FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
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trois gouttes de sang sur la neige
Un jour mon père a fini par mettre un poing dans la figure de l'homme qui convoitait ma mère depuis le début. Elle en avait fait mon parrain. L'ayant découverte à seize ans, il finit par l'épouser peu avant qu'elle ne meure, ils approchaient les soixante ans.
C'était le matin de Noël et il neigeait sur la Provence. Notre nouvelle adresse me plaisait : chemin noir, route de repentance. J'attendais mon Mécano. Cet homme est arrivé sans bruit, les bras chargés de cadeaux; mon père l'a emmené dehors, et par la fenêtre j'ai vu le coup de poing. Un peu de sang a coulé sur la neige.
Les parents partis se disputer, je fais Noël avec mes sœurs, loin du bruit et de la fureur. Mon Mécano est à la hauteur de mes espérances.
Ma nouvelle copine s'appelle Colette et elle a cinq grands frères. On se bagarre dans les prés. Je suis ivre de bonheur.
C'était le matin de Noël et il neigeait sur la Provence. Notre nouvelle adresse me plaisait : chemin noir, route de repentance. J'attendais mon Mécano. Cet homme est arrivé sans bruit, les bras chargés de cadeaux; mon père l'a emmené dehors, et par la fenêtre j'ai vu le coup de poing. Un peu de sang a coulé sur la neige.
Les parents partis se disputer, je fais Noël avec mes sœurs, loin du bruit et de la fureur. Mon Mécano est à la hauteur de mes espérances.
Ma nouvelle copine s'appelle Colette et elle a cinq grands frères. On se bagarre dans les prés. Je suis ivre de bonheur.
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
La terre
qui nous rappelle
l'horizon crayonné sur le papier velin
Une voile à l'horizon
bombe le torse
Brise son long soupir
La mer est en face
qui nous rappelle
l'horizon crayonné sur le papier velin
Une voile à l'horizon
bombe le torse
Brise son long soupir
La mer est en face
Jha- Nombre de messages : 1374
Age : 48
Localisation : Archaeopteryx à l'envolée
Date d'inscription : 30/05/2011
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
À Noël, en 2004, ma maman m'a offert un mouton en peluche. Je l'ai appelée Marie.
Le premier janvier 2005, on est allés avec mes cousins aux jeux de la forêt de Montgeon. Il y avait comme une roue pour hamster géante, en bois. On courait comme des fous dedans, et à chaque fois on se tombait les uns sur les autres.
Et puis à un moment, c'est tous les garçons qui me sont tombés dessus, j'avais le bras tordu, il s'est cassé. À deux endroits.
Quel bon commencement, cette nouvelle année!
Je me souviens que le docteur qui s'est occupé de moi s'appelait Monsieur Jardin. Ça me faisait rire.
Il m'a fait un bandage en attendant le plâtre. Puisque c’était la fin du rouleau, il a aussi bandé la patte antérieure gauche de ma peluche. Comme ça on avait toutes les deux la patte cassée.
Quand on m'a anesthésiée pour remettre les os en place, je me souviens avoir rêvé de Pokémon. C'est bizarre la mémoire.
Aujourd'hui encore, ma peluche porte son bandage.
Le premier janvier 2005, on est allés avec mes cousins aux jeux de la forêt de Montgeon. Il y avait comme une roue pour hamster géante, en bois. On courait comme des fous dedans, et à chaque fois on se tombait les uns sur les autres.
Et puis à un moment, c'est tous les garçons qui me sont tombés dessus, j'avais le bras tordu, il s'est cassé. À deux endroits.
Quel bon commencement, cette nouvelle année!
Je me souviens que le docteur qui s'est occupé de moi s'appelait Monsieur Jardin. Ça me faisait rire.
Il m'a fait un bandage en attendant le plâtre. Puisque c’était la fin du rouleau, il a aussi bandé la patte antérieure gauche de ma peluche. Comme ça on avait toutes les deux la patte cassée.
Quand on m'a anesthésiée pour remettre les os en place, je me souviens avoir rêvé de Pokémon. C'est bizarre la mémoire.
Aujourd'hui encore, ma peluche porte son bandage.
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
C'est mignon.
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
Le poissonnier, le boucher, quand avec leurs doigts couverts de sang ils m'appellent ma biche
ça me fait quelque chose.
Je ne peux plus skier, dit-il
je lui fais remarquer qu'il n'a jamais skié
Oui, bon, OK, mais je ne peux plus courir
non plus
Et si je voulais m'y mettre, hein ?
