Carnet d'avril

Soufflée, je suis. J'ai adoré l'ensemble (un peu moins la dernière entrée qui me paraît moins limpide dans sa cruauté, moins acérée parce que plus floue).

15 ans
ça me laisse sans voix, et sans clavier
je ne m'y ferai pas

Tant de chose à dire sur un si beau texte et si peu de temps pour le faire. En core une j'aime le thème abordé et votre écriture le rend envoutant. Si peu de ligne et on en devine déjà la vie que mène le personnage, et tous les problèmes que cela peut entrainer. La descriptions des lieux et les images sont toujours très bonnes et procurent une dimension complexe à ton texte qui correspond aux pensés du personnage dont l'absence de nom permet l'identification.
Encore bravo !

j'ai vouvoyé et tutoyé, étrange... désolé !

J'ai aimé plus ou moins (plus que moins) tous tes textes précédents. Je crois bien que celui-ci a ma préférence pour la sobriété qui s'en dégage sans pour autant renoncer à cette écriture inventive qui est tienne.
Au-delà de l'écriture, il y a ces deux personnages attendrissants mais pas "cucul" et toute ce que ton texte suggère de leur vie présente, passée et à venir.
Je trouve ceci véritablement superbe.

De la belle et bonne littérature, félicitations. Je dirais qu'à partir du moment où l'on ne ressent pas le travail d'écriture, la partie est gagnée.
Ce texte imprègne qqchose de fort, de vrai.

Mes mots attrapent beaucoup de rien, en ce moment

Mais ils le font avec un doigté d'orfèvre même quand ils ne racontent que trois fois rien ou des vies translucides que tu fais chatoyer comme des diamants. Magique !

belle écriture, ça coule, ça emporte .... j'ai aimé
je ne mettrais qu'un bémol (tout petit petit) la répétition du mot craintif si rapporché .....
mais sinon très beau texte vraiment

Bien accroché à ce texte jusqu'à imaginer en lire bien plus encore.
Malheureusement, la fascination du pire me rappelle un bien mauvais roman.

Premier texte de toi que je lis, relis, re-relis.

Comment dire, ton écriture me séduit, mais presque trop. Elle me file le vertige puis me laisse dans un flou intéressant certes, mais très inconfortable.
Cependant comme j'aime être bousculée, j''ai adoré ce "Carnet d'avril".

Oui, je pleure, non pas pour rien !
Ce texte est pour moi d'une force et d'une violence inouïe.

Il résume les périodes de mes derniers mois avec une précision et une lucidité hallucinantes.

Je suis admirative, vraiment admirative!

A la gloire, nos esprits des victoires...

mentor a écrit:15 ans
ça me laisse sans voix, et sans clavier
je ne m'y ferai pas

Moi non plus !
Des présidents qui ne parlent pas Français, des agrégés de Français qui font une faute par ligne, et des gamins dont l’hypersensibilité se décline en réelles boutures de futurs grands textes…
Hallucinant…
Non vraiment c’est très très bien…

Waow ! (bon, je sais, c'est pas très malin comme commentaire ça, pardon ;-)

J'ai trouvé ça magistralement écrit, avec une bonne dose de froideur et de cynisme, qui apporte beaucoup au texte.
Il y a également une manière, à la fois sobre et complexe, de poser les lieux, d'en donner une allure satisfaisante, complète, sans en faire trop; ce n'est pas simple à faire.
Bravo, Luk !