Réponses aux commentaires

Reginelle a écrit:Je ne vois pas où j'évoque "un bruit" de crécelle. Le geste, oui. Faire tourner les clés ainsi qu'on le ferait d'une crécelle. Mais c'est tout et sans aucune indication de son.

En fait, c'est

agitant le trousseau de clés telle une crécelle

qui m'a enduit d'erreur. Agitant, pour moi, n'évoquait pas le mouvement circulaire de la crécelle, j'ai donc extrapolé. Mille excuses.

Peter Pan a écrit:C'est justement la violence de l'impact qui me surprend ; comment une vieille dame peut-elle lancer une boule de neige aussi fort... À la limite, si l'impact avait touché la tête du gardien, je peux m'imaginer un tout petit plus de violence, mais une boule de neige lancée par une mémé sur les vêtements d'un gardien chaudement habillé car nous sommes en hiver, j'ai beaucoup plus de mal... (mais bon, si c'est du fantastique, je peux comprendre qu'il s'agit là de super-mémé :-))))

La mémé, on peut se la représenter sèche comme une sauterelle, ou une chèvre. Ces variétés là sont redoutables, et pour le lancer de bâtons, chaussures, et autres artefacts, ne craignent personne. J'ai souvent vu une mémé du voisinage faucher comme avec un boumerang d'un bâton artistement lancé, son petit-fils, qui ricanait, se croyant hors d'atteinte.
Il importe donc de croire, par analogie, aux sages préceptes livrés par l'ineffable Lio :
Attention aux vieilles/Les vieilles castagnent pareil...
Et le castagne, ce mot savoureux et rugueux, renvoie nécessairement à Toulouse, où les mémés aiment la castagne. Je confirme, j'y vis. Enfin, presque.

De là-haut

Merci à tous mes commentatrices et commentateurs. Ce texte était un petit "amusement", rien de plus. Je suis ravie que certains(nes) l'aient accepté comme tel...

dusha a écrit:De là-haut

Merci à tous mes commentatrices et commentateurs. Ce texte était un petit "amusement", rien de plus. Je suis ravie que certains(nes) l'aient accepté comme tel...

Alors là, il a bien fonctionné le pseudo jaon doe, tout à fait dans l'esprit qu'avait initié socque, je ne t'ai pas du tout reconnue. Remarque, peut-être que la pelisse de jaon doe instille des humeurs, des vapeurs ou que sais-je, et transforme la prose au point de la rendre méconnaissable...

En présentant ce texte, je savais que je ne serais pas reconnue : je n'ai pas "montré" toutes les facettes de mon écriture, tu sais ami Silène ! J'aime m'amuser, musarder, faire léger aussi... faut pas croire que je suis toujours dans le grave ! La preuve, je ne me prends pas au sérieux...

Aïe aïe aïe, je crains de me faire taper sur les doigts par la modération! Je n'ai pas posté ma réponse aux commentaires à l'endroit convenu, mais j'a pas fait exprès, en plus ça ne fait quasiment pas remonter mon texte.

Aux commentateurs de « Mourir de ne pas séduire » que j’aurais dû intituler « Séduire ou mourir » ou « S’aimer ou mourir » ou autre chose de bien mieux.

Merci beaucoup pour vos précieuses corrections socque.
A ce propos, je me rends compte que vous relevez des fautes que j’ai déjà faites et je m’en excuse. Désormais, plus d’erreurs quant à du et dû, tache et tâche, mien/s et je porterai une attention toute particulière à l’emploi du futur en place du conditionnel.

De plus, je ne sais pas si je l’appliquerais (c'est bien du conditionnel là?!)parce que j’avoue avoir souvent du mal à amputer mes textes, mais je trouve excellente l’idée de réduire les paragraphes à mesure de l’effacement physique du personnage, voire même de jouer sur le style de sorte qu’il passe sensiblement d’une manière recherchée à une manière simple voire laconique pour figurer la faiblesse intellectuelle croissante.