T'as toujours détesté ça
Tu m'énerves ! arrête de me contredire !
J'te contredis pas.
Et ainsi de suite, jusqu'à épuisement.
Troublé d'apprendre que le père de cette fillette vit depuis peu avec un homme, et rencontrant l'ex-femme, il s'avance, la main tendue, bien décidé à faire preuve d'ouverture d'esprit et de sens de l'accueil.
Bonjour ! je suis… la femme de S.
devant l'air interloqué
euhh non ! Sa belle-sœur !
Et plante là la jeune dame médusée, sans s'apercevoir de rien.
ça me fait quelque chose.
Je ne peux plus skier, dit-il
je lui fais remarquer qu'il n'a jamais skié
Oui, bon, OK, mais je ne peux plus courir
non plus
Et si je voulais m'y mettre, hein ?
T'as toujours détesté ça
Tu m'énerves ! arrête de me contredire !
J'te contredis pas.
Et ainsi de suite, jusqu'à épuisement.
Troublé d'apprendre que le père de cette fillette vit depuis peu avec un homme, et rencontrant l'ex-femme, il s'avance, la main tendue, bien décidé à faire preuve d'ouverture d'esprit et de sens de l'accueil.
Bonjour ! je suis… la femme de S.
devant l'air interloqué
euhh non ! Sa belle-sœur !
Et plante là la jeune dame médusée, sans s'apercevoir de rien.
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
Attention, JanisJanis a écrit:Le poissonnier, le boucher, quand avec leurs doigts couverts de sang ils m'appellent ma biche
ça me fait quelque chose.
la viande d'origine vélienne est très recherchée
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
J'aime bien ton texte Alice. J'aime bien les coïncidences aussi, mon médecin traitant s'appelle aussi dr Jardin, et l'aspect cour de récré du texte m'a fait penser à du Alexandre Jardin.
Janis, j'aimais bien aussi, mais j'ai été perturbé par le manque de repères au niveau des personnages, entre le il et le 3elle.
Janis, j'aimais bien aussi, mais j'ai été perturbé par le manque de repères au niveau des personnages, entre le il et le 3elle.
Chako Noir- Nombre de messages : 5442
Age : 34
Localisation : Neverland
Date d'inscription : 08/04/2008
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
Quand j'étais petit je voulais être Zorro.
Mais je me disais : il a pas l'air con l'autre avec son string noir sur les yeux, comme si les autres crétins pouvaient pas le reconnaitre, comme s'il avait pas la même voix, les mêmes attitudes quand il était en civil.
Qu'importe, je voulais être Zorro, un Zorro bien personnel, sans masque, mais que personne pourrait reconnaitre ; je crois que ça m'est resté ; on ne grandit jamais complétement, et même si l'on donne l'impression de rire sous cape, on "surgit hors de la nuit pour partir vers l'aventure au galop".
Appelez-moi Don Diego de la Vega ; et puis non, restons simple : appelez-moi Guy Williams.
Mais je me disais : il a pas l'air con l'autre avec son string noir sur les yeux, comme si les autres crétins pouvaient pas le reconnaitre, comme s'il avait pas la même voix, les mêmes attitudes quand il était en civil.
Qu'importe, je voulais être Zorro, un Zorro bien personnel, sans masque, mais que personne pourrait reconnaitre ; je crois que ça m'est resté ; on ne grandit jamais complétement, et même si l'on donne l'impression de rire sous cape, on "surgit hors de la nuit pour partir vers l'aventure au galop".
Appelez-moi Don Diego de la Vega ; et puis non, restons simple : appelez-moi Guy Williams.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
La lassitude s’insinue le soir venu. Quand la nuit déroule son long tapis. Mes pieds s’y enfoncent et je trébuche. Marcher est un effort auquel mon corps refuse de se plier. En chemin, les autres tombent comme des mouches et se lovent dans les poils souples de la carpette. Certains se roulent ; d’autres ronronnent. Nous sommes de moins en moins nombreux encore debout. Certains zigzaguent ; d’autres courent. Je joue pour passer le temps : les tables de multiplication récitées à vive allure, chaque lettre de l’alphabet donne un pays ; Allemagne, Brésil, Croatie, Danemark, Égypte, Finlande… Je double la difficulté, Allemagne et Alaska, Brésil et Bahreïn, Croatie et Cuba, Danemark et Djibouti, Égypte et Érythrée, Finlande et France… Je triple, parfois. Se fatiguer l’esprit, faire clignoter la loupiotte. Pour l’achever, la comptine apprise à l’école, les bras croisés sur le bureau, la tête posée sur le coude, les yeux fermés… « Chut, plus de bruit, c’est la ronde de nuit.
