Pantoum de l'extravagance
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Pantoum de l'extravagance
Il s'agit de voler encore
sa part de rêve au jour le jour
de repeindre chaque matin
d'azur le mortier gourd des nuits.
Sa part de rêve au jour le jour
rugueux et froid… Rongeur têtu
d'azur, le mortier gourd des nuits
jette son ombre sur nos vies.
Rugueux et froid, rongeur têtu,
le temps nous tient, ce croque-mort
jette son ombre sur nos vies
que nous tenons à bout de bras.
Le temps nous tient, ce croque-mort !
Osons l'ultime extravagance
que nous tenons à bout de bras,
tentons de l'ange le coup d'aile
il s'agit de voler encore !
sa part de rêve au jour le jour
de repeindre chaque matin
d'azur le mortier gourd des nuits.
Sa part de rêve au jour le jour
rugueux et froid… Rongeur têtu
d'azur, le mortier gourd des nuits
jette son ombre sur nos vies.
Rugueux et froid, rongeur têtu,
le temps nous tient, ce croque-mort
jette son ombre sur nos vies
que nous tenons à bout de bras.
Le temps nous tient, ce croque-mort !
Osons l'ultime extravagance
que nous tenons à bout de bras,
tentons de l'ange le coup d'aile
il s'agit de voler encore !
Re: Pantoum de l'extravagance
Et tu t'offres une extravagance bien ficelée.
Un pantoum qui malgré de petites erreurs de rythme est plaisant à l'oreille.
J'aime beaucoup le dernier quatrain
Mais pas trop..." le mortier gourd des nuits "...c'est un peu un pléonasme...et puis nous sommes obligés de faire un choix de lecture. Selon si on décompose ou non Mortier et Nuit, cela n'a pas la même sonorité et je crois que j'ai choisis la mauvaise.
Hum, après relecture...je dirais qu'une virgule après " azur " dans le quatrième vers ( comme tu l'as fait ensuite) serait préférable. C'est cette absence qui m'a fait accrocher sur ce vers.
Un pantoum qui malgré de petites erreurs de rythme est plaisant à l'oreille.
J'aime beaucoup le dernier quatrain
Mais pas trop..." le mortier gourd des nuits "...c'est un peu un pléonasme...et puis nous sommes obligés de faire un choix de lecture. Selon si on décompose ou non Mortier et Nuit, cela n'a pas la même sonorité et je crois que j'ai choisis la mauvaise.
Hum, après relecture...je dirais qu'une virgule après " azur " dans le quatrième vers ( comme tu l'as fait ensuite) serait préférable. C'est cette absence qui m'a fait accrocher sur ce vers.
Iloa Mys- Nombre de messages : 167
Age : 54
Localisation : France
Date d'inscription : 06/06/2011
Re: Pantoum de l'extravagance
Pour que ce pantoum soit parfait, il suffirait de supprimer "tentons de l'ange le coup d'aile".
Dommage, car c'est un joli vers qui fait penser au "saut de l'ange" mais ce coup d'aile fait s'effondrer tout l'édifice (prosodiquement parlant!)
Sinon, j'aime bien. Je trouve un peu dur à dire "le mortier gourd des nuits".
Et je dis encore: vive le pantoum !
Dommage, car c'est un joli vers qui fait penser au "saut de l'ange" mais ce coup d'aile fait s'effondrer tout l'édifice (prosodiquement parlant!)
Sinon, j'aime bien. Je trouve un peu dur à dire "le mortier gourd des nuits".
Et je dis encore: vive le pantoum !
Invité- Invité
Re: Pantoum de l'extravagance
Le pantoum a du charme, et je me laisse prendre à chaque lecture.
Ici pourtant je sens comme une difficulté à s'envoler ..."ce mortier gourd des nuits", sans doute, mais pas seulement. Je trouve que cette pesanteur correspond bien à l'intention du poème et justifie la liberté et l'envol final.
