Arielle et Téo
+3
Chako Noir
mentor
Chilango Vorace
7 participants
Page 1 sur 1
Arielle et Téo
Chap 1.
Elle portait le nom d’une marque connue de lessive en boite et avait décidé, à l’approche de ses 28 ans, de remédier à cela.
En réalité, l’initiative ne venait pas d’elle (Arielle, qui était née au Mans avec les cheveux écarlates et le nez joliment busqué, n’aurait pas osé contredire son père, un sarthois bon vivant qui maniait talentueusement le calembour, ni offensé sa grand-mère dont elle avait malheureusement hérité le prénom) mais du jeune Téo Adrianssen qu’elle avait, deux mois plus tôt, inopinément rencontré et avec lequel elle s’était liée d’un Amour si encombrant et si absolu qu’il ne lui laissait, presque, plus la moindre marge de réflexion personnelle. Le jeune Téo, salarié comblé de la Sarthoise de Statistique, plus jeune ex-maoïste de l’hexagone et, probablement, du continent, pétri de militantisme écologiste jusqu’au choix de ses cigarettes, de ses ampoules électriques et de ses coupes de cheveux, distribuait tous les dimanches matin des tracts pourpres dénonçant la course aux profits et le naufrage de l’Erika à de vieilles veuves venues faire leur marché du week-end sans trop de méfiance. Il rencontrait Arielle un de ces jours alors qu’elle cherchait des plantes vertes, des anthurium touffus et vivaces, pour égayer le salon de son petit appartement parisien. Il rencontrait Arielle, féministe effarouchée mais non moins attirante, 1m61 et quatre dizaines de kilos, des cheveux rouges et quelques taches de rousseur sur la racine du nez, et tombait aussitôt amoureux d’elle. Il l’emballa facilement, à grands coups de propagande libertine et de caresses émoustillantes, et elle ne tarda pas à lui rendre son amour au centuple. Ils voyagèrent (pas très loin), se cachèrent (pour n’échapper à rien d’autre qu’au sentiment de ne pas exalter les émotions à leur juste mesure), firent l’amour dans des musées de toutes renommées (par bravade plus que par fantasme), se chamaillèrent (les disputes, qu’on dit moins ludiques, viendraient plus tard), pleurèrent une ou deux fois dans leurs bras respectifs pour de niaiseuses futilités romantiques qu’ils transformaient en condition fondamentale de leur existence, s’avouèrent des secrets inavouables qu’ils ne demandaient qu’à avouer depuis toujours, s’échangèrent de la salive des heures durant sous le regard envieux de midinettes en mal d’amour, perdirent une bonne moitié de leurs amis les plus chers, alignèrent sans scrupule les clichés larmoyants qui mènent à la savoureuse acmé amoureuse. Un jour, plusieurs semaines après leur rencontre, il l’installe dans son appartement de Saint-Ouen. Vue imprenable sur Auchan et son parking délicieusement sonorisé. Exhalaisons de célibataire endurci dans chaque pièce. Peu de décoration et beaucoup de passage.
Elle prend ses aises rapidement, achète, à la suite d’une chamaillerie sur la fréquence des séances de détartrage des dents de Téo, un chat qu’elle appèle (par provocation) Dentifrice, un chat épileptique aux crises hebdomadaires et ravageuses. Ils acquièrent leur premier élément de décoration intérieur en commun, une plante verte achetée sur le lieu même de leur première rencontre, un anthurium touffu et vivace qu’ils coincent entre la télé et le buffet et qui fait le bonheur de Dentifrice et de ses brusques convulsions. Leur Amour décolle sur des ailes plus puissantes que celles de toutes les révolutions passées…
« Je t’aime. » Affirmait-il sans détour au volant de sa Twingo repeinte aux couleurs de l’Ecologie, sur les bords du lac Leman, un jour bien choisi du cœur de l’automne.
« Moi aussi. » Répondait-elle à l’ombre de son exquise pudeur, laissant à son regard le soin d’étayer son affirmation coquète.
« Tu me fais kiffer comme j’ai jamais kiffé une fille. » Insistait-il encore, comme pour s’assurer d’avoir parcouru chaque sentier, chaque détour menant à la déclaration amoureuse.
« C’est gentil… » Susurrait-elle maladroitement, avec cette touche de retenue émotionnelle qui sait charmer sans débordement et s’octroie avantageusement le nom de pudeur.