En diligence, faisons silence, marchons sans bruit, c’est la ronde de nuit…
Chut, plus de bruit... »
En diligence, faisons silence, marchons sans bruit, c’est la ronde de nuit…
Chut, plus de bruit... »
Remus- Nombre de messages : 2098
Age : 34
Date d'inscription : 02/01/2012
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
Le père Armand a trouvé amer son café du matin.
Comme d'habitude.
Il a ouvert ses croisées.
Il a fait racler sur le carrelage les pieds de sa chaise, et tout d'une masse, il s'est laissé tomber sur l'assise, son gros fessier manquant de rompre la paille tressée.
Commence sa longue journée statique, à regarder par la fenêtre.
Dans le dos d'Armand, sur le petit guéridon bancal, une radio carénée comme une vieille Vedette, crache, entre deux stridents parasites, une valse musette à l'accordéon.
Boudiné dans son marcel, Armand sait déjà, au mince filet de sueur qui perle à ses tempes, que la journée sera chaude.
Sur le trottoir d'en face, une ventripotente silhouette tassée lui fait un signe de la main.
Il y a longtemps que le père Armand ne voit plus la Ginette.
Elle était belle, Ginette, surtout les dimanches au bord de l'eau, sous les saules de la Guinguette.
Parfois, Armand la voit.
Mais il ne la regarde plus.
Même plus un regard à ses miches.
Ce qu'il regarde, ce sont ces péniches, qui glissent encore sur l'eau, sous sa fenêtre.
Elles ne savent plus transporter que quelques touristes.
Il n'y a plus de grain.
Même plus un grain de folie, dans l'oeil éteint d'Armand.
***
- ARMAND ! Ferme-donc la fenêtre, bon-à-rien ! Y a du courant d'air ! Ça m'a éteint le gaz !
- C'est ta flamme qu'est éteinte, Mémère !
***
Et voilà que s'allume l'oeil d'Armand.
Du coup, il agite sa main en direction de Ginette, comme s'il était sur le quai d'une gare, à dire au-revoir à une bien-aimée.
***
Demain …
Demain, il aidera la flamme à s'éteindre.
Et puis il fermera la fenêtre.
Pour faire plaisir à Mémère.
Comme d'habitude.
Il a ouvert ses croisées.
Il a fait racler sur le carrelage les pieds de sa chaise, et tout d'une masse, il s'est laissé tomber sur l'assise, son gros fessier manquant de rompre la paille tressée.
Commence sa longue journée statique, à regarder par la fenêtre.
Dans le dos d'Armand, sur le petit guéridon bancal, une radio carénée comme une vieille Vedette, crache, entre deux stridents parasites, une valse musette à l'accordéon.
Boudiné dans son marcel, Armand sait déjà, au mince filet de sueur qui perle à ses tempes, que la journée sera chaude.
Sur le trottoir d'en face, une ventripotente silhouette tassée lui fait un signe de la main.
Il y a longtemps que le père Armand ne voit plus la Ginette.
Elle était belle, Ginette, surtout les dimanches au bord de l'eau, sous les saules de la Guinguette.
Parfois, Armand la voit.
Mais il ne la regarde plus.
Même plus un regard à ses miches.
Ce qu'il regarde, ce sont ces péniches, qui glissent encore sur l'eau, sous sa fenêtre.
Elles ne savent plus transporter que quelques touristes.
Il n'y a plus de grain.
Même plus un grain de folie, dans l'oeil éteint d'Armand.
***
- ARMAND ! Ferme-donc la fenêtre, bon-à-rien ! Y a du courant d'air ! Ça m'a éteint le gaz !
- C'est ta flamme qu'est éteinte, Mémère !
***
Et voilà que s'allume l'oeil d'Armand.
Du coup, il agite sa main en direction de Ginette, comme s'il était sur le quai d'une gare, à dire au-revoir à une bien-aimée.
***
Demain …
Demain, il aidera la flamme à s'éteindre.
Et puis il fermera la fenêtre.
Pour faire plaisir à Mémère.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
Vous avez fait là un bien joli texte Iris ; mais c'est de la triche : ce n'est pas un beau petit texte court mais un grand beau texte pas court. ;-)
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
Ça parait long parce que j'ai sauté des lignes !
