrir mon cadeau. J’ai envie de dénouer le lacet mais non, avant Noël ce n’est pas Noël.
Ma montre indique minuit moins cinq. Je ne suis jamais à l’heure, ça me donne l’impression de retarder le présent. Je crois que ça ne marche pas. Mais bon.
Il fait toujours froid. Trop froid. J’ai l’impression de glacer sur place. Je sens mon corps s’engourdir. Mais c’est normal quand il fait froid, hein ?
- ah ça y’est !
Les cloches sonnent.
Il est enfin minuit… je dénoue le lacet et le fil de ma pensée, parce que je sens que tout s’embrouille. Mes mains semblent se débrouiller plutôt bien, j’arrache le papier comme je peux et vois enfin apparaître la petite boîte de carton. J’ouvre délicatement…
- ahhhh…
Le coffret de bois sombre est en parfait état, je l’ouvre, mange le tout des yeux. La danseuse est toujours à sa place. Sculptée de main divine, prototype de l’humain, essai inespéré aux contours et au nu parfait, vêtue d’un seul drap de verre.
Cette boîte, c’est bien d’ailleurs la seule chose qui n’ait jamais bougé dans ma vie. Alors que si j’y réfléchis, le verre, ça casse. Oui, mais ça ne se raye pas, ça ne s’effrite pas. Sauf avec un diamant. M’enfin me trimballer sous les ponts avec un diamant, ça ferait un peu précieuse.
Et puis les cailloux c’est bien moins dangereux pour elle. Moins de chance de l’abîmer.
Je détourne un peu mes yeux, je sens mes pensées qui se bousculent. J’essaye de me frayer un chemin pour rester lucide. J’essaye aussi de garder le contrôle de mes doigts, pour actionner la musique. Et puis m’évader avec ce cadeau de Noël intemporel, voyager avec les notes de verres qui s’entrechoquent, qui rythment la nuit. Qui rythme ma nuit. Un peu de gaieté, de larmes bariolées pour pleurer sur mes souvenirs que je perds peu à peu. Oui, parce que c’est Noël, alors si je pleure, il faut au moins que ce soit en couleur.
Il fait si froid, que je vais me laisser bercer par la mélodie, et fermer les yeux, tout doucement, jusqu’à temps que je m’endorme. Juste une vague de souvenir, comme un conte avant de dormir. Un conte de Noël.
Allez, tourne encore.
Ça y’est, je le revois… ton visage, ton expression malicieuse, ta voix qui fredonne l’air pendant que je m’émerveille de l’objet, en fait le tour avec mes yeux, et fait le tour de toi avec mes bras.
Ça y’est, je les revois nos années qui défilent comme un film accéléré, comme une bobine noire qui s’arrête avec fracas sur le mot fin. Mais je ne vois toujours pas comment nous avons pu en arriver là. Comment j’ai pu débarquer ici sans jamais avoir pris le large.
Et le froid m’emporte, coule dans mon corps, transforme l’eau en glace, emprisonne mes membres.
Et la musique me porte, l’eau du pont se trouble de nouveau, la bouteille champagnisée à la folie, je l’ai déversée sur ma vie. Les dernières bulles de souvenirs éclatent, libèrent au ciel ce qu’il reste de moi.
Et les cloches résonnent comme pour sonner la fin, heureux mariage avec la mort. La danceuse s’envole dans un bruit de verre brisé, l’eau du pont me tend la main vers son monde reflété d’illusion, il est temps de retourner aux sources…
Quelque part entre mes souvenirs en cascade, la Manche qui nous sépare, le courant qui te porte, celui qui me noie. Oui quelque part par là, où il fait un peu moins froid.
Il fait froid. Trop froid. J’ai l’impression de me transformer en statue de glace.
Peut-être pour ça que les gens ne tournent plus la tête, j’ai déjà disparu ?
Comme toi, ton image… je te retiens par la Manche, mais tu t’enfuis comme un cours d’eau pour te déverser dans l’oubli.
Tu chutes comme tout mon passé, tu t’en vas en cascade, tu aurais pu revenir au moins pour Noël, j’aurais cru à ton visage, ton corps, je l’aurais assis prés de moi, dans ma tête, et j’aurais souris intérieurement. Je t’aurais parlé. Mais je ne te vois plus, je n’imagine plus rien.
Juste le souvenir d’un Noël, et je ne sais plus si je l’ai rêvé où s’il s’est produit, je ne sais même plus si je t’ai rêvé où si tu m’as aimé.