Pour répondre à Rebecca, il se trouve que les anorexiques traversent effectivement une phase exaltante, durant laquelle elles ont un sentiment de toute puissance et dénient totalement leurs symptômes morbides. Cependant, cela ne dure qu’un temps, et la plupart réalise ensuite leur maladie, leur faiblesse, la souffrance qu’elles font endurer à leur entourage ainsi qu’à elles-mêmes mais il leur est alors bien difficile de faire marche arrière. Certaines de celles qui atteignent un stade avancé souhaitent réellement s’en sortir mais ne le peuvent, trop engluée dans le regard intransigeant qu’elles portent sur elles-mêmes, leur quête de perfection etc... Certaines jeunes filles qui sont aujourd’hui décédées ont témoigné avoir tout tenté, dans la mesure de leurs possibilités, pour s’en sortir.

Je ne veux surtout pas que le personnage verse dans la folie, ces filles n’étant pas folles.

Le caractère lucide qualifié par Polixène, à juste titre dans une bonne mesure, de « reportage sur le vécu des victimes d'Ana » me semble faire preuve que la réalité rattrape les fantasmes du personnage.

Main dans la main

Oui en effet ... Dommage que la fonction éditer ne soit pas de mise sur le forum ... En tous cas je vous remercie de votre commentaire, et de votre accueil par la même occasion. Par contre, si vous pouviez me tutoyer ... Je n'ai que dix neuf ans, ce qui me donne le droit de revendiquer ma stupide jeunesse !!

Titia

Dans Wikipédia, (tu vois Narbah, sur quoi ma culture est assise, moi aussi)il y a cette citation qui donne beaucoup à méditer, je trouve: "La folie est un moyen, non un destin. C'est un outil pour échapper à l'enfer, non une inexorable répétition."
Dans cette acception, c'est vrai , certaines de ces filles ne sont pas folles. Malheureusement.
Puisque seules celles qui le sont s'en sortiront.

Main dans la main

Merci de votre commentaire Ubikmagic ...

Socque, je capitule ... Libre à vous de me vieillir de quelques années ... Je m'en accommoderai. Permettez moi tout de même de chérir cette jeunesse maladroite, si vite dépensée ... Pour quelques années encore !

En ce qui concerne vos textes, je les commenterai donc, de toute ma maladresse.

Bises.

Arsène Ik, il est demandé aux auteurs de ne pas répondre systématiquement après chaque commentaire dans le fil de leur texte, mais plutôt ici, ceci afin d'éviter de faire remonter le texte qui se trouverait ainsi toujours en haut de page au détriment des autres textes postés. Merci de votre compréhension. Et bienvenue ici.
La Modération
.

Arsène Ik a écrit:Socque, je capitule ... Libre à vous de me vieillir de quelques années ... Je m'en accommoderai. Permettez moi tout de même de chérir cette jeunesse maladroite, si vite dépensée ... Pour quelques années encore !

Ouais, ben faut profiter, parce que ça passe vite. Pas le temps de comprendre, et on se retrouve avec les genoux qui craquent !

Ubik.

Titia_____ a écrit:je ne sais pas si je l’appliquerais (c'est bien du conditionnel là?!).

Ben non ! :-))))
Pour s'en sortir, c'est simple, je te donne le truc qu'on m'a donné, depuis je ne fais plus cette faute.
Remplace par la conjugaison en TU
Exemple : tu hésites sur le "je ne sais pas si je l'appliquerai(s)" ?
Ecris ou prononce à haute voix :
- "tu ne sais pas si tu l'appliqueras" (futur)
ou
- "tu ne sais pas si tu l'appliquerais" (conditionnel).
Il me semble bien ici que ça doit être au futur, donc sans S :
"je ne sais pas si je l'appliquerai"
.

Trop cool! Merci beaucoup mentor!