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
Remus quand tu écrits il y a ce voile de l'écriture blanche qui se pose sur des choses simples et j'aime bien. Continue dans la veine.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
ah oui c'est trés joli
dur et tendre à la fois
dur et tendre à la fois
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
Joli; Iris; aussi . Si j'ose, Iris. ^^
le signe de la main et on les aime tout de suite tous, ces gens.
le signe de la main et on les aime tout de suite tous, ces gens.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
euh je parlais à Iris moi
pas lu Remus mais ça ne saurait tarder
pas lu Remus mais ça ne saurait tarder
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
pandaworks a écrit:Remus quand tu écrits il y a ce voile de l'écriture blanche qui se pose sur des choses simples et j'aime bien. Continue dans la veine.
oh merci panda, ça m'apaise
j'ai du mal à écrire en ce moment
Remus- Nombre de messages : 2098
Age : 34
Date d'inscription : 02/01/2012
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
Merci, aseptans, Pandworks et Rebecca. Vos commentaires me vont droit au coeur, tant il est vrai que je me sentais un peu faiblarde en écriture ces temps-ci.
Du coup, je soigne typo : cœur. Et pas coeur.
Du coup, je soigne typo : cœur. Et pas coeur.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
Je soigne ma typo.
Bon, j'arrête car je suis en train de vasouiller.
Bon, j'arrête car je suis en train de vasouiller.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
-On va jouer?
-Oui, mais d'abord, je vais aux toilettes.
-D'accord. Je t'attends devant la porte.
-Ah non! Je suis grand, pas besoin!
-Très bien, je pars.
...
-Tu n'es plus là, hein?
-Non, je suis partie.
-Ah bah c'est bien, alors.
-Oui, mais d'abord, je vais aux toilettes.
-D'accord. Je t'attends devant la porte.
-Ah non! Je suis grand, pas besoin!
-Très bien, je pars.
...
-Tu n'es plus là, hein?
-Non, je suis partie.
-Ah bah c'est bien, alors.
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
Tiens Alice - et les autres - , un fil sympa, sais pas si tu connais : http://www.vosecrits.com/t2742-ca-s-est-passe-pres-de-chez-moi
Je viens de le remonter...
Je viens de le remonter...
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
j'adore quand tu fais Up! easter :-)
j'avais vu le fil passer une fois, mais y a pas grand-chose qui se passe près de chez le véliens en ce moment, apparemment
j'avais vu le fil passer une fois, mais y a pas grand-chose qui se passe près de chez le véliens en ce moment, apparemment
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
Petit texte qui aura sa place dans Cornichon, dans bien longtemps
Mes doigts étaient timides d’abord, doucement me caressait un étrange frisson, une douleur inconnue, un souffle froid, glacial même, qu’aucune chaleur n’aurait su contrer. Ma main droite ne virevoltait pas, légère au début, les notes aiguës de mon piano se firent plus stridentes, plus criardes, je sentais une larme perler.
Mon morceau était empli de bémols, je l’appelais le chant du silence. Le chant du silence, parce qu’il était ces sons qui demeurent dans le calme absolu, ces sons qui se manifestent plus vigoureusement lorsque se tait tout vacarme. Ma main gauche écorcha un accord, elle était allée trop vite, l’espace d’un instant, je me pris à la haïr.
Frappant la dominante plus d’habitude, la medium s’effaçait et la tonique, elle, soupirait encore. Violence, violence, quand je frappais les cordes, mes larmes n’étaient plus les mêmes, elle devenaient crochues quand mon piano devenait clavecin, j’étais la violence, la violence même, mon sexe, ma brutalité, ma fureur et ma folie étaient maîtres de mes nuances et je croissais dans un crescendo incontrôlé, du pianissimo au fortissimo, mon aversion envers ce corps abject s’intensifiait, enflait.
Ma main gauche s’enfuyait dans les graves, la droite ne suivait plus, seule, elle descendait aux enfers. S’en suivait les roulements des tambours, des tambours des cordes frappées en si bémol mineur que mon auriculaire faisait décroître de seconde en seconde ; les croches se succédaient en dissonances grinçantes et les tierces se taisaient, les tierces restaient bouche bée.
Et le silence. D’un seul coup, plus rien. Seules résonnaient encore les dernières notes, les dernières notes que mon pied droit, accroché à sa pédale, n’avait su tuer.
Je n’avais plus chaud.
J’avais froid.
Je n’étais plus rien.
