Folle d'ire au bord d'elles

Avec leur tchador sur la tête
Vois -les en pénis ambulants
Bille en tête, elles s’entêtent
Filles en bites, à faire sans blanc

Le con compris elles recèlent
Des trésors conquis qu’elles cachent
Et c’est ainsi vêtues en tache
Qu’elles se brûlent et s’ensorcèlent

Dans ma bucolique banlieue
On viole les autres sur un banc
Dans une cave au fond d’un pieu
Et on rameute l’arrière ban

Shootés à la testostérone
Ils niquent leur mère ou leur daronne
En tournante ils les trouvent bonnes
Ils tournent la scène au Nikon

Ils ont 15 ans, 20 ans peut-être
Con, conne, l’être ou ne pas l’être
Le plus important c’est paraitre
Et à défaut, de comparaitre

C’est ça la banlieue attitude
Où les si putes si soumises
Doivent avoir la gratitude
De sourire la photo prise

C’est le lieu où tu es punie
Féminité haïe honnie
Le lieu où tu es mise au ban
Brulée défigurée flambant

C’est le banni délit des lieux
Le deni du milieu des deux
Sexes ,le fort et le hideux
Douce banlieue bénie des dieux

Un bon rythme ! C'est enlevé et rageur.

Remarques :
"Le plus important c’est paraître
Et à défaut, de comparaître"
"Brûlée défigurée flambant"

oh socque, je suis confuse, j'avais promis de m'occuper de mon problème avec mes accents circoncis euh je veux dire circonflexes!

Oui, des mots justes et frénétiques qui swinguent !

Bon, je suis réservée sur le fond, même si je souscris complètement à cette démonstration. En fait ça me rappelle paradoxalement du rap ou du slam - je ne sais pas précisément la différence - deux formes d'expression que j'ai encore du mal à considérer comme poétiques (conventionnalisme, quand tu nous tiens !)
D'un autre côté, j'apprécie les tripes qui ressortent de ce "poème", ça me touche.

Une belle maîtrise formelle, mais comme Easter, je suis un peu réservé sur le fond. Je ne détiens pas la vérité, mais je ne sais pas si la forme du vers est vraiment adaptée au propos. Question de feeling

Bonjour

Je crains de faire tache au milieu de ce choeur de louanges.
Pour moi, ce texte se situe entre le pornographique et la grossièreté; et je ne jurerais pas que l'on ne puisse pas le qualifier de raciste.

Pour la forme, c'est bien de mettre des rimes mais alors il ne faut pas oublier de compter les pieds. Je vois ici des "vers" de 7, 8 et 9 pieds en mélange dans une même strophe ce qui n'est pas précisément un modèle de rythme.

N'auriez-vous pas plutôt un vrai poème à nous proposer?

Ch

SI LE TCHADOR EST UNE RACE JE SUIS RACISTE
SI LES VIOLEURS SONT UNE RACE JE SUIS RACISTE
SI LES PRENEURS D'IMAGES (Y COMPRIS DE MECS QU'ON TABASSE) SONT UNE RACE JE SUIS RACISTE
SI LES JETEURS DE LIQUIDE CORROSIF AUX VISAGES DES FILLES SONT UNE RACE OUI JE SUIS RACISTE ET SI LES FLAMBEURS DE CAR OU FLAMBENT DES GENS SONT UNE RACE OUI MILLE FOIS OUI JE SUIS RACISTE
mais vous avez une drôle de conception de ce qu'est une race et la haine de celle ci ou vous avez le sens de l'humour
à moins que vous ne fassiez des amalgames dont je vous laisse l'entière responsabilité, je ne parle en aucun lieu de race....!!!
de religion oui...je déteste beaucoup beaucoup les religions et beaucoup beaucoup de religions....
j'ai pas aimé les sorcières du passé ni celles d'aujourd'hui
j'aime pas ce qu'en général les religions font aux femmes
et j'aime pas beaucoup les sociétés où l'on maltraite les femmes
et j'aime pas les petits fascistes de banlieue qui terrorisent les autres!!!!
Un problème?

C'est très bien vu cette manière musicale, virevoltante et presque légère, d'aborder un thème grave, drame de la vie humaine.
Sans compter que cette façon de faire imprime un rythme vif et sympathique au texte. C'est comme si ça ouvrait l'esprit pour davantage réfléchir au fond que tu soulèves.

Quelle belle véhémence!

N'est pas raciste que celui qui utilise le mot race. C'est ce qu'il m'a semblé lire entre les lignes.

J'ai apprécié les calembours... Mais le calembour est-il un bon moyen d'expression contre... contre quoi, au juste? Vous éparpillez vos attaques dans un certain nombre de directions différentes. Un sujet par communication est un principe généralement admis.

Ce qui m'a frappé surtout c'est le peu de cas que vous semblez faire de la charte du forum.