Trop cool! Merci beaucoup mentor!

mais je t'en prie
mais je t'en prie

:-)))

Sens interdit

Mentor
Ah tiens! Je pensais plus à du Devos (en toute modestie hein), je n’ai pas du voir les bons sketchs de Reynaud.

Tous
Merci pour les commentaires sympathiques.

elea a écrit:Sens interdit

Mentor
Ah tiens! Je pensais plus à du Devos (en toute modestie hein), je n’ai pas du voir les bons sketchs de Reynaud.

je crois n'avoir jamais vu mais plutôt entendu ce sketch
Oui, Devos aussi, ça lui irait bien en effet

Monsieur Mentor, comment on fait ce truc: "elea a écrit"
Y'a une touche pour ou bien vous l'écrivez avant de le grasser, ou le grasouiller :-) ?

On fait comme ça :

Code:

[quote="elea"]MESSAGE TEXTE[/quote]

Ouille!
Merci Alex, je viens d'essayer, vu le résultat, je pense que je n'ai rien compris.
Je crois que je ferais comme ça plutôt, écrire et mettre en gras: alex a écrit
Irrécupérable je suis :-))

A Aire_Azul

Pour jouer encore sur les sens, le sens interdit évoque pour moi la défense d’aller et de venir catégorique et brutale, voire absurde quand on l’envisage à la Devos, la règle à laquelle on ne peut échapper. Je l’aurais vu plus mauvais, moi, le sens interdit.

Vous avez très certainement raison, ce qui prouve peut-être que j’aime les sens interdits.
Diantre! Voici une révélation sur moi-même à creuser.
Merci à vous.

elea a écrit:Ouille!
Merci Alex, je viens d'essayer, vu le résultat, je pense que je n'ai rien compris.
Je crois que je ferais comme ça plutôt, écrire et mettre en gras: alex a écrit
Irrécupérable je suis :-))

Mais non, tout le monde a du mal avec ce genre de choses au début.
Et là en l'occurence, quand j'appuie sur le bouton "citer" de ton message (tu feras de même pour essayer), tu vois bien les balises apparaître :
[quote] et [ /quote] (sans l'espace bien sûr.) Si tu rajoutes le signe "=" et que tu mets entre guillemets le pseudonyme de celui que tu souhaites citer, cela marche comme sur des roulettes !

elea a écrit:J'ai compris Alex, merci beaucoup !!! ;-))

Comme sur des roulettes, j'ai dit !

A propos de "visite chez le maire"

A socque :

Bonjour. Je m’étais fait rare, c’est vrai, mais vous aviez vous-même, je crois me souvenir, complètement disparue même! C’était un manque autrement plus cruel pour VE, je vous prie de croire. Je suis content que vous ayez « tilté » sur les réflexions que se fait le môme, car le récit, ( je parle de l’ensemble des textes) devrait se lire comme une sorte d’ « initiation » par opposition, à force d’être confronté à la bêtise et aux mœurs des adultes qui l’entourent. Grand merci pour vos corrections, même si elles me montrent qu’il n’y a pas que les virgules à compliquer la vie.

A Elea :
Bonjour et merci. C’est vrai que les personnages changent de noms, en fonction de ceux qui leur causent : Madeleine, Mady, Madelon, d’une part, Tonton, Ficelle, Ernest d’autre part sont bien sûr les mêmes personnages. Mais le texte est titré d’un « ensemble de plus de 400 pages, dont pas mal d’extraits figurent sur VE. Comme ce n’est pas dans un ordre logique…

A Rebbeca :
Bien content de te revoir et surtout de t’avoir fait marrer un peu. Ca devient de plus en plus dur par les temps qui courent. A part ça : Pas cirrhose, mes personnages ? Et la vie donc !

A Mentor :
Bonjour et merci . Elles sont prêtes, mes pages, mais en éternelles relectures correctives. Mais promis, si tout ça voit le jour, t’y auras droit, avec plaisir.