Mes doigts étaient timides d’abord, doucement me caressait un étrange frisson, une douleur inconnue, un souffle froid, glacial même, qu’aucune chaleur n’aurait su contrer. Ma main droite ne virevoltait pas, légère au début, les notes aiguës de mon piano se firent plus stridentes, plus criardes, je sentais une larme perler.
Mon morceau était empli de bémols, je l’appelais le chant du silence. Le chant du silence, parce qu’il était ces sons qui demeurent dans le calme absolu, ces sons qui se manifestent plus vigoureusement lorsque se tait tout vacarme. Ma main gauche écorcha un accord, elle était allée trop vite, l’espace d’un instant, je me pris à la haïr.
Frappant la dominante plus d’habitude, la medium s’effaçait et la tonique, elle, soupirait encore. Violence, violence, quand je frappais les cordes, mes larmes n’étaient plus les mêmes, elle devenaient crochues quand mon piano devenait clavecin, j’étais la violence, la violence même, mon sexe, ma brutalité, ma fureur et ma folie étaient maîtres de mes nuances et je croissais dans un crescendo incontrôlé, du pianissimo au fortissimo, mon aversion envers ce corps abject s’intensifiait, enflait.
Ma main gauche s’enfuyait dans les graves, la droite ne suivait plus, seule, elle descendait aux enfers. S’en suivait les roulements des tambours, des tambours des cordes frappées en si bémol mineur que mon auriculaire faisait décroître de seconde en seconde ; les croches se succédaient en dissonances grinçantes et les tierces se taisaient, les tierces restaient bouche bée.
Et le silence. D’un seul coup, plus rien. Seules résonnaient encore les dernières notes, les dernières notes que mon pied droit, accroché à sa pédale, n’avait su tuer.
Je n’avais plus chaud.
J’avais froid.
Je n’étais plus rien.
Phoenamandre- Nombre de messages : 2423
Age : 33
Date d'inscription : 08/03/2009
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
Tu écris super bien, Phoena, j'adore tes textes et Cornichon (que je n'ai pas commenté, honte à moi)
J’espère que c'est pas dans trop bien longtemps, j'attends la suite, moi
(tu veux faire baver tes lecteurs sur ton extrait, avoue, tu veux te faire attendre! :-)))
J’espère que c'est pas dans trop bien longtemps, j'attends la suite, moi
(tu veux faire baver tes lecteurs sur ton extrait, avoue, tu veux te faire attendre! :-)))
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
Je me permets de répondre ici parce qu'il me semble qu'on en a le droit (non ?)
- Oui ! -
Merci Alice, et oui héhé c'est exactement pour ça !
Non, plus sincèrement, c'est parce que ce passage viendra bien plus tard, l'est pas pour maintenant, vont s'en passer des choses entre temps (enfin, j'espère, on verra bien)
Pis dis voir, tu l'as déjà commenté, sur mon site web, j'ai cru voir s'y pointer une certaine Alice
- Oui ! -
Merci Alice, et oui héhé c'est exactement pour ça !
Non, plus sincèrement, c'est parce que ce passage viendra bien plus tard, l'est pas pour maintenant, vont s'en passer des choses entre temps (enfin, j'espère, on verra bien)
Pis dis voir, tu l'as déjà commenté, sur mon site web, j'ai cru voir s'y pointer une certaine Alice
Phoenamandre- Nombre de messages : 2423
Age : 33
Date d'inscription : 08/03/2009
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
(oui on a le droit je pense) (et puis sinon tant pis, hein :-))
c’était bien moi,
mais je l'ai pas commenté ici
(à la prochaine suite, si j'y pense)
c’était bien moi,
mais je l'ai pas commenté ici
(à la prochaine suite, si j'y pense)
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
je marche
soudain une feuille
je me penche
elle est blanche
pas de chance
j'aurais bien aimé un début
une histoire de meurtre ou de raket
un truc qui fait peur, mais nan que nenni
la feuille était blanche
j'en suis quitte pour écrire dessus
SOS d'un scribouillard raté, si vous avez des idées, un début , je suis preneur
en attendant l'heure ou
les mots sur la page blanche danseront
je scrute l'horizon
et la soudain
mon début me prends la main
il était une fois une page blanche qui trainait parterre
la suite!!