Ch

< Hep ! Avant de faire ce genre de remarque, relisez vous-même très attentivement cette fameuse PAGE D'ACCUEIL de VE, d'accord ? Merci ! Vous y remarquerez qu'on y conseille de se limiter à UN texte par semaine et par catégorie !!
La Modération >
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Je ne vois pas en quoi dire que le salafisme est une merde dangereuse, ou que le viol et la violence sont des problèmes du plus en plus présents dans les banlieues, que l'inégalité entre les sexes tend à revenir de nos jours, peuvent être des propos contraires à la charte du forum

Oui Rebecca, nous n'en sommes pas encore tout à fait à la situation que tu dépeints, mais nous y fonçons tous avec une telle constance que le moment de se dire que tout va très bien madame la Plotine est dépassé depuis longtemps (là je pousse…je crois que Plotine me suivra sur ce coup là).
Oui la barbarie est là, blanche ou noire ou jaune, on se fout de ses couleurs : on va même jusqu'à faire débat au parlement afin de savoir si oui ou non on va en légitimiter certaines de par la loi.
N'oublions jamais cela : Lorsqu'un comportement barbare est devenu commun au sein d'une démocratie ; le seul moyen de préserver le système politique consiste à faire voter une loi pour légitimer la dite barbarie, l'institutionnaliser.
Le jour où personne ne gueulera comme toi Rebecca pour dire ce qui est révoltant, ça craindra à mort...
Le jour où tu le feras en ne recevant que des "comment taire" d'autruches se voilant la face pour se cacher le retour imminent du maitre Autrichien, allant jusqu'à évoquer des pratiques "marginales" étendues par racisme à une population entière, alors le nid d'aigle ne sera pas loin.
Peu importe la proportion de salauds, de pourris, de malades mentaux brutaux persuadés d'être la nouvelle norme, de brutes débiles sanctifiées par n'importe quelle religion, ils se trouve qu'ils sont là...et que la tolérance s’applique aujourd’hui à tolérer les barbaries tant qu’elles ne nuisent pas au commerce.
Je tiens à préciser que je suis des plus opposé à la répression, aux raccourcis faciles, au jugement hâtif, mais que j’apprécie les coups de colère de l’âme humaine, confrontée à l’intolérable…
Et ton texte, Rebecca, il dit ce que beaucoup, malheureusement, vont découvrir un jour si ils se donnent la peine de sortir de chez eux…

Ce texte me gène. Non pas qu'il soit mensonger, mais enfin, je vis dans les quartier nord de Marseille, et, non, on ne se fait tout de même pas violer à tous les coins de rue... les bars branchés du quartier de la plaine sont nettement plus dangereux...
Et surtout, l'étendard de l'islamisme est pour moi un épouvantail pour cacher tout le reste... Un pouvoir politique qui ne vit plus que pour sa propre reproduction (et en ça avoir un épouvantail à sortir les aide beaucoup), des droits sociaux qui fondent à vue d'œil, un abandon de ces même quartiers qui n'ont plus rien (d'où le fait que les barbus prennent de l'importance, ils sont les seuls à proposer des "services sociaux"...)...

Si nos gamins de banlieues virent sales gosses et se noient dans un salmigondi pseudo religieux, il faut sans doute se demander pourquoi? Chaque société à la jeunesse qu'elle mérite... la notre est celle d'une société de shizophrène, on les fait baver devant des montagnes de pubs, on leur vente à tout va l'image du winner plein de frics et de meufs puis on les laisse sans rien dans leur bétons... des gros cafards, par ailleurs aussi mafieux que religieux, en profitent alors...

Je ne referai pas la société en filigrane, j'en reste donc aux mots lancés à pleine poignée dans la figure, je trouve choc de suivre leur trajectoire et net d'atteindre leur cible.

Il ne me semblait pas que Rebecca se soit spécifiquement acharnée sur la déclinaison islamiste de la Barbarie...
Mais vous lire ici, Lillith, vous une jeune femme a qui il a semblé tout à fait naturel d'apprendre les bases du combat à mains nues pour pouvoir vous promener dans les rues...
Vous êtes la preuve vivante, sans vous en rendre compte, que quelque chose va mal...
Il y a 20 ans, on pouvait déjà se faire agresser dans la rue, mais pas à une fréquence telle que mes amies apprenaient le close combat de manière naturelle...

Quelque chose va mal, cela va sans dire, mais ce n'est pas pour moi l'islam, qui n'est qu'un symptôme parmi d'autre...
On est dans une société de fin de règne qui pourri sur elle même, et pourri notre planète au passage. L'étendard "islamisme" sert de paravent pour cacher les causes réelles de tout ça...
Apprendre le self-défense (et un peu de boxe anglaise en Irlande), n'a pas été naturel. Quand j'ai du déménager de ma campagne pour la "grande ville" et que j'ai vu qu'une partie des filles de mon quartier populo qui refusaient de sortir de chez elle le soir, mon esprit de montagnarde s'est dit "oulalala... il va falloir s'adapter aux éléments hostiles.... et, après quelques accrochages, je suis allée aux club d'arts-martiaux du quartier... et je n'étais pas la seule... Puis en découvrant la ville, j'ai aussi découvert que ce n'était pas ma citée qui était la plus dangereuse...