A Coline :
Bonjour et merci. Tu te fais rare aussi ! Le jardin peut-être ? J’espère bien que c’est crédible, nom de Dieu, puisque j’y étais ! Pour ce qui est de la phrase hachée, j’hésite : il me semble justement que cette forme, enfonce celui qui la prononce presque jusqu’au ridicule. C’est l’impression que j’aimerais donner, mais comme dit, si cela t’a choquée, du coup, c’est que ça doit pas être bon dans ce sens.

A Easter :
Content de te retrouver. Ceci dit, faut bien se garder le temps d’écrire ou de corriger un peu. D’autre part. Je déteste me montrer par trop invasif sur le site, d’autant que je n’ai rien commenté ces derniers temps, par …manque de temps

A demi-lune :
Pour moi, plaisir partagé. Je prends bonne note de tes deux remarques, fine mouche, Pour le « ne » y a pas de doute. Pour « au docteur », moins sûr. Tu connais mon faible pour les raccourcis. Grand merci et à bientôt te lire.

A Polixène :
Bien content de t’avoir mise de bonne humeur de tôt matin et plus content encore de t’avoir plu.

A Aire-azur.
Bonjour et bienvenue, je crois, sur VE, puisque vous me semblez toute neuve. ( sauf erreur, car je dois reconnaitre ne pas trop suivre au quotidien). Comme dit précédemment, ce texte fait partie d’un ensemble, ensemble au cours duquel on se rend très vite compte que le gamin en question déteste ma mère autant qu’il aime son Tonton. Aussi l’appeler « maman » lui écorcherait, je pense, franchement la gueule. En tout cas, merci d’avoir aimé et de vous être donné la peine de bien vouloir si aimablement commenter. Au plaisir de vous lire à mon tour, dès que possible.

A Croisic :
Bonjour. Content de te retrouver. Et merci surtout de m’avoir commenté. Je pense qu’on a tous besoin de regards extérieurs pour se situer et s’améliorer. Bien longtemps que je n’ai plus rien posté, ni lu d’ailleurs, sur VE. Pour le reste, c’est comme dit Mentor, une question de clavier : l’art de savoir se servir des touches. J’ai mis la remarque, afin que les correcteurs, qui m’indiquent, toutes ces erreurs de manip ne puissent penser que je traite la chose avec mépris. C’est mon esprit anarchique qui toujours reprend le dessus. Ce n’est pas faute de me fustiger ! la preuve, les virgules : Je veux pas dire que je maîtrise ! Mais rapport à la catastrophe que j’étais, je me trouve nettement amélioré, sur ce plan. Il faut un début à tout.

En espérant n'avoir oublié personne.

A propos de « séduire ou mourir »,

Merci beaucoup à soque, Polixène, Rebecca et Arsène Ik pour leurs commentaires.
Très bonne journée à tous.

Titia____, merci de respecter la graphie de mon pseudonyme : socque. Six lettres.

elea a écrit:Monsieur Mentor, comment on fait ce truc: "elea a écrit"
Y'a une touche pour ou bien vous l'écrivez avant de le grasser, ou le grasouiller :-) ?

Môssieur Mentor te demande de lui dire TU !
et merci Alex pour l'excellente explication
Je n'eusse pas fait mieux
;-)

Pfff, à l'attention de la Modération, désolée, je fais rien que des bêtises en ce moment, j'ai même écorché le pseudo de socque, c'est pour dire...

Ci pa zouli. En plus Kountiss Sigour i mani tri tri bien li knout. Antanssion.

Main dans la main :

Titia_____ a écrit:Quant à Plotine, je pense que bien pire que l’enfer de vieillir à deux, il y a l’enfer de vieillir seul !

Idée reçue.

Vieillir seul quand ta vie conjugale était un enfer est le comble du bonheur !
Tout est relatif !

Main dans la main :

Tout d'abord, merci pour vos commentaires ... On sent que vous avez pris le temps ...