ne soyez pas trop optimiste, j'ai mis dix années lumières, pour ces quelques mots
soudain une feuille
je me penche
elle est blanche
pas de chance
j'aurais bien aimé un début
une histoire de meurtre ou de raket
un truc qui fait peur, mais nan que nenni
la feuille était blanche
j'en suis quitte pour écrire dessus
SOS d'un scribouillard raté, si vous avez des idées, un début , je suis preneur
en attendant l'heure ou
les mots sur la page blanche danseront
je scrute l'horizon
et la soudain
mon début me prends la main
il était une fois une page blanche qui trainait parterre
la suite!!
ne soyez pas trop optimiste, j'ai mis dix années lumières, pour ces quelques mots
nouga- Nombre de messages : 329
Age : 72
Localisation : ou l'iode enivre
Date d'inscription : 30/05/2012
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
J'ai eu 20 ans, la force et la gloire vaine dans les yeux, et dans cette manière dédaigneuse de dissimuler l'ignorance par un sourire permanent, et des phrases qui se voulaient sibyllines.
J'ai eu 20 ans et je laisserai à quiconque le droit de dire que c'était le plus bel âge de la vie.
On avait simplement omis la notice d'emploi.
J'ai eu 20 ans et je laisserai à quiconque le droit de dire que c'était le plus bel âge de la vie.
On avait simplement omis la notice d'emploi.
Invité- Invité
un WE sur deux et la moitié des petites vacances
Quand mon infirmier préféré
me prend par les coudes
me jette sur un lit
soulève ma chemise
et me shoote
j'aime bien.
Dans cette cours des miracles, il y a ce type, un ancien junky.
Il me parle tout bas (haleine de chacal) et me propose toujours de me faire ma piquouse. Il serait un as. À voir son bras troué comme une vieille écumoire et ses mains saisies de tremblements compulsifs, j'ai comme un doute, je refuse poliment.
Je m'interroge : pourquoi les ambulancières sont-elles immanquablement grandes et sèches, tandis que les ambulanciers ont des rondeurs de filles ?
me prend par les coudes
me jette sur un lit
soulève ma chemise
et me shoote
j'aime bien.
Dans cette cours des miracles, il y a ce type, un ancien junky.
Il me parle tout bas (haleine de chacal) et me propose toujours de me faire ma piquouse. Il serait un as. À voir son bras troué comme une vieille écumoire et ses mains saisies de tremblements compulsifs, j'ai comme un doute, je refuse poliment.
Je m'interroge : pourquoi les ambulancières sont-elles immanquablement grandes et sèches, tandis que les ambulanciers ont des rondeurs de filles ?
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
Je reviens de ma ballade. J’ai croisé la famille Bidochon, le modèle « suréquipé » avec les 2 enfants et les chiens.
J’ai mis les warning et j’ai doublé en appuyant un peu plus sur le bâton de marche.
Il a pas trop plu, « quatre gouttes » comme on dit ici. Je ressemblais moins à une serpillière que l’autre jour où il devait faire dans les 40 degrés, dans cette garrigue.
Pas d’écureuils, de lézards verts, de vipères (ordinaire ou aspic), même pas de pies … Drôle d’ambiance.
Je suis comme Pussicat et Prévert : je hais aussi les dimanches.
Le dimanche devrait être un « non-jour ». Dieu a bien essayé mais il a mal goupillé la chose.
Ainsi on passerait du samedi au lundi, qui deviendrait bien sûr férié.
Et que ferait-on de ce « non-temps » entre les deux ?
J’ai plein d’idées puisque ça se passerait entre les deux.
J’ai mis les warning et j’ai doublé en appuyant un peu plus sur le bâton de marche.
Il a pas trop plu, « quatre gouttes » comme on dit ici. Je ressemblais moins à une serpillière que l’autre jour où il devait faire dans les 40 degrés, dans cette garrigue.
Pas d’écureuils, de lézards verts, de vipères (ordinaire ou aspic), même pas de pies … Drôle d’ambiance.
Je suis comme Pussicat et Prévert : je hais aussi les dimanches.
Le dimanche devrait être un « non-jour ». Dieu a bien essayé mais il a mal goupillé la chose.
Ainsi on passerait du samedi au lundi, qui deviendrait bien sûr férié.
Et que ferait-on de ce « non-temps » entre les deux ?
J’ai plein d’idées puisque ça se passerait entre les deux.
Invité- Invité
bande-son
Mon ami L. a la fâcheuse habitude de faire sonner mon portable, sans le savoir.
J'ai ainsi l'heur d'assister en direct à sa vie.
Mieux que la webcam car plus mystérieux.
Un bande-son.
Aujourd'hui, dans l'école où il suit sa formation, j'ai eu un long et très ennuyeux cours sur, si j'ai bien compris, comment commenter un mémoire.
