FRAGMENTS : le fil de vos textes courts

voui, Bertrand nous emmène vers une réalité qu'on trouve bien trop loin... merci pour ce voyage !

Merci Arielle pour l'illustration. Celles dont je parle ont été détruite au dix neuvième siècle lors de l'irruption volcanique en Nouvelle Zélande.
Easter, j'espère un jour prochain te solliciter pour d'autres corrections.

Chako Noir a écrit:voui, Bertrand nous emmène vers une réalité qu'on trouve bien trop loin... merci pour ce voyage !

C'est de ta faute à toi et à ton cri cri si j'ai posté ici. J'ai bien aimé ton texte court. Chaque grillon évoqué me transporte dans les champs et je respire un peu d'air propice à l'évasion.

bertrand-môgendre a écrit:

Chako Noir a écrit:voui, Bertrand nous emmène vers une réalité qu'on trouve bien trop loin... merci pour ce voyage !

C'est de ta faute à toi et à ton cri cri si j'ai posté ici. J'ai bien aimé ton texte court. Chaque grillon évoqué me transporte dans les champs et je respire un peu d'air propice à l'évasion.

En ce cas, très heureux d'être le coupable qui t'a poussé à poster ! J'essaierai d'en commettre d'autres de la sorte, et d'ailleurs chez moi, ce soir les grillons chantent encore ! :-)

Je n'ai bien évidemment pas tout lu, je découvre ce fil comme un kaléidoscope, c'est très chouette.

Bertrand, une réponse sans prendre la peine de citer : pas de problème, à ta convenance... Tant que l'email fonctionne ;-)

Il lui fixa rendez-vous sur le tableau magnétique; elle passa sans punaises ni papier tue-mouches.
Combien de temps reste-t-il aux heures sculptées qui les suivent en trottant ?
Aucune.
Ils n'avaient qu'à
Ils auraient dû
Oui mais...
A force de perdre le sens des meules de foin, ils finirent pas égarer leurs aiguilles...

Easter(Island) a écrit:Je ne commente pas systématiquement les textes de ce fil (paresse...) mais je lis de façon régulière et il n'est pas rare que j'y découvre des perles ; là, Bertrand, c'est du pure gem. Tu es inspiré !

une slice de silice !

Bertrand-môgendre remarque :

Merci Arielle pour l'illustration. Celles dont je parle ont été détruite au dix neuvième siècle lors de l'irruption volcanique en Nouvelle Zélande.
[quote]

Pourtant je me suis contentée de demander le lac Rotomahana à notre ami Google, Bertrand, la photo n'a pas plus d'un siècle apparamment...

[quote="Arielle"]Bertrand-môgendre remarque :

Merci Arielle pour l'illustration. Celles dont je parle ont été détruite au dix neuvième siècle lors de l'irruption volcanique en Nouvelle Zélande.

Pourtant je me suis contentée de demander le lac Rotomahana à notre ami Google, Bertrand, la photo n'a pas plus d'un siècle apparamment...

Bonne nouvelle : je ne savais pas que d'autres terrasses étaient dans ce même lac. Je raconte la destruction des anciennes. Merci encore. Il me tarde de retourner les voir.

Le calme règne enfin dans cette maison.
Aujourd'hui, je n'irai pas au bois.
Demain, je n'irai pas à travers champs, même si les ânes rient.
Je lis Croisic dans sa cinquantaine. Elle se retourne et ne trouve rien de bon.
De mon côté, lorsque je me retourne, je vois beaucoup de trop. De merveilleux boulets que je me suis auto-lestés pour éviter "l'envolement", des inachevés qui me poursuivent sans relâche, et l'imperfection qui plane en riant. J'aime tout ça. Alors j'avance tête baissée.

Je dis NUIT et l’incompréhension se diffuse.
Je dis NEIGE et les relations se figent.
Je dis MER et la tempête s’acharne.
Je dis CIEL, mais le salut reste inaccessible.
Je dis VENT et mes paroles s’envolent. Aussitôt émises, aussitôt fondues dans l’espace.
L’Espace…

Le ciel est gris. Quelques oiseaux pleurent et, dissimulés dans leur nid, crient que leur douleur ne leur laisse aucun répit.
Bientôt disparaissent les couleurs...
Le ciel est gris; les femmes chantent dansent et prient pour qu'il en reste ainsi.
L'homme mourant a vu s'envoler sa chance quand l'Oiseau noir lui dit :
" Comme moi, tu iras, et des damnés, tu pardonneras l'ignorance."
Le ciel est gris; et je regarde lentement tomber la pluie. Mes lâches membres se refroidissent et tu refais surgir tous mes vices. Le ciel est gris et moi qui t'aime, aigrie...

Schizophrène: Un cadavre et une capote

Sur la commune de Plezenez, une grosse exploitation agricole employant une quinzaine de personnes fournit la viande pour les restaurants des grands capitales.
Les filets mignons sont les meilleurs du monde entier.

Sur la commune de Plezenez, une célèbre famille d'agricuteurs produit de la viande recherchée par tous les grands chefs cuisiniers du pays.
Les filets mignons sont les meilleurs de France.

Dans la campagne de Plezenez, un paysan élève une dizaine de vaches.
Les filets mignons sont réputés pour être les meilleurs de la commune.

Assise
Lascive
Dans les draps
Repliée...

Tu es parti
Ce matin
Tu as pris soin
De plier
Tes chemises...

Juste le temps
De me froisser...

Si tu repasses...

Bien enveloppé!

Chorégraphie banale des corps saturés d'ombres
J'ai appris à me mettre à quatre pattes pour pleurer.

Il y a encore ton odeur sur mes fringues. Ta présence diffuse ; ton image en relents.
Il m'arrive parfois d'avoir le nez qui pisse. C'est ton parfum qui s'enfonce en moi, s'accroche à mes narines comme des ongles trop longs
Des échardes barbouillées de verni.
Ton verni rouge.

Celui que rien ne distingue vraiment du sang de chien.

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Je dis MOULIN et la prairie exhale ses parfums, la rivière chante et serpente, nos pas résonnent en cadence.
Je dis SOUCI et la fleur scintille, baume à tout faire.

Une agence de rêves pour des destinations de voyage
Un maître de loukoum avec des morceaux d’hôtel
Un groupe de ruines sur un champ de touristes
Un petit verre de piscine au bar de l’apéritif
Des accords de lune sous un clair de guitare.

Oui, je sais bien, l'aube est encore loin à cette heure de la nuit, mais parfois...

L'aurore me réveille tout près d'hier qui s'éternise
Et le brouillard accompagnant ton souffle, que je retiens,
Eparpille dans le silence et la fraîcheur du matin
Nos premiers battements d'ailes que ma mémoire courtise...

Elles sont connes toutes ces vaches fraichement tombées du ciel
On les traite gentiment par pis,
Et pourtant à chaque fois, c’est la même rengaine :

« Pourquoi tu m’as fait ça ? ». Mais tu l’as bien voulu !

Comme il me paraît lointain
Le temps du dernier regard
Que tu m'offrais ce matin
Comme un muet au revoir

Il y a de ça un jour
Un an voire davantage
Tu ne parlais pas d'amour
Car tu étais encor sage

Moi qui ne le suis plus tant
Et à qui tu manques trop
Je me sens un coeur d'enfant
En rêvant à un bientôt

Car peut-être bien qu'un jour
Dans un an ou davantage
Tu me parleras d'amour
Tu voudras qu'on se partage

Je te dirai mon enfant
Je ne le souhaite que trop
Mais ce sera dans longtemps
Car pour l'heure il est trop tôt

Alors je ronge mon frein
Sans pourtant paraître hagard
Grâce au geste quotidien
D'une prière à l'espoir

Tu aurais dû le poster comme un vrai poème dans son fil ; il le mérite !
Quelques lignes touchantes par leur sincérité, à mon avis.

Merci :-)
ben à la rigueur.. j'ai hésité mais j'avais pas de titre..

Si ce n'est que ça ! Je choisis souvent mon titre à la dernière minute en cinq secondes chrono, ils ont rarement de l'importance à mes yeux.

Ah oué.. bon ben tiens, j'en ai un. Rdv de l'autre côté. ><

Du miroir ! :-)

Bonsoir Madame.

J'ai l'étrange sentiment de ce qui se passe ici Madame parlons des boutons bleus qui poussent à son bord nostalgique évoquons les jardins où nous nous promenions lorsqu'il faisait chaud sur les cuisses et en dessous des jupes que le printemps soulevait comme les lèvres que soulèvent un beau midi les amoureux. Nous allions nous assoir sur le petit banc pour nous désaltérer de l'ombre Madame vous souvenez-vous du platane et de ses enfants étranges ? Alors nous ne disions rien, et les récolteurs de sang marchaient devant nous comme s'ils cherchaient leurs maitres et nous avions la matinée chevillée au cœur on ne se débarrassait plus de cet habit. Étrange étrange, c'est étrange vraiment comment les heures tournaient dans ce vase à peine ébréché qu'est votre visage Madame je le gardait soigneusement entre mes mains. Je ne sais pas l'utilité de vous le dire, vous rappelez-vous seulement l'onde sur la brise du lac, les cheveux emmêlés de cet orage, seulement vous rappelez-vous ? Il y a un temps pour tout et même pour les cathédrales Madame, orifices de vieillesse qu'on érige au dessus d'un jeu d'échec et les promeneurs regardaient les parties où le cœur était en jeu.

Mes plus sincères amitiés Madame mes plus belles brouettes de salutations.
Au revoir.

C'était une chanson de lavande et de routes
les promeneurs jouaient un rôle décisif dans la répartition de la fatigue
les pieds sont des théâtres perdus souvenons-nous de leurs stèles romaines
personne ne se doute plus de l'utilité du cœur dans cet échange
l'azur perdait son trône perdait ses salves perdait son nom les joyaux de sa couronne dégringolaient dans l'étendue de tes cheveux
que tu passait de l'autre côté de ton cou d'un geste unique comme un rideau jeté sur l'ombre
du souvenir où s’égosillaient les acteurs des songes ces acteurs que l'on paye à mentir et la couronne brillait sur tout le pays de ta peau diaphane
bientôt le souvenir ne se détachait plus de ton étreinte abstraite et comme des symboles sans usages ils pleuraient leurs corps perdus
Un homme une fois s'installa dans un café il commanda une tasse mais choisi de ne rien boire
il y a des choses comme ça qui ne s'expliquent pas
il y a des choses comme ça qui ne s'expliquent pas ainsi que mon cœur cet organe que je nomme non sans sourire par un reste de romantisme
à vrai dire nous nous savons tous êtres vidés de nos organes
nous sommes des cadavres
nous sommes pourris
nous sommes des pantins de bois mort où comme un ver ronge l'oubli
et autres rimes faciles madame dites moi que c'est beau
dites le moi ou je fait un malheur dans la tranquillité de vos visages

adieu jolie orange

Le mignon s'écoule en filet, à moins que ce ne soit le ruisseau qui de peur ou de joie s'enterre pour resurgir dans un clapotis de tsunami
Moi qui suis dieu, vous parvenez à semer la graine du doute dans mes tripes. Omniprésente je ne le serais jamais, j’enrage, je peste, je hurle dans la nuit et chat Mallow me regarde intrigué, attendant que mes doigts aillent de mon clavier à sa fourrure humide.
Il pleut

Là est donc le temps de MOT, la temple qui me dévore et me brûle
Vivrais-je assez longtemps pour tout lire.

Je repousse chat Mallow vexé juste pour demander

Louis!
19 ans 'est-ce bien votre âge ? question subsidiaire, ou inconvenante, l'âge depuis ce jour (pourquoi le jour, les enfants crient plus forts dans la nuit en venant au monde, depuis ce jour, disais-je où l'on vous a permis de respirer et que vous avez accepter ?

Est-ce de l'improvisation directe sur le site ? car il reste des fautes, un ami m'a appris à les voir en première lecture, c'est un avantage comme un inconvénient. A la première entrevue, je trébuche, c'est très désagréable surtout lorsque je planais très haut.

Mallow a bien senti mon intérêt, non pour lui, mais pour ce que je lis. Aussi, il s'est couché sur le bureau et me tournant le dos, dort.
il est 2h58 l'heure porte-bonheur.

Oui j'ai bien mes 19 ans
Aussi c'est de l'improvisation directe comme le révèlent tous boitements rythmiques et autres lourdeurs inconvenantes.

Vivrais-je assez longtemps pour tout lire.

C'est une question qui me revient souvent et j'en sais la négative réponse

J'ai transporté ces mots (ceux que j'ai écrit sur nôtre site 'Poésie Fertile" et j'ai ajouté

lirais-je assez longtemps pour tout vivre
c'est mieux, non?

concernant l'impro, la première partie est impeccable à mon oreille (c'est mon seul guide) la deuxième moins bien.

Annabelle et Nicolas


Il la regarda avec cet air courtois typique du poireau fraîchement dégorgé, et dit:
"Je voudrais bien,
mais je n'ai pas les moyens de me payer du bon temps régulièrement.
Je suis heureux d'être avec toi."

La lumière du petit jour soufflait dans leurs cheveux, s'engouffrant par la fenêtre ouverte.
Les murs étaient blancs.

Elle sourit
et mit les mains devant sa figure.

Yoni, c'est le genre d'improvisation (?) qui me fait fondre et me donne envie de suivre parfois, selon le sujet. De même pour Louis!
Si ça ne vous gêne pas bien sûr.
(et le matin -pour moi entre 0 et 7h heure le plus intense , celle que la nuit illumine.)

La parano des sites,
Ceci est une improvisation, pour qu'on me dise si je peux creuser, (travailler) ou poursuivre l'apprentissage du roulement [roulage(?) de clope] ou confection de clafoutis. Encore que ce soit seulement dans la dernière activité que je sois vraiment plébiscitée.

"
L'heure d'arrivée est importante. Choisir de préférence 02h02 mais le 02h20 affiché fera l'affaire. Commencer par se tenir au courant des news. Remonter jusqu'à sa dernière intervention et lire tout le reste d'une traite. Souffler un peu tout de même au risque de devenir bleue, oui j'aime le bleu, cependant mal porté s'il est au visage.
Prendre un air angélique ou niais, au dire du chien, et rapidement avant 02.24 faire la synthèse.
Foncer sur le clavier, se défoncer à écrire. Lever le nez pour s'apercevoir que l'on est en majuscule.
Refaire donc.

Et prévisualiser (socque est revenue, ce n'est pas péjoratif, juste un garde-fou, respectant sa rigueur)

il est alors 2.27, vous regardez une dernière fois, et...........cliquez, magie d'autres, tapis dans l'ombre ou leur lit, lisent ou liront.

gé pa pu fer mieux.

2.29 temps réel
mais est-il vraiment réel?

éclaircie a écrit:La parano des sites,
Ceci est une improvisation, pour qu'on me dise si je peux creuser, (travailler) ou poursuivre l'apprentissage du roulement [roulage(?) de clope] ou confection de clafoutis. Encore que ce soit seulement dans la dernière activité que je sois vraiment plébiscitée.

"
L'heure d'arrivée est importante. Choisir de préférence 02h02 mais le 02h20 affiché fera l'affaire. Commencer par se tenir au courant des news. Remonter jusqu'à sa dernière intervention et lire tout le reste d'une traite. Souffler un peu tout de même au risque de devenir bleue, oui j'aime le bleu, cependant mal porté s'il est au visage.
Prendre un air angélique ou niais, au dire du chien, et rapidement avant 02.24 faire la synthèse.
Foncer sur le clavier, se défoncer à écrire. Lever le nez pour s'apercevoir que l'on est en majuscule.
Refaire donc.

Et prévisualiser (socque est revenue, ce n'est pas péjoratif, juste un garde-fou, respectant sa rigueur)

il est alors 2.27, vous regardez une dernière fois, et...........cliquez, magie d'autres, tapis dans l'ombre ou leur lit, lisent ou liront.

gé pa pu fer mieux.

2.29 temps réel
mais est-il vraiment réel?

Il faut battre le faire quand il est de trop.

Légère dépression de l’air ambiant.

Voilà, c’en était fait de leur légèreté. Il y était parvenu, il pouvait être fier. Tout sauf le regarder. Elle préférait fixer son ongle de gros doigt de pied, penser que ce vernis résistait bien, pour le prix. Il lui avait fait mal, c’est douloureux un chagrin d’amitié, c’est douloureux comme un chagrin d’amour, parfois. Le con. Il bougeait à la périphérie. A la marge du vermillon de son ongle, son ombre oscillait. Elle se concentra, ne rien lâcher, ne rien lâ…
Il était parti. Elle le devinait au mouvement d’air autour d’elle, une légère dépression. Elle n’esquisserait pas un geste. Soudain la voix de Lou, sa voix claire :
« Maman ? »
Elle abandonna ses dérives, sa bulle se reformait déjà, il en était exclu.
« Maman !!! » réclama la petite, impatiente.

éclaircie a écrit:La parano des sites,
Ceci est une improvisation, pour qu'on me dise si je peux creuser, (travailler) ou poursuivre l'apprentissage du roulement [roulage(?) de clope] ou confection de clafoutis. Encore que ce soit seulement dans la dernière activité que je sois vraiment plébiscitée.

"
L'heure d'arrivée est importante. Choisir de préférence 02h02 mais le 02h20 affiché fera l'affaire. Commencer par se tenir au courant des news. Remonter jusqu'à sa dernière intervention et lire tout le reste d'une traite. Souffler un peu tout de même au risque de devenir bleue, oui j'aime le bleu, cependant mal porté s'il est au visage.
Prendre un air angélique ou niais, au dire du chien, et rapidement avant 02.24 faire la synthèse.
Foncer sur le clavier, se défoncer à écrire. Lever le nez pour s'apercevoir que l'on est en majuscule.
Refaire donc.

Et prévisualiser (socque est revenue, ce n'est pas péjoratif, juste un garde-fou, respectant sa rigueur)

il est alors 2.27, vous regardez une dernière fois, et...........cliquez, magie d'autres, tapis dans l'ombre ou leur lit, lisent ou liront.

gé pa pu fer mieux.

2.29 temps réel
mais est-il vraiment réel?

Je remercie Bertrand-môgendre et son empathie qui encourageraient une graine de riz à fleurir dans le désert ,mais (il y a toujours un mais) j'insiste et lourdement.
(je suis arrivée sur VE avec une "librairie" sûrement des plus maladroites, et comme par vague j'ai envie de tâter à tous, me conseillez vous de
tenter la prose
rester en poésie


me taire à jamais.)