Alors je reprends mon cadeau, le remballe, parce que c’est Noël, et qu’un Noël sans cadeau ce n’est pas Noël, et puis même si le paquet est le même depuis six, sept, huit ans, et bien c’est comme si tu me l’offrais une nouvelle fois. Et là je me souviens. Comme un conte que l’on n’oublie pas, je me rappelle ta voix. Quelques mots. Et ça c’est un beau cadeau.
Il est 23h45, Noël approche à grand pas enneigé, je suis encore sous un pont, les yeux dans l’eau, pour être toujours au plus prés de toi. Si j’envoie un bout du papier cadeau peut-être qu’il arrivera jusque tout là-bas ? Je pourrais griffonné quelque mots, qu’ils se diluent dans l’eau pour arriver par n’importe quel courant. Alors tu sauras que je suis ici, pas loin. Une bouteille à la mer sans bulle de vie, champagnisée à la folie, étiquetée au manque.
Il faut que je me dépêche, bien refaire le paquet, sinon ce n’est pas un vrai Noël, non, il faut que tout soit parfait… du ruban ! Je n’ai pas de ruban ?! Tant pis un lacet fera l’affaire, c’est joli un lacet. Oui, c’est très bien comme ça. Encore cinq minutes et je pourrais ouvrir mon cadeau.
En attendant, j’essaye de faire des ricochets, en vain, on dirait que la pierre préfère couler. C’est triste une pierre qui n’arrive pas à remonter à la surface.
Tout se trouble autour d’elle. Comme une onde surnaturelle qui joue sur l’eau.
Et puis on dirait que les lumières se chamaillent, qu’elles se déforment, qu’un nouveau monde s’ouvre à mes yeux. Une illusion. Il me suffit de les relever pour voir que rien à changer, que le pont est encore au dessus de ma tête, qu’il ne relie à rien , que je ne peux pas l’emprunter. Mais quelques secondes ailleurs ça fait moins de temps ici. Alors je continue à regarder, à troubler la réalité. D’après l’horloge de l’église, il me reste une minute avant d’ouvrir mon cadeau. J’ai envie de dénouer le lacet mais non, avant Noël ce n’est pas Noël.
Ma montre indique minuit moins cinq. Je ne suis jamais à l’heure, ça me donne l’impression de retarder le présent. Je crois que ça ne marche pas. Mais bon.
Il fait toujours froid. Trop froid. J’ai l’impression de glacer sur place. Je sens mon corps s’engourdir. Mais c’est normal quand il fait froid, hein ?
- ah ça y’est !
Les cloches sonnent.
Il est enfin minuit… je dénoue le lacet et le fil de ma pensée, parce que je sens que tout s’embrouille. Mes mains semblent se débrouiller plutôt bien, j’arrache le papier comme je peux et vois enfin apparaître la petite boîte de carton. J’ouvre délicatement…
- ahhhh…
Le coffret de bois sombre est en parfait état, je l’ouvre, mange le tout des yeux. La danseuse est toujours à sa place. Sculptée de main divine, prototype de l’humain, essai inespéré aux contours et au nu parfait, vêtue d’un seul drap de verre.
Cette boîte, c’est bien d’ailleurs la seule chose qui n’ait jamais bougé dans ma vie. Alors que si j’y réfléchis, le verre, ça casse. Oui, mais ça ne se raye pas, ça ne s’effrite pas. Sauf avec un diamant. M’enfin me trimballer sous les ponts avec un diamant, ça ferait un peu précieuse.
Et puis les cailloux c’est bien moins dangereux pour elle. Moins de chance de l’abîmer.
Je détourne un peu mes yeux, je sens mes pensées qui se bousculent. J’essaye de me frayer un chemin pour rester lucide. J’essaye aussi de garder le contrôle de mes doigts, pour actionner la musique. Et puis m’évader avec ce cadeau de Noël intemporel, voyager avec les notes de verres qui s’entrechoquent, qui rythment la nuit. Qui rythme ma nuit. Un peu de gaieté, de larmes bariolées pour pleurer sur mes souvenirs que je perds peu à peu. Oui, parce que c’est Noël, alors si je pleure, il faut au moins que ce soit en couleur.
Il fait si froid, que je vais me laisser bercer par la mélodie, et fermer les yeux, tout doucement, jusqu’à temps que je m’endorme. Juste une vague de souvenir, comme un conte avant de dormir. Un conte de Noël.
Allez, tourne encore.
Ça y’est, je le revois… ton visage, ton expression malicieuse, ta voix qui fredonne l’air pendant que je m’émerveille de l’objet, en fait le tour avec mes yeux, et fait le tour de toi avec mes bras.
Ça y’est, je les revois nos années qui défilent comme un film accéléré, comme une bobine noire qui s’arrête avec fracas sur le mot fin. Mais je ne vois toujours pas comment nous avons pu en arriver là. Comment j’ai pu débarquer ici sans jamais avoir pris le large.