Après le trés long (et trés interressant sur le plan de ma réflexion personelle) commentaire d'outretemps, j'étais forcé de poster un petit quelque chose.

Merci pour ton avis sincère et developpé, pour ces quelques pistes à penser ... Je tenais toutefois à bien te signaler que ce texte n'est pas le fruit de ma propre pensée (quoique) mais bel et bien le témoignage d'une personne qui m'est chère, et que j'ai professionellement accompagné ces deux derniers mois (stage en EHPAD oblige) ... Donc je ne peux répondre à tes questions avec justesse ... Mais je promets de les poser à la personne concernée.

Pour ma part, sincèrement, je n'ai pas la prétention de comprendre quoi que ce soit à la vieillesse, ni aux sentiments en général. A tout juste vingt ans, et malgré de nombreuses confrontations aux problématiques qui s'y relient, vieillir reste un concept bien vague ...

Toutefois ... Je pense que chaque personne perçoit les choses à sa façon, et j'espère pouvoir vieillir comme toi !! De tout mon coeur !!

Merci encore à toi, et aux autres, pour ces nombreux retours dont j'essaierai de tenir compte !

A propos de Le lait défendu :

Merci, socque, pour votre lecture éternellement attentive !

le bonhomme, au fil de la lecture, ben... il me devient de plus en plus antipathique et, ainsi que d'autres l'ont dit, l'envie de lui rétorquer "et tu t'es vu, toi ?"

L'homme n'est pas sympathique ? Pourquoi ? Parce que ce qu'il ne pense pas ce qui devrait être pensé ?

main dans la main

Alors si c'est un témoignage cette "fin de vie à deux" n'en est que plus triste.

Même si je crois aussi que bien des couples se forment sur la seule base de"se plaire" et je ne crois pas que "se plaire" veuille forcément dire aussi "s'aimer"... Alors il arrive généralement que le temps dénoue ces liens. Mais certains restent ensemble, par habitude, par peur de la solitude, ou pour plein d'autres raisons même d'ordre pratique. Je me demande combien de rancœur peut s'accumuler ainsi au fil des ans. Et pis encore, quand c'est le cas pour seulement l'un des deux.

Avec tout ça, ce texte peut faire l'objet de quelque chose de bien plus long, profond et tout et tout.

Il n'est pas sympathique parce qu'il est lâche...il aurait du se barrer depuis longtemps...
C'est quoi cette histoire de se jouer la comédie ? Grande névrose

A propos de « La main dans la main »

outretemps : Vieillir à deux est pénible à ceux qui ne se sont jamais aimé.

Pas forcément d’accord.

L’amour se transforme ou meurt.

Il peut avoir réellement existé et pourtant mourir avec le temps, notamment à force d’habitudes. Sans efforts volontaires, les meilleures choses finissent par lasser, et à force de lasser, par écœurer.

Je me plais à croire, lors de mes rares accès d’optimisme, que l’amour peut parfois parvenir à lutter contre le temps, les rides et l’ennui, à s’ouvrir à d’autres perspectives.
Mais bien sûr cela ne se peut qu’au prix d’efforts certains et de vastes remises en question, m’enfin on n’a rien sans rien.

Il doit être possible, si on s’en donne les moyens, de transformer cet amour afin qu’il perdure, de l’élever sur d’autres plans : les habitudes peuvent être positivement confortables et rassurantes, le passé commun un pilier essentiel à la bonne marche de la relation, au plaisir des souvenirs partagés et à la complicité, la diminution du désir sexuel une opportunité de vivre en dehors des aléas des pulsions et de l’attirance physique. Mener la relation vers l’affection, l’attachement, l’amitié, la tendresse, le partage.

Dans ce texte, en effet, la responsabilité de l’homme en question n’est pas franchement flagrante (puisque coline Dé ainsi que moi-même avons eu en substance la même réaction : et lui alors ? pour qui il se prend ? Georges Clooney ? ;)), mais on devine tout de même que le personnage a choisi, ou laissé venir, cette situation par facilité, par manque de courage, qu’il est tout autant responsable que sa compagne. Et puis c’est lui le narrateur, son récit est donc subjectif, c’est sa souffrance à lui, elle lui appartient, même si il est un peu de mauvaise foi.

Je suis entièrement d'accord avec toi ... Malheureusement il est rare que je bosse avec des gens pour qui tout va bien (attention, j'ai dit rare pas exclus) ... En effet mon texte est court, surement mal dit ... A moi de puiser dans vos regards pour le retravailler. Peut etre pour la semaine prochaine qui sait !

Toutefois il y a une chose sur laquelle je ne suis pas d'accord : c'est ta vision de ce que j'apelle l'amour vrai ... A savoir l'eternel "il est beau de l'interieur". Je pense que plaire et aimer vont souvent de paire (pas toujours en effet) ... Ce n'est pas pour autant que l'amour n'est pas sincère. Bref j'arrête là parce que je n'arrive pas à trouver les mots justes pour exprimer ma pensée.

En tous cas merci à toi !

Rebecca ---> Hum ... Tu accuses un peu vite je pense. Le courage n'est pas donné à tout le monde. Il faut recadrer dans l'époque, le milieu social etc ... Et puis qui sait, le rapport à l'autre a toujours été si compliqué.

Une chose est sûre : Le courage est une ressource épuisable ... Peut être a t'il, au cours de sa vie, épuisé ses ressources.

Le commentaire était pour Reginelle =)

Arsène Ik a écrit:L'homme n'est pas sympathique ? Pourquoi ? Parce que ce qu'il ne pense pas ce qui devrait être pensé ?

Non, pas pour ce qu'il pense. Pour ne pas dire le pourquoi il en est là. Le cheminement qui l'a ainsi détaché de sa femme. On en vient à se demander s'il a jamais aimé sa femme. Et si non, toute cette vie à deux semble soudain bien hypocrite. Comme quand il dit "peur de vivre seul" et "avoir besoin d'elle comme des médicaments pour sa prostate." Il y a un égoïsme énorme dans ces mots. Il n'a pas un seul mot pour "elle", pas même l'ébauche d'un "pardon, je n'y peux rien, ce n'est pas de ta faute, c'est la faute du temps, de la vie, etc." Dans sa manière de parler d'elle... il est quand même d'une infinie cruauté en la décrivant...

Il y a de la résignation, l'acceptation de "finir" à deux. Mais pour quoi, et pour qui ? Parce que défaire le lien, le condamnerait, lui, à la solitude ? pour ne pas lui faire de mal à elle ? pour le qu'en dira-t-on ?

Que l'on s'apitoie sur son sort, dans cette fin de vie, oui. Car c'est vraiment triste. Mais ça ne le fait pas meilleur pour autant, du moins aussi longtemps que l'on ignore ce qui s'est passé entre eux pour détruire tout "le beau". Sans ça, ce rejet de l'autre semble "gratuit" et donc, pas sympa. Mais ça, c'est ma sensibilité, ma mienne, hein.

outretemps a écrit:A Aire-azul.
Comme dit précédemment, ce texte fait partie d’un ensemble, ensemble au cours duquel on se rend très vite compte que le gamin en question déteste sa mère autant qu’il aime son Tonton. Aussi l’appeler « maman » lui écorcherait, je pense, franchement la gueule. En tout cas, merci d’avoir aimé et de vous être donné la peine de bien vouloir si aimablement commenter. Au plaisir de vous lire à mon tour, dès que possible.

Merci, Outretemps, de ces précisions. Je comprends mieux. En effet, je n'ai qu'un mois de forum , j'essaie de lire la plupart des textes récents, mais n'ai pas eu le temps de lire tous les textes plus anciens.
Mais j'ai relu de nouveau votre texte avec grand plaisir.

Bien à vous.
Aire