« C’est pas gentil, c’est la vérité. »
« Ouais. C’est cool. »
Il la serrait dans ses bras, lui malaxait les seins (deux déclarations passionnées méritaient bien quelques compensations.) et lui soufflait quelques petites notes moins romantiques mais tout aussi osées :
« Le prénom est l’inaltérable épigraphe de l’esprit de celui qui le porte. Il est l’exorde de l’être et son plus éloquent atours… »
Arielle s’extasie comme une adolescente éperdue devant son jeune professeur de français et ses métaphores ésotériques.
« C’est magnifique ce que tu dis là… Magnifique… Mais quel rapport avec nous deux, Téo chéri ? »
« Rapport à ton nom, Choutinette bicyclette… »
« A mon nom ? »
« Si tu m’aimes vraiment autant que moi je t’aime… »
« Ben quoi ? »
« Ce serait bien que tu fasses quelque-chose… »
« Que je fasse quoi ? »
« Un petit effort avec ton nom, quoi. Pour coller avec l’inaltérable épigraphe… »
« Un petit effort ? »
« Ben oui… Quand même. Ca manque de style. »
Elle s’empourprait, dégageait ses tétons de l’emprise amoureuse et, du haut de ses libertés récemment acquises, Arielle Santache, l’aboutissement post-moderne de l’intemporel combat pour le droit et l’autonomie des femmes, affirmait haut et fort :
« Jamais de la vie ! Jamais, pour satisfaire l’ego machiste d’un petit branleur dans ton genre, je ne ferais changer mon nom, qui est mon identité et l’affirmation de ma différence ! Tu peux te foutre ton inaltérable épigraphe de l’esprit là où je pense. »
Quelques vieilles dames, venues profiter du bon air matinal du lac Leman, acquiescèrent vigoureusement et applaudirent sans retenue. Le mois de septembre assourdissait l’agonisante saison…
Elle portait le nom d’une marque connue de lessive en boite et avait décidé, à l’approche de ses 28 ans, de remédier à cela.
En réalité, l’initiative ne venait pas d’elle (Arielle, qui était née au Mans avec les cheveux écarlates et le nez joliment busqué, n’aurait pas osé contredire son père, un sarthois bon vivant qui maniait talentueusement le calembour, ni offensé sa grand-mère dont elle avait malheureusement hérité le prénom) mais du jeune Téo Adrianssen qu’elle avait, deux mois plus tôt, inopinément rencontré et avec lequel elle s’était liée d’un Amour si encombrant et si absolu qu’il ne lui laissait, presque, plus la moindre marge de réflexion personnelle. Le jeune Téo, salarié comblé de la Sarthoise de Statistique, plus jeune ex-maoïste de l’hexagone et, probablement, du continent, pétri de militantisme écologiste jusqu’au choix de ses cigarettes, de ses ampoules électriques et de ses coupes de cheveux, distribuait tous les dimanches matin des tracts pourpres dénonçant la course aux profits et le naufrage de l’Erika à de vieilles veuves venues faire leur marché du week-end sans trop de méfiance. Il rencontrait Arielle un de ces jours alors qu’elle cherchait des plantes vertes, des anthurium touffus et vivaces, pour égayer le salon de son petit appartement parisien. Il rencontrait Arielle, féministe effarouchée mais non moins attirante, 1m61 et quatre dizaines de kilos, des cheveux rouges et quelques taches de rousseur sur la racine du nez, et tombait aussitôt amoureux d’elle. Il l’emballa facilement, à grands coups de propagande libertine et de caresses émoustillantes, et elle ne tarda pas à lui rendre son amour au centuple. Ils voyagèrent (pas très loin), se cachèrent (pour n’échapper à rien d’autre qu’au sentiment de ne pas exalter les émotions à leur juste mesure), firent l’amour dans des musées de toutes renommées (par bravade plus que par fantasme), se chamaillèrent (les disputes, qu’on dit moins ludiques, viendraient plus tard), pleurèrent une ou deux fois dans leurs bras respectifs pour de niaiseuses futilités romantiques qu’ils transformaient en condition fondamentale de leur existence, s’avouèrent des secrets inavouables qu’ils ne demandaient qu’à avouer depuis toujours, s’échangèrent de la salive des heures durant sous le regard envieux de midinettes en mal d’amour, perdirent une bonne moitié de leurs amis les plus chers, alignèrent sans scrupule les clichés larmoyants qui mènent à la savoureuse acmé amoureuse. Un jour, plusieurs semaines après leur rencontre, il l’installe dans son appartement de Saint-Ouen. Vue imprenable sur Auchan et son parking délicieusement sonorisé. Exhalaisons de célibataire endurci dans chaque pièce. Peu de décoration et beaucoup de passage.