Tout à fait d'accord pour la société de schizophrènes !!!!
Tu sais ce que je raconte je l'ai vu de près.Vécu en Hlm avec mes trois enfants .
Seule avec trois mômes sans pension alimentaire et un salaire d'instit je sais UN PEU ce que sont les fins de mois difficiles (et les faux désirs chez les jeunes de possessions matérielles crées par l'environnement publicitaire et autre...)
Mais dans la vie être fauchée ce n'est pas le pire !
Par contre ne plus disposer de sa liberté d'aller et venir dans son hall d'immeuble, dans sa rue,c'est grave !!!
Je me suis enfuie quand j'ai eu mon quatrième....Une fille dont je ne voulais à l'instar de ses deux grandes soeurs qu'elle refuse de porter des jupes par peur !!!! Quand je pense qu'on a inventé la journée de la jupe au collège!!! Pour qu'une fois par an dans certains collèges, on puissse porter une jupe sans se faire traiter de putes!!! Sans compter tout ce qu'elles me racontaient de ce qui se passait en classe! Au fait traiter une prof de putain c'est une heure de colle !
Au passage les mômes de banlieue, je les connais bien,en plus d'être les amis de mes enfants ils étaient mes élèves.j'étais instit dans ces banlieues où je vivais...Clichy Nanterre Gennevilliers Villeneuve la Garenne etc
Je connais leurs problèmes à fond.Je pourrai écrire des romans à la Zola sur quelques uns .Et alors ? En voir certains(une minorité parfois récupérée comme tu dis) tourner mal ça me fout en colère et passé un certain âge, je dis qu' on est un peu responsable de ce qu'on choisit d'être, non ?
On n'est pas obligé de devenir des adeptes de la violence (Sinon les apprentis nazillons avaient eux aussi de bonnes excuses , dressés pour la haine )
Je ne vois pas en quoi le fait de dénoncer des problèmes réels soit un épouvantail pour ne pas en évoquer d'autres ! Il faut se battre sur TOUS les fronts en n'ayant peur de rien et de personne, pas même des bien pensants des politiquements corrects et des amis qui vous veulent du bien

Je comprends très bien Lillith, et suis tout à fait d'accord avec ce que vous dites au sujet d'un Islam dont on se sert comme d'un paravent. D'ailleurs on se sert aussi de l'écologie comme paravent contre l'Islamisme radical ; de la montée de la violence comme paravent contre l'écologie ; de la baisse du pouvoir d'achat comme paravent contre l'analphabétisme etc...
Toutefois, je suis coupable d’avoir engagé une conversation sur un fil qui ne s’y prête pas, laissons tranquille le poème vif et (à mon sens) brillant de Rebecca, et allons si tu veux discuter ailleurs (le fil billevesées est là pour ça…)

Ah, la belle ire que voilà. C'est un constat, en un cri rageur.
J'adhère à ce cri. Merci Rebecca.
Comme toi et comme disait Brel, "j'ai mal aux autres".
Il n'est pas question de racisme, il est question d'êtres dénaturés, toutes races confondues, de société à la dérive, d'un mal-vivre pas né d'aujourd'hui. Cela remonte très loin, dû à divers facteurs qui ont engendré une lente mais sûre dégradation des rapports entre les êtres.
Trop long à démontrer ici. On ne peut que constater et ton cri est terrible.

Bonsoir

Dans quelle géhenne suis-je tombé?

Est-ce que vous appelez de la poésie que de faire des jeux de mots sur bordel et autres mots de si belle consonnance?
Est-ce qu'attaquer des gens en les injuriant grossièrement est de la poésie?

Il est vrai que j'ai trop publié d'un coup au départ (manque de pratique d'un forum dont le fonctionnement n'est pas si simple) mais je n'y ai, contrairement à d'autres, injurié personne me semble-t-il.

Pour moi, la discussion est un échange d'arguments, pas d'injures ni de paroles à sous-entendu injurieux, violent ou raciste. Peut-être rebecca ne s'en est-elle pas aperçu en écrivant ce "poème" mais je l'engage amicalement à se relire sous ce point de vue.

Car je maintiens fermement que votre poème, rebecca mérite ce soupçon. Votre violence répond, je suppose, à une autre violence mais est-ce la bonne voie?

Puis-je encore publier ici si vous trouvez que j'exagère en disant cela?

Poétiquement vôtre,

Ch