L'autre jour, il se disputait avec son amie, mais ils allaient aussi couper la branche du pin, qui menace de tomber. Un peu plus tard, ils l'ont bien sciée.
En avril, il a marché longtemps dans la neige, tout seul.
En mai ils se sont chamaillé : elle voulait sortir et il voulait voir le match.
Quelque fois, presque rien, des petits bruits du quotidien.
Je ne les ai pas encore surpris en pleine affaire, mais ça devrait finir par arriver. Je couperai alors pudiquement le son.
L'autre jour, ils venaient dîner, je l'entends dire : attends, lui prends pas de la pisse d'âne, elle aime que les bière fortes, les kwack. Et j'entends la voix de mon épicier préféré, rue mignet, un Indien longiligne : c'est la dame au turban ? Comment elle va ?
Tout ça commence à me donner l'idée d'un texte, mais je ne sais pas encore lequel.
J'ai ainsi l'heur d'assister en direct à sa vie.
Mieux que la webcam car plus mystérieux.
Un bande-son.
Aujourd'hui, dans l'école où il suit sa formation, j'ai eu un long et très ennuyeux cours sur, si j'ai bien compris, comment commenter un mémoire.
L'autre jour, il se disputait avec son amie, mais ils allaient aussi couper la branche du pin, qui menace de tomber. Un peu plus tard, ils l'ont bien sciée.
En avril, il a marché longtemps dans la neige, tout seul.
En mai ils se sont chamaillé : elle voulait sortir et il voulait voir le match.
Quelque fois, presque rien, des petits bruits du quotidien.
Je ne les ai pas encore surpris en pleine affaire, mais ça devrait finir par arriver. Je couperai alors pudiquement le son.
L'autre jour, ils venaient dîner, je l'entends dire : attends, lui prends pas de la pisse d'âne, elle aime que les bière fortes, les kwack. Et j'entends la voix de mon épicier préféré, rue mignet, un Indien longiligne : c'est la dame au turban ? Comment elle va ?
Tout ça commence à me donner l'idée d'un texte, mais je ne sais pas encore lequel.
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
le mépris
Ah, le mépris qui affiche son prix, sa morgue et son dédain, a l’étal des têtes couronnées.
Une odeur de merde plombait l’Atmosphère, fin de règne, décadence.
Alors ces faces figées, assuraient leur maintien, de peur de perdre leur privilège.
Situation cocasse, de pies qui jacassent.
L’enfant regardait ce manège, lui qui n’avait pas de cheval de bois.
Et du haut de ses dix ans, demanda à sa fée, de rester a jamais a l’écart de ce monde pourrissant.
Son vœu exécuté, il voyage à présent sous des latitudes, ou le vent a ce parfum exaltant, ou le monde ailé sont ses alliés.
Du mépris jamais plus, il n’en n’a croisé.
Une odeur de merde plombait l’Atmosphère, fin de règne, décadence.
Alors ces faces figées, assuraient leur maintien, de peur de perdre leur privilège.
Situation cocasse, de pies qui jacassent.
L’enfant regardait ce manège, lui qui n’avait pas de cheval de bois.
Et du haut de ses dix ans, demanda à sa fée, de rester a jamais a l’écart de ce monde pourrissant.
Son vœu exécuté, il voyage à présent sous des latitudes, ou le vent a ce parfum exaltant, ou le monde ailé sont ses alliés.
Du mépris jamais plus, il n’en n’a croisé.
nouga- Nombre de messages : 329
Age : 72
Localisation : ou l'iode enivre
Date d'inscription : 30/05/2012
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
Heather Locklear ; la première fois c'était presque une enfant dans un feuilleton insipide, sipide, très sipide.
On s'est suivi de loin : je zappais ; ses yeux gardaient toujours cette limpidité candide.
Après on s'est perdu de vue, c'est ça les premiers amours ...
Aujourd'hui, je sais comment on modèle des rêves ; c'est ça la littérature : c'est Heather Locklear.
On s'est suivi de loin : je zappais ; ses yeux gardaient toujours cette limpidité candide.
Après on s'est perdu de vue, c'est ça les premiers amours ...
Aujourd'hui, je sais comment on modèle des rêves ; c'est ça la littérature : c'est Heather Locklear.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
Il y a des trains qui restent en gare, des quais où l'on dépose ses rêves, d'autres sur lesquels la nuit nous emporte.
Il y a des quais qui nous ressemblent, des trains qui nous rassemblent, des rêves qui nous emportent, et des nuits qui nous déposent à la gare.