Elle prend ses aises rapidement, achète, à la suite d’une chamaillerie sur la fréquence des séances de détartrage des dents de Téo, un chat qu’elle appèle (par provocation) Dentifrice, un chat épileptique aux crises hebdomadaires et ravageuses. Ils acquièrent leur premier élément de décoration intérieur en commun, une plante verte achetée sur le lieu même de leur première rencontre, un anthurium touffu et vivace qu’ils coincent entre la télé et le buffet et qui fait le bonheur de Dentifrice et de ses brusques convulsions. Leur Amour décolle sur des ailes plus puissantes que celles de toutes les révolutions passées…
« Je t’aime. » Affirmait-il sans détour au volant de sa Twingo repeinte aux couleurs de l’Ecologie, sur les bords du lac Leman, un jour bien choisi du cœur de l’automne.
« Moi aussi. » Répondait-elle à l’ombre de son exquise pudeur, laissant à son regard le soin d’étayer son affirmation coquète.
« Tu me fais kiffer comme j’ai jamais kiffé une fille. » Insistait-il encore, comme pour s’assurer d’avoir parcouru chaque sentier, chaque détour menant à la déclaration amoureuse.
« C’est gentil… » Susurrait-elle maladroitement, avec cette touche de retenue émotionnelle qui sait charmer sans débordement et s’octroie avantageusement le nom de pudeur.
« C’est pas gentil, c’est la vérité. »
« Ouais. C’est cool. »
Il la serrait dans ses bras, lui malaxait les seins (deux déclarations passionnées méritaient bien quelques compensations.) et lui soufflait quelques petites notes moins romantiques mais tout aussi osées :
« Le prénom est l’inaltérable épigraphe de l’esprit de celui qui le porte. Il est l’exorde de l’être et son plus éloquent atours… »
Arielle s’extasie comme une adolescente éperdue devant son jeune professeur de français et ses métaphores ésotériques.
« C’est magnifique ce que tu dis là… Magnifique… Mais quel rapport avec nous deux, Téo chéri ? »
« Rapport à ton nom, Choutinette bicyclette… »
« A mon nom ? »
« Si tu m’aimes vraiment autant que moi je t’aime… »
« Ben quoi ? »
« Ce serait bien que tu fasses quelque-chose… »
« Que je fasse quoi ? »
« Un petit effort avec ton nom, quoi. Pour coller avec l’inaltérable épigraphe… »
« Un petit effort ? »
« Ben oui… Quand même. Ca manque de style. »
Elle s’empourprait, dégageait ses tétons de l’emprise amoureuse et, du haut de ses libertés récemment acquises, Arielle Santache, l’aboutissement post-moderne de l’intemporel combat pour le droit et l’autonomie des femmes, affirmait haut et fort :
« Jamais de la vie ! Jamais, pour satisfaire l’ego machiste d’un petit branleur dans ton genre, je ne ferais changer mon nom, qui est mon identité et l’affirmation de ma différence ! Tu peux te foutre ton inaltérable épigraphe de l’esprit là où je pense. »
Quelques vieilles dames, venues profiter du bon air matinal du lac Leman, acquiescèrent vigoureusement et applaudirent sans retenue. Le mois de septembre assourdissait l’agonisante saison…
Re: Arielle et Téo
Alors là !.....
Je n'aurais pas assez de deux mains pour applaudir ( l'ironie distillée est délectable !) si l'emploi des temps ne me paraissait légèrement anarchique, pour ne pas dire incongrue...
Juste une petite remise en concordance et je ne me retiens plus !
Je n'aurais pas assez de deux mains pour applaudir ( l'ironie distillée est délectable !) si l'emploi des temps ne me paraissait légèrement anarchique, pour ne pas dire incongrue...
Juste une petite remise en concordance et je ne me retiens plus !
Invité- Invité
Re: Arielle et Téo
P.S : Arielle n'est pas une marque de lessive !
Et ne pas oublier la Tempête, hein !
Je préfère penser à un esprit aérien plutôt qu'à un baril de poudre !
Et ne pas oublier la Tempête, hein !
Je préfère penser à un esprit aérien plutôt qu'à un baril de poudre !
Invité- Invité
Re: Arielle et Téo
Arielle, c'est un prénom bien connu par ici, attention à ce que tu en dis :-)
M'a l'air d'avoir le caractère bien trempé d'ailleurs l'Arielle de ce texte, comme ton écriture que je qualifierais de percutante, pour le moins. On aime. Beaucoup.