Et le froid m’emporte, coule dans mon corps, transforme l’eau en glace, emprisonne mes membres.
Et la musique me porte, l’eau du pont se trouble de nouveau, la bouteille champagnisée à la folie, je l’ai déversée sur ma vie. Les dernières bulles de souvenirs éclatent, libèrent au ciel ce qu’il reste de moi.
Et les cloches résonnent comme pour sonner la fin, heureux mariage avec la mort. La danceuse s’envole dans un bruit de verre brisé, l’eau du pont me tend la main vers son monde reflété d’illusion, il est temps de retourner aux sources…
Quelque part entre mes souvenirs en cascade, la Manche qui nous sépare, le courant qui te porte, celui qui me noie. Oui quelque part par là, où il fait un peu moins froid.
Re: AVENT: Le cadeau du dernier courant
J'aime beaucoup l'idée du cadeau perpétuellement emballé et déballé chaque noël en souvenir de l'être aimé. Il y a beaucoup de jolies choses dans ce conte. Il laisse comme un vague à l'âme...
Parfois, je trouve que tu es à la limite du "trop", trop insistant, trop morose... C'est un peu comme si je ressortais accablée par ce texte.
Mais, je le redis, un joli conte malgré tout. Une belle prose en devenir.
Parfois, je trouve que tu es à la limite du "trop", trop insistant, trop morose... C'est un peu comme si je ressortais accablée par ce texte.
Mais, je le redis, un joli conte malgré tout. Une belle prose en devenir.
Re: AVENT: Le cadeau du dernier courant
Triste conte de Noël, c'est pas un scoop! Mais alors si bien écrit. Oui, ta prose est superbe Lyra. Pas de doute, tu progresses à grands pas.
Une seule expression m'a heurté: "jusqu'à temps que". Ca se dit ça? Jamais entendu. Mais peut-être après tout.
Oui, de bien belles phrases pleines de sens pour cette solitude assumée et ces souvenirs récurrents d'année en année.
Enfin, je sors de ma lecture, le sourcil tombant... Je vais aller chercher quelques blagues à poster pour retrouver mon sourire...
;-)
Merci Lyra
Une seule expression m'a heurté: "jusqu'à temps que". Ca se dit ça? Jamais entendu. Mais peut-être après tout.
Oui, de bien belles phrases pleines de sens pour cette solitude assumée et ces souvenirs récurrents d'année en année.
Enfin, je sors de ma lecture, le sourcil tombant... Je vais aller chercher quelques blagues à poster pour retrouver mon sourire...
;-)
Merci Lyra
Dernière édition par le Lun 19 Déc 2005 - 14:16, édité 1 fois
Re: AVENT: Le cadeau du dernier courant
"Jusqu'à temps que" je le dis trés souvent et l'entends, mais peut-être que ça se dit suivant les régions ? Ou peut-être que ce n'est pas français mais que c'est devenu une expression dans le langage courant ? Ou peut-être que j'ai rêvé ? :0))
Je ne peux pas te dire Mentor, ça reste à vérifier, je le dis réguliérement, mais ce n'est peut-être pas correct pour autant !
Merci pour vos commentaires !
Je ne peux pas te dire Mentor, ça reste à vérifier, je le dis réguliérement, mais ce n'est peut-être pas correct pour autant !
Merci pour vos commentaires !
Re: AVENT: Le cadeau du dernier courant
Ouais, faudrait vraiment que Provis se décide à créer un forum BON USAGE du français, non? ;-)
Re: AVENT: Le cadeau du dernier courant
"Je te retiens par la Manche", "Une bouteille à la mer sans bulle de vie"... Autant d'expressions que j'ai apprécié en suivant le cours de ton texte. Un texte d'où s'échappe une douce mélancolie et une tristesse infinie. J'ai bien aimé égalment cette idée du cadeau que l'on ouvre chaque année le même en souvenir de ce temps où l'être aimé était là pour partager le moment. Me reste quand même l'impression d'un ressassement qui finit par peser un peu.. Mais très bon texte Lyra!
Nothingman- Nombre de messages : 747
Age : 44
Localisation : diabolo menthe
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: AVENT: Le cadeau du dernier courant
Ah c'est magnifique Lyra !
C'est un récit inspiré, bien construit, très très bien écrit.
Avec une cadence précipitée juste avant minuit. Et puis comme un rêve quand le cadeau est ouvert. Et puis tous ces souvenirs qui se bousculent dans la mémoire, c'est plein d'émotion et de poésie avec un côté irréel ; on ne sait plus très bien si on est dans la réalité ou dans le rêve.