Et puis...
Il y a des gares où l'on s'arrête, des trains dont on rêve qu'ils nous emportent, des quais qui nous rassemblent sous le manteau de la nuit, passagers perdus sur les rails d'un voyage qui ne s'achèvera qu'aux portes de l'oubli.
Il y a des quais qui nous ressemblent, des trains qui nous rassemblent, des rêves qui nous emportent, et des nuits qui nous déposent à la gare.
Et puis...
Il y a des gares où l'on s'arrête, des trains dont on rêve qu'ils nous emportent, des quais qui nous rassemblent sous le manteau de la nuit, passagers perdus sur les rails d'un voyage qui ne s'achèvera qu'aux portes de l'oubli.
Phylisse- Nombre de messages : 963
Age : 62
Localisation : Provence
Date d'inscription : 05/05/2011
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
Je suis bloqué sur cette phrase ; le reste n'a pas d'importance, puisque j'ai marché ("j'écris" quand je marche, et j'ai déjà écrit la fin, dans ma tête :
En fait deux phrases :
"Elle était là depuis une semaine.
Une semaine sans moi aurais-je dit."
Ouais, la démarche est simple ; écrire rapidement la transition qui rend l'histoire à la fois probable et improbable, le mystère d'un acte
littéraire où "l'autre" n'est pas, mais se voudrait évidence pour une fragile éternité.
En fait j'ai le droit de vie et de mort sur ce personnage. Malheureusement.
C'est bien là où je suis embêté, puisque déjà tout est écrit.
En fait deux phrases :
"Elle était là depuis une semaine.
Une semaine sans moi aurais-je dit."
Ouais, la démarche est simple ; écrire rapidement la transition qui rend l'histoire à la fois probable et improbable, le mystère d'un acte
littéraire où "l'autre" n'est pas, mais se voudrait évidence pour une fragile éternité.
En fait j'ai le droit de vie et de mort sur ce personnage. Malheureusement.
C'est bien là où je suis embêté, puisque déjà tout est écrit.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
Oh que c'est intéressant, ça ! Un bien beau sujet de conversation/réflexion.aseptans a écrit:
En fait j'ai le droit de vie et de mort sur ce personnage. Malheureusement.
C'est bien là où je suis embêté, puisque déjà tout est écrit.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
Janis a écrit:Mon ami L. a la fâcheuse habitude de faire sonner mon portable, sans le savoir.
J'ai ainsi l'heur d'assister en direct à sa vie.
Mieux que la webcam car plus mystérieux.
Un bande-son.
Aujourd'hui, dans l'école où il suit sa formation, j'ai eu un long et très ennuyeux cours sur, si j'ai bien compris, comment commenter un mémoire.
L'autre jour, il se disputait avec son amie, mais ils allaient aussi couper la branche du pin, qui menace de tomber. Un peu plus tard, ils l'ont bien sciée.
...
Ah oui j'ai hâte de le lire!
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
j'ai hâte de l'écrire !
une sorte de Travelling, mais sonore
Son off
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
Easter(Island) a écrit:Oh que c'est intéressant, ça ! Un bien beau sujet de conversation/réflexion.aseptans a écrit:
En fait j'ai le droit de vie et de mort sur ce personnage. Malheureusement.
C'est bien là où je suis embêté, puisque déjà tout est écrit.
Sûr!
en quelque sorte, un perd-son-âge en quête d'autre heur...
Polixène- Nombre de messages : 3298
Age : 62
Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
Re: FRAGMENTS : le fil de vos textes courts
Polixène a écrit:Easter(Island) a écrit:Oh que c'est intéressant, ça ! Un bien beau sujet de conversation/réflexion.aseptans a écrit:
En fait j'ai le droit de vie et de mort sur ce personnage. Malheureusement.
C'est bien là où je suis embêté, puisque déjà tout est écrit.
Sûr!
en quelque sorte, un perd-son-âge en quête d'autre heur...
Sur le sujet, beaucoup a déjà été dit dans une des nouvelles de "Derrière chez Martin" de Marcel Aymé (ça fait le 2ième livre avec "plupart du temps", que je n'arrive pas à retrouver depuis le déménagement), mais je serais heureux de discourir sur le côté "démiurge" de l'écrivaillon si nécessaire, mais je crains d'être décalé, comme d'habitude.
Dame Polixène le "perd-son-âge" serait-il "en quête" d'autres heurts ? :-)))
Invité- Invité
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