Un problème de temps ici avec un passage soudain et injustifié à l'imparfait :
Il rencontrait Arielle
M'a l'air d'avoir le caractère bien trempé d'ailleurs l'Arielle de ce texte, comme ton écriture que je qualifierais de percutante, pour le moins. On aime. Beaucoup.
Un problème de temps ici avec un passage soudain et injustifié à l'imparfait :
Il rencontrait Arielle
Invité- Invité
Mais oui les temps !!!
Ah oui... C'est terrible ca mais les temps sont pas bien raccords... On m'avait pourtant bien dit que l'écriture ca se travaillait... Va falloir que je bosse...
Bien fait de venir sur ce forum en tous cas !
Et le prénom Arielle, que par ailleurs j'aime beaucoup, c'est pas une marque de lessive ?? Je sais pas pourquoi j'avais ca dans la tete... Ca flingue un peu mon idée ca quand meme... Je vais quand meme pas l'appeler Omo ou Vizir, ca existe pas comme prénom féminin ca...
De toute facon, merci pour vos critiques.
(désolé pour les accents qui manquent presque partout mais j'écris avec un clavier mexicain et les accents y sont bien cachés...)
Bien fait de venir sur ce forum en tous cas !
Et le prénom Arielle, que par ailleurs j'aime beaucoup, c'est pas une marque de lessive ?? Je sais pas pourquoi j'avais ca dans la tete... Ca flingue un peu mon idée ca quand meme... Je vais quand meme pas l'appeler Omo ou Vizir, ca existe pas comme prénom féminin ca...
De toute facon, merci pour vos critiques.
(désolé pour les accents qui manquent presque partout mais j'écris avec un clavier mexicain et les accents y sont bien cachés...)
Re: Arielle et Téo
la lessive, c'est ARIEL je croisChilango Vorace a écrit:Et le prénom Arielle, que par ailleurs j'aime beaucoup, c'est pas une marque de lessive ?? ...)
Re: Arielle et Téo
arf, c'est bien sympa! (oui mentor, ARIEL je confirme)
Nan sérieux, pour un texte qui traite de l'amour post-pubère-mais-pas-beaucoup-non-plus, c'est tout sauf pseudo-romantique-mais-réellement-niais, et déjà c'est un bon point. Cet inénarrable cynisme percutant tout au long du texte, ce couple déjà vu et revu et qui pourtant parvient pour une fois à réellement à faire sourire, comme dit le Téo je kiffe. Bravo!
Nan sérieux, pour un texte qui traite de l'amour post-pubère-mais-pas-beaucoup-non-plus, c'est tout sauf pseudo-romantique-mais-réellement-niais, et déjà c'est un bon point. Cet inénarrable cynisme percutant tout au long du texte, ce couple déjà vu et revu et qui pourtant parvient pour une fois à réellement à faire sourire, comme dit le Téo je kiffe. Bravo!
Chako Noir- Nombre de messages : 5442
Age : 34
Localisation : Neverland
Date d'inscription : 08/04/2008
Re: Arielle et Téo
Je me suis bien amusé. Donc pour moi le texte est une réussite et s'il y a un chapitre 2, je le lirai. C'est enjoué en diable, bien vu (si je me souviens un peu des amours de cet âge !), astucieux.
Donc les critiques sont des propositions de détails pour améliorer.
"Il rencontrait Arielle"...Il rencontra, me semble t'il, d'autant que suivi de "tombant AUSSITÔT amoureux", ce qui renforce la soudaineté.
Merci de m'avoir appris le mot "acmé".
Que veut dire "beaucoup de passage" : Outre que je subodore (slash) une faute d'othographe, ce n'est pas très visuel. A mon avis expression à remplacer.
Il y a une apparence de contradiction entre le début : "décidant de remedier à cela " (le "cela" pourrait aussi être remplacé) et le refus de la conclusion. Mais sans doute faut-il tout simplement attendre le chapitre 2.
M'enfin tout de même, ça me gène un peu.
Voilà, voilà, tout ça. Mais plus je commente plus "cela" signifie que j'aime.
Sinon a quoi bon que je me décarcasse !
Donc les critiques sont des propositions de détails pour améliorer.
"Il rencontrait Arielle"...Il rencontra, me semble t'il, d'autant que suivi de "tombant AUSSITÔT amoureux", ce qui renforce la soudaineté.
Merci de m'avoir appris le mot "acmé".
Que veut dire "beaucoup de passage" : Outre que je subodore (slash) une faute d'othographe, ce n'est pas très visuel. A mon avis expression à remplacer.