Et puis l'idée, ce que tu racontes, est bien imaginé et tu fais bien passer tes émotions ; c'est, comme presque tous tes textes, de première qualité.
C'est un récit inspiré, bien construit, très très bien écrit.
Avec une cadence précipitée juste avant minuit. Et puis comme un rêve quand le cadeau est ouvert. Et puis tous ces souvenirs qui se bousculent dans la mémoire, c'est plein d'émotion et de poésie avec un côté irréel ; on ne sait plus très bien si on est dans la réalité ou dans le rêve.
Et puis l'idée, ce que tu racontes, est bien imaginé et tu fais bien passer tes émotions ; c'est, comme presque tous tes textes, de première qualité.
Saint Jean-Baptiste- Nombre de messages : 440
Localisation : Ottignies Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: AVENT: Le cadeau du dernier courant
Le début m'a moins plu parce que j'y ai senti la poésie qu'on a voulu mettre en prose, cette ronde des mots rendus chantants mais ça sonne un peu faux, une impression d'écriture pas vraiment réelle, enfin un truc bizarre quoi
Arrive le monologue sur Noël, sur le plaisir d'ouvrir, sur l'attente de minuit et cela est très beau, bien écrit, même si parfois un peu répétitif (puis quelques fautes monstrueuses d'orthographe, Lyra!!)
Elle ouvre son cadeau, elle regarde, elle écoute, fait tourner. La danseuse comme les mots dans sa tête. Moi je me serais arrêtée au moment de minuit qui sonne, de l'ouverture, des souvenirs qui rejaillissent. je n'aurais pas ajouté ce paragraphe qui me semble superflu sur le comment du pourquoi, ça n'apporte pas grand chose. Donc voilà, début moyen, fin à supprimer et milieu excellent
Arrive le monologue sur Noël, sur le plaisir d'ouvrir, sur l'attente de minuit et cela est très beau, bien écrit, même si parfois un peu répétitif (puis quelques fautes monstrueuses d'orthographe, Lyra!!)
Elle ouvre son cadeau, elle regarde, elle écoute, fait tourner. La danseuse comme les mots dans sa tête. Moi je me serais arrêtée au moment de minuit qui sonne, de l'ouverture, des souvenirs qui rejaillissent. je n'aurais pas ajouté ce paragraphe qui me semble superflu sur le comment du pourquoi, ça n'apporte pas grand chose. Donc voilà, début moyen, fin à supprimer et milieu excellent
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: AVENT: Le cadeau du dernier courant
Monologue d'une voix intérieure... qui, j'ai trouvé, fonctionnerait presque comme un poème.
C'est triste ton conte. A la place du narrateur deux options :
- monter sur le pont et se jeter.
- faire la Manche
C'est triste ton conte. A la place du narrateur deux options :
- monter sur le pont et se jeter.
- faire la Manche
Invité- Invité
Re: AVENT: Le cadeau du dernier courant
Ca m'a beaucoup touchée. Je me suis demandée tout le texte ce qui avait bien pu se passer. Tu as une façon d'effleurer les raisons, d'approcher les réponses sans les donner complètement qui confère à ton histoire un charme particulier. Je me demande toujours d'ailleur ce qui s'est vraiment passé...
Je ne m'attendais pas vraiment au suicide final : je ne pensais pas que tu irais jusque là. La jeune fille ayant déjà passé un certain nombres d'années seule je ne m'attendais pas à ce qu'elle en finisse maintenant avec la vie. Ta fin est pourtant amenée et contée avec délicatesse mais j'attendais quelque chose de diférent pour une fois.
Mais bon, ce détail mis à part ton texte est vraiment beau, sensible et touchant. Bravo.
Je ne m'attendais pas vraiment au suicide final : je ne pensais pas que tu irais jusque là. La jeune fille ayant déjà passé un certain nombres d'années seule je ne m'attendais pas à ce qu'elle en finisse maintenant avec la vie. Ta fin est pourtant amenée et contée avec délicatesse mais j'attendais quelque chose de diférent pour une fois.
Mais bon, ce détail mis à part ton texte est vraiment beau, sensible et touchant. Bravo.
Kicilou- Nombre de messages : 290
Localisation : île de france
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: AVENT: Le cadeau du dernier courant
C'est à la fois extrêmement bien écrit et émouvant, Lyra. Tu as su allier à merveille le soin de l'écriture et les émotions que ton texte dégage. Il y a des trouvailles à chaque coin de phrase, des expressions qui ne font que rehausser la beauté de ton texte, c'est vraiment touchant. Très beau texte Lyra, de ceux que je me rappellerai
Giny- Nombre de messages : 1802
Age : 36
Localisation : Dijon
Date d'inscription : 14/12/2005
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