Aube magique

de ses seins perlait encore
un bout d'aisselle

toute en printemps au fond de l'oeil
elle était lasse
heureuse et lasse

en nous s'était la nuit fondue
comme un fin collier d'étoiles
que l'on enfile et qui sitôt scintillent

comme une note qui s'éteint
très tôt à l'aube j'ai enlacé
sa large croupe
molle hébétée
dans une brume de somnolence

Je suis partagée , certains vers me plaisent par leur musicalité "en nous s'était la nuit fondue " ou "que l'on enfile et qui sitôt scintillent".
Mais par ailleurs un sujet si rebattu aurait mérité, à mon sens, des images plus originales, pour compenser .

"Comme" revient deux fois, trop rapprochées, c'est dommage .
Encore deux-trois mois d'affinage...

Je n'ai pas du tout accroché. Les premiers mots m'amène au physiologique, la suite, plus poétique cependant, ne me plait pas trop.

J'ai bien aimé, sauf "en nous s'était la nuit fondue", je ne vois pas trop pourquoi l'inversion dans ces mots simples, mais le poème, dans l'ensemble, m'a paru frais et lourd à la fois, érotique, quoi !

Une remarque :
« toute en printemps au fond de l'œil »

Heureusement qu'il reste la femme pour transpirer le muse...haut. Allergie totale au vers sangsue elle.

Ba a écrit:Heureusement qu'il reste la femme pour transpirer le muse...haut. Allergie totale au vers sangsue elle.

Henri D: je conçois qu'on puisse en venir par ces voies à écrire de la grande poésie, en tout cas exigeante, mais je dois dire que la dureté de ma vie me tiens loin de ce genre de hauteurs...clairement je serai plutôt sensible à autre chose(pourquoi pas exigeant aussi) mais autrement adressé et référencé...d'accord les nuages dénient le lourd pouvoir de la pierre: me voilà donc rasséréné.......?

désolé, je n'ai ressenti aucune magie, pourtant le titre laissait présager!!!!!

J'aime beaucoup !
Il y a des images que je trouve fortes et intéressantes comme ce sein et ce bout d'aisselle ou encore le fond de l'oeil.

Petit bémol sur la sonorité peu heureuse de qui sitôt scintillent.