Il y a une apparence de contradiction entre le début : "décidant de remedier à cela " (le "cela" pourrait aussi être remplacé) et le refus de la conclusion. Mais sans doute faut-il tout simplement attendre le chapitre 2.
M'enfin tout de même, ça me gène un peu.
Voilà, voilà, tout ça. Mais plus je commente plus "cela" signifie que j'aime.
Sinon a quoi bon que je me décarcasse !
Arielle et Téo !!
J'aime bien le style, léger, humoristique, émaillé de quelques mots savants. La lessive, c'est bien ARIEL, mais pour tous ceux qui ont l'accent "pointu" comme les parisiens, ARIEL ou ARIELLE c'est du pareil au même, d'où la confusion. Gens du Midi faisons la différence.
Coquète, me semble-t-il, s'écrit avec deux T, mais ce n'est pas très grave.
Merci pour ce plaisir de lecture.
Coquète, me semble-t-il, s'écrit avec deux T, mais ce n'est pas très grave.
Merci pour ce plaisir de lecture.
Invité- Invité
Re: Arielle et Téo
Du caustique, du piquant savoureux servi par un style appliqué.
Ca coule tout seul, ça fait rire, j'aime bien.
Ca coule tout seul, ça fait rire, j'aime bien.
Invité- Invité
Re: Arielle et Téo
M'a fait un drôle d'effet ce texte. J'ai l'impression de contraintes ou de jeu d'écriture avec dans chaque phrase les consonnes à doubler : "salarié comblé de la Sarthoise de Statistique","de vieilles veuves venues faire leur marché du week-end", " féministe effarouchée", "rousseur sur la racine du nez","musées de toutes renommées", "midinettes en mal d’amour," et il y en a comme ça tout le long du texte. C'est bonard pour la rythmique mais au bout d'un moment, ça m'a donné l'impression d'un peu "trop"!
Si ce n'est pas exprès, c'est à remarquer !
Si ce n'est pas exprès, c'est à remarquer !
Re: Arielle et Téo
Tout ceci ne manque pas d'humour tout en s'attaquant -sur la tangente certes, à l'identité et la revendication du nom (n?)
Coté conjugaison et choix des temps.... hum, perfectible, je dirais.
Sur la construction par contre, ça emmène bien.
Coté conjugaison et choix des temps.... hum, perfectible, je dirais.
Sur la construction par contre, ça emmène bien.
Roz-gingembre- Nombre de messages : 1044
Age : 62
Date d'inscription : 14/11/2008
Re: Arielle et Téo
Je serai moins enthousiaste ; le défaut de concordance des temps ne m'a pas gênée, en fait j'aime bien quand ça bouscule un peu de ce côté-là, mais je trouve que les dialogues recouvrent trop de niveaux de langage différents, pour moi ça ne sonne pas très juste. En outre (et cela, c'est purement mon goût), l'ironie du texte me paraît assez cruelle vis-à-vis des personnages, et je me sens mal à l'aise quand je lis un texte où le narrateur semble mépriser ceux dont il raconte l'histoire.
J'ai trouvé aussi le texte un peu long pour l'argument.
J'ai trouvé aussi le texte un peu long pour l'argument.
Invité- Invité
Re: Arielle et Téo
C'est marrant ça, parce que même si je connais la marque Ariel, il ne me viendrait pas spontanément à l'esprit de l'associer à une fille qui se prénomme Arielle. Mais bon… détail : - )
Pas mal de soucis dans tes conjugaisons, va falloir travailler un peu ces concordances de temps ; - )
Tu maintiens un rythme trépidant dans tes descriptions, ça donne pas mal de vie et de corps à tes personnages mais aussi à ton histoire. Ça maintient en haleine (attention toutefois de ne pas en abuser, surtout sur du plus long format).
Il y a à mes yeux une contradiction entre le début et la fin, le fait de vouloir y remédier en entame et la conclusion qui veut qu'elle l'envoie balader.
Un texte intéresssant. Y a-t-il suite ?
Pas mal de soucis dans tes conjugaisons, va falloir travailler un peu ces concordances de temps ; - )
Tu maintiens un rythme trépidant dans tes descriptions, ça donne pas mal de vie et de corps à tes personnages mais aussi à ton histoire. Ça maintient en haleine (attention toutefois de ne pas en abuser, surtout sur du plus long format).
Il y a à mes yeux une contradiction entre le début et la fin, le fait de vouloir y remédier en entame et la conclusion qui veut qu'elle l'envoie balader.
Un texte intéresssant. Y a-t-il suite ?
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum