La bassesse
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Nath
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epervier
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La bassesse
La bassesse.-
Crier en silence l’horreur d’un canon sanguinaire.
Le crachat de la honte, la mort qui circule…
De la substance rougeâtre, la puanteur nauséabonde.
La rage de l’injustice, l’enfance étouffée.
La mitraille d’une peau saine et bafouée.
Des pleurs difficiles dans un regard destructeur.
L’oubli pénible de la guerre, d’un passé inutile.
Encore et encore de la haine insipide!!!
Le désir de dominer inlassablement, souffrance!
L’obus qui tressaille sa fumée, aveuglément.
Agenouillé, prière d’un arrêt, absolument.
L’esclavage des mots, le rire hypocrite.
Le trône élevé gracieusement, mains souillés.
Qu’importe! La gloire resurgit débilement.
Nuages obscurs, désolation, la maigreur des idées.
Paix souhaitée, yeux rougis, espoir éphémère.
Crier en silence, corps horizontal en délire.
Crier… entendre l’appel et pourtant!
Crier la soif de vivre, l’impossible destin.
André, épervier.
*Un poème dédié au conflit Liban-Israel
Crier en silence l’horreur d’un canon sanguinaire.
Le crachat de la honte, la mort qui circule…
De la substance rougeâtre, la puanteur nauséabonde.
La rage de l’injustice, l’enfance étouffée.
La mitraille d’une peau saine et bafouée.
Des pleurs difficiles dans un regard destructeur.
L’oubli pénible de la guerre, d’un passé inutile.
Encore et encore de la haine insipide!!!
Le désir de dominer inlassablement, souffrance!
L’obus qui tressaille sa fumée, aveuglément.
Agenouillé, prière d’un arrêt, absolument.
L’esclavage des mots, le rire hypocrite.
Le trône élevé gracieusement, mains souillés.
Qu’importe! La gloire resurgit débilement.
Nuages obscurs, désolation, la maigreur des idées.
Paix souhaitée, yeux rougis, espoir éphémère.
Crier en silence, corps horizontal en délire.
Crier… entendre l’appel et pourtant!
Crier la soif de vivre, l’impossible destin.
André, épervier.
*Un poème dédié au conflit Liban-Israel
Re: La bassesse
j'aime bien ces lignes et leur construction quasiment sans verbes conjugués. La seule qui soit "classique" est ratée à mon sens : "La gloire resurgit débilement". Ca c'est la forme.
Pour le fond, et même si on laisse de côté ta dernière phrase en "dédicace", on comprend bien ce qui te fait écrire. La colère ressort très bien !
Pour le fond, et même si on laisse de côté ta dernière phrase en "dédicace", on comprend bien ce qui te fait écrire. La colère ressort très bien !
Re: La bassesse
je trouve que la dédicace est inutile, ce texte est tellement valable partout et tout le temps!
cri de colère mais aussi d'impuissance, il en faut même si ça sert pas
bien écrit aussi
cri de colère mais aussi d'impuissance, il en faut même si ça sert pas
bien écrit aussi
Nath- Nombre de messages : 383
Age : 45
Localisation : Complètement à l'ouest!
Date d'inscription : 17/07/2006
Re: La bassesse
Suis restée sur le côté, désolée épervier. Trop de lyrisme, trop de classicisme et cela anéantit (à mes yeux) la force du message qui devient davantage un truc mélodramatique qu'un véritable cri d'impuissance.
La révolte contre une guerre, c'est noble mais malheureusement terriblement banal et usé jusqu'à la corde. Il est donc important d'aller à l'essentiel, avec des tournures dégagées de toute superficialité.
(ceci n'étant évidemment que mon avis)
La révolte contre une guerre, c'est noble mais malheureusement terriblement banal et usé jusqu'à la corde. Il est donc important d'aller à l'essentiel, avec des tournures dégagées de toute superficialité.
(ceci n'étant évidemment que mon avis)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 49
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: La bassesse
D'accord avec le commentaire de Sahkti, je n'aurais pas dit mieux, donc je suis aussi passée à côté...
Re: La bassesse
Tu ne peux pas, à mon avis, évoquer quelque chose de si violent, si dur avec un vocabulaire aussi plat et stéréotypé. Le risque, c'est que le message ne passe pas, ne dégage pas la force qu'il devrait. C'est ce qui se passe ici.
Re: La bassesse
Un peu la sensation qu'en lisant tout haut ton texte je me serais trouvée en récitation de poème très XIXe... Emballé, virevoltant, il me semble que sans la dédicace, j'y aurais trouvé quelques accents de texte patriotique.
Effectivement, le classicisme à notre époque tue l'émotion, mais il n'empêche qu'on sent cet enthousiasme écoeurement face à l'actualité, un côté véhément à ton texte, et cet aspect lui donne une certaine force.
Effectivement, le classicisme à notre époque tue l'émotion, mais il n'empêche qu'on sent cet enthousiasme écoeurement face à l'actualité, un côté véhément à ton texte, et cet aspect lui donne une certaine force.
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