Ici pourtant je sens comme une difficulté à s'envoler ..."ce mortier gourd des nuits", sans doute, mais pas seulement. Je trouve que cette pesanteur correspond bien à l'intention du poème et justifie la liberté et l'envol final.
Carmen P.- Nombre de messages : 537
Age : 70
Localisation : Ouest
Date d'inscription : 23/04/2010
Re: Pantoum de l'extravagance
Exercice délicat de de broder sur le même thème tout en défilant la trame. Continuons donc " d'oser l'extravagance " sans la doser ;-)
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Pantoum de l'extravagance
J'admire toujours les poètes qui savent écrire des pantoums: l'art de la répétitions sans redites, l'art de la redite dans la progression, l'art du double langage, je veux dire du double temps du thème ou du double thème, l'art du binôme, de la bipolarité, peut-être.
Loin d'être un spécialiste, je m'attache à l'"histoire" et à la musique avant tout.
Les "protagonistes": le rêve, le mortier, le temps, revêtent tous au cours des scènes le même costume de la même couleur et jouent le même rôle. Bien sûr la sémantique est bien différente, voire symétriquement opposée, selon l'acteur principal. Le drame est intéressant et finement ciselé.
L'"histoire" ? Elle atteint son dénouement dans le magnifique dernier quatrain, sous les applaudissement du vers final, avant de tirer le rideau pour ouvrir la fenêtre sur l'invitation au vol.
L'orchestre m'a semblé bien éxécuter une valse à deux temps, ainsi qu'aux deux fois deux autres.
Ce pantoum, pour moi est de l'art.
Loin d'être un spécialiste, je m'attache à l'"histoire" et à la musique avant tout.
Les "protagonistes": le rêve, le mortier, le temps, revêtent tous au cours des scènes le même costume de la même couleur et jouent le même rôle. Bien sûr la sémantique est bien différente, voire symétriquement opposée, selon l'acteur principal. Le drame est intéressant et finement ciselé.
L'"histoire" ? Elle atteint son dénouement dans le magnifique dernier quatrain, sous les applaudissement du vers final, avant de tirer le rideau pour ouvrir la fenêtre sur l'invitation au vol.
L'orchestre m'a semblé bien éxécuter une valse à deux temps, ainsi qu'aux deux fois deux autres.
Ce pantoum, pour moi est de l'art.
Re: Pantoum de l'extravagance
Dire, d’abord, que déposé anonymement il ne vous aurait valu qu’éloges, mais, hommage à vos dons, vous nous avez rendu très exigeants.
Le troisième vers me semble un peu dur en son centre (peindre en cha) et le quatrième (...) me semble bien plombé par le gourd.
Sur le fond, l’avant-dernière strophe me semble plus faible, répétitive, plus pate aussi
Mais oui, bien sûr :
tentons de l'ange le coup d'aile
il s'agit de voler encore !
Le troisième vers me semble un peu dur en son centre (peindre en cha) et le quatrième (...) me semble bien plombé par le gourd.
Sur le fond, l’avant-dernière strophe me semble plus faible, répétitive, plus pate aussi
Mais oui, bien sûr :
tentons de l'ange le coup d'aile
il s'agit de voler encore !
zenobi- Nombre de messages : 892
Age : 54
Date d'inscription : 03/09/2010
Re: Pantoum de l'extravagance
J'aime le message que cette poésie engendre chez moi: Essayer d'atteindre l'inaccessible étoile avant qu'il ne soit trop tard...continuer de rêver, quoi! Merci à toi.
gaeli- Nombre de messages : 417
Age : 78
Date d'inscription : 21/05/2011
Re: Pantoum de l'extravagance
Un texte qui mêle polysémie et polyphonie.
Polysémie du vol : « il s’agit de voler encore ». Voler d’abord au sens de « dérober », mais s’entend aussi le « vol » au sens de : s’élever dans les airs, quitter la surface de la terre, planer au-dessus des réalités quotidiennes.
C’est une « part de rêve » qui est à dérober. Il nous faut des songes à grappiller. Ils ne nous sont pas donnés, ils sont à chercher, ils sont à prendre « au jour le jour ». Chaque jour un peu de rêve à se mettre sous la dent comme une pâtisserie de la vie, après des repas souvent indigestes et affligeants ? Non, pas vraiment, pas seulement. C’est « au jour » qu’il faut prendre « sa » part de rêve. Cueillir la part de clarté, la part lumineuse du jour et délaisser la part d’ombre, la part sombre. Il s’agit d’un carpe diem, il s’agit de cueillir le jour dans sa part la plus claire et la plus sereine. Le jour se lève et se rêve, dans sa part d’azur, dans le bleu serein et pur.
Cet art de vivre le jour est aussi un art pictural : « repeindre d’azur/ le mortier gourd des nuits ». Peindre comme le ferait un Magritte le grand mur que dresse la nuit, ce mur couvert de « mortier », mur opaque, enduit de ténèbres, figé, froid, « gourd », sans vie, - dans « mortier » s’entend la « mort » ; le peindre d’azur, lui redonner une transparence, une lumière vibrante, vivante, un bleu céleste et profond.
Repeindre chaque matin un ciel sur l’écran noir de la nuit.
Il nous faut un ciel de rêve pour, chaque jour, prendre son envol.
Dérober, s’envoler, le vol est à entendre en ces deux sens. Il s’agit, dans la fusion des significations, de prendre l’air dans sa transparence, de prendre le ciel en toute lueur. L’ascension est dans une prise de hauteur, une recherche de légèreté à l’inverse du « gourd » qui sonne comme « lourd » ; une montée vers « quelque chose de bleu et d’incandescent, un grand ciel immuable et subtil dont les rayonnements qui nous arrivent suffisent à animer des mondes » comme écrivait Flaubert.
En écho : « Sa part de rêve au jour le jour ». Ce qui se répète musicalement n’est pas un retour à l’identique ; une variation de sens se produit en vertu de la polysémie des mots et expressions utilisées.
Il s’agit cette fois de mettre au jour la part de rêve quand le jour est rugueux et froid. La part onirique du jour, la part claire et lumineuse, est aussi chaleur et douceur, part soyeuse et heureuse, chaleureuse.
Le noir et gourd mortier tend toujours à la masquer, pire, à ronger, à rogner l’azur. « Rongeur », bouffeur d’azur, le mortier corrosif.
La part sombre du jour, froide, rugueuse, corrosive, est encore sa part temporelle ; la part lumineuse, douce, soyeuse, chaleureuse est sa part d’éternité. Le temps, « croque-mort », dévoreur de lumière, ruine d’azur, « jette son ombre sur nos vies ». Notre existence se traîne à l’ombre d’un grand mur de ténèbres, toujours plus haut, au mortier gourd, qui nous dérobe l’horizon et l’azur pour toujours.
« Tentons de l’ange le coup d’aile » : tentons encore, toujours, de sauter par-dessus le mur, par-dessus la nuit, inventons-nous l’azur et l’horizon où voler, légers, vivants, dans la sérénité du jour. A la fois Icare et Sisyphe, tenons la vie à coup d’ailes.
Il faut oser « l’ultime extravagance », la folie de vouloir vivre encore, absurdement, s’inventer un ciel où prendre un envol, où brûler encore, où s’échapper du mur d’ombres qui nous éteint.
Ta poésie, Arielle, poursuit sa quête d’un art de vivre. Elle trouve ici un beau précepte : « voler encore »
Polysémie du vol : « il s’agit de voler encore ». Voler d’abord au sens de « dérober », mais s’entend aussi le « vol » au sens de : s’élever dans les airs, quitter la surface de la terre, planer au-dessus des réalités quotidiennes.
C’est une « part de rêve » qui est à dérober. Il nous faut des songes à grappiller. Ils ne nous sont pas donnés, ils sont à chercher, ils sont à prendre « au jour le jour ». Chaque jour un peu de rêve à se mettre sous la dent comme une pâtisserie de la vie, après des repas souvent indigestes et affligeants ? Non, pas vraiment, pas seulement. C’est « au jour » qu’il faut prendre « sa » part de rêve. Cueillir la part de clarté, la part lumineuse du jour et délaisser la part d’ombre, la part sombre. Il s’agit d’un carpe diem, il s’agit de cueillir le jour dans sa part la plus claire et la plus sereine. Le jour se lève et se rêve, dans sa part d’azur, dans le bleu serein et pur.
Cet art de vivre le jour est aussi un art pictural : « repeindre d’azur/ le mortier gourd des nuits ». Peindre comme le ferait un Magritte le grand mur que dresse la nuit, ce mur couvert de « mortier », mur opaque, enduit de ténèbres, figé, froid, « gourd », sans vie, - dans « mortier » s’entend la « mort » ; le peindre d’azur, lui redonner une transparence, une lumière vibrante, vivante, un bleu céleste et profond.
Repeindre chaque matin un ciel sur l’écran noir de la nuit.
Il nous faut un ciel de rêve pour, chaque jour, prendre son envol.
Dérober, s’envoler, le vol est à entendre en ces deux sens. Il s’agit, dans la fusion des significations, de prendre l’air dans sa transparence, de prendre le ciel en toute lueur. L’ascension est dans une prise de hauteur, une recherche de légèreté à l’inverse du « gourd » qui sonne comme « lourd » ; une montée vers « quelque chose de bleu et d’incandescent, un grand ciel immuable et subtil dont les rayonnements qui nous arrivent suffisent à animer des mondes » comme écrivait Flaubert.
En écho : « Sa part de rêve au jour le jour ». Ce qui se répète musicalement n’est pas un retour à l’identique ; une variation de sens se produit en vertu de la polysémie des mots et expressions utilisées.
Il s’agit cette fois de mettre au jour la part de rêve quand le jour est rugueux et froid. La part onirique du jour, la part claire et lumineuse, est aussi chaleur et douceur, part soyeuse et heureuse, chaleureuse.
Le noir et gourd mortier tend toujours à la masquer, pire, à ronger, à rogner l’azur. « Rongeur », bouffeur d’azur, le mortier corrosif.
La part sombre du jour, froide, rugueuse, corrosive, est encore sa part temporelle ; la part lumineuse, douce, soyeuse, chaleureuse est sa part d’éternité. Le temps, « croque-mort », dévoreur de lumière, ruine d’azur, « jette son ombre sur nos vies ». Notre existence se traîne à l’ombre d’un grand mur de ténèbres, toujours plus haut, au mortier gourd, qui nous dérobe l’horizon et l’azur pour toujours.
« Tentons de l’ange le coup d’aile » : tentons encore, toujours, de sauter par-dessus le mur, par-dessus la nuit, inventons-nous l’azur et l’horizon où voler, légers, vivants, dans la sérénité du jour. A la fois Icare et Sisyphe, tenons la vie à coup d’ailes.
Il faut oser « l’ultime extravagance », la folie de vouloir vivre encore, absurdement, s’inventer un ciel où prendre un envol, où brûler encore, où s’échapper du mur d’ombres qui nous éteint.
Ta poésie, Arielle, poursuit sa quête d’un art de vivre. Elle trouve ici un beau précepte : « voler encore »
Louis- Nombre de messages : 458
Age : 69
Date d'inscription : 28/10/2009
Re: Pantoum de l'extravagance
Merci à ceux et celles qui m'ont accompagnée dans cet envol par leurs lectures avec ou sans commentaire.
Iloa Mys : Je ne crois pas qu'il faille "décomposer" (diérèse ?) quoi que ce soit dans ce vers
D'a/zur/le/mor/tier/gourd/des/nuits qui comporte 8 syllabes comme les autres. Je laisse l'usage de la diérèse aux classiques ou aux … méridionaux ;-)
Je ne crois pas non plus qu'une virgule se justifierait après azur dans ce vers alors qu'elle serait bien nécessaire après jour à la fin du deuxième vers.
Embellie : Vive le pantoum ! Je suis bien d'accord avec toi, même si je lui tire un peu les cheveux…
Carmen : Ah ce "mortier gourd" qui pèse sur nos estomacs ! Nous n'avons pas fini de le digérer jour après jour et le pauvre Icare en avait sans doute les ailes un peu trop barbouillées !
Ba : Toi, la maitresse des extravagances, que tu aies apprécié ma tentative me touche particulièrement.
Denis : Merci pour cet "art du double langage" que tu as repéré et que je cultive avec application.
Zenobi : "Plombé par le gourd" c'est exactement ce que je souhaitais faire ressentir. Dur de ne pas se répéter un tantinet dans un pantoum !
Coline : Pour que la plume vole, quel qu'en soit le sens, il faut que le vent souffle, amie ;-)
Echalot-lover : Moi, ça me gave mais qu'y faire ? Contente d'avoir été entendue.
Gaeli : Le rêve est un chemin d'étoiles, tâchons de ne pas en perdre la trace, et bonne route à toi !
Louis : Que dire ? Tu mets le doigt au centre de la cible et tu éclaires si souvent ce qui, même pour l'auteur, était resté dans l'ombre (mortier – mort)
Merci pour ce lumineux écho.
Iloa Mys : Je ne crois pas qu'il faille "décomposer" (diérèse ?) quoi que ce soit dans ce vers
D'a/zur/le/mor/tier/gourd/des/nuits qui comporte 8 syllabes comme les autres. Je laisse l'usage de la diérèse aux classiques ou aux … méridionaux ;-)
Je ne crois pas non plus qu'une virgule se justifierait après azur dans ce vers alors qu'elle serait bien nécessaire après jour à la fin du deuxième vers.
Embellie : Vive le pantoum ! Je suis bien d'accord avec toi, même si je lui tire un peu les cheveux…
Carmen : Ah ce "mortier gourd" qui pèse sur nos estomacs ! Nous n'avons pas fini de le digérer jour après jour et le pauvre Icare en avait sans doute les ailes un peu trop barbouillées !
Ba : Toi, la maitresse des extravagances, que tu aies apprécié ma tentative me touche particulièrement.
Denis : Merci pour cet "art du double langage" que tu as repéré et que je cultive avec application.
Zenobi : "Plombé par le gourd" c'est exactement ce que je souhaitais faire ressentir. Dur de ne pas se répéter un tantinet dans un pantoum !
Coline : Pour que la plume vole, quel qu'en soit le sens, il faut que le vent souffle, amie ;-)
Echalot-lover : Moi, ça me gave mais qu'y faire ? Contente d'avoir été entendue.
Gaeli : Le rêve est un chemin d'étoiles, tâchons de ne pas en perdre la trace, et bonne route à toi !
Louis : Que dire ? Tu mets le doigt au centre de la cible et tu éclaires si souvent ce qui, même pour l'auteur, était resté dans l'ombre (mortier – mort)
Merci pour ce lumineux écho.
Re: Pantoum de l'extravagance
Juste parfait. Merci .
Polixène- Nombre de messages : 3298
Age : 62
Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
Re: Pantoum de l'extravagance
Sur le fond Louis a tout dit.
Sur la forme ce n'est peut être pas parfait et accroche un peu dans la partie centrale.
C'est un exercice difficile auquel je ne me suis jamais essayé et salue d'autant votre « performance ».
Sur la forme ce n'est peut être pas parfait et accroche un peu dans la partie centrale.
C'est un exercice difficile auquel je ne me suis jamais essayé et salue d'autant votre « performance ».
Artnow- Nombre de messages : 286
Age : 47
Date d'inscription : 12/12/2010
Pantoum de l'extravagance
Une délicieuse invitation à danser encore, bien que je n'y vois rien d'extravagant.
Sur le fond je suis un peu dérangée par le mortier gourd des nuits, j'aime la nuit, j'aime la lumière des nuits. Je ne peux pas opposer bien et mal, jour et nuit, l'art et la manière...
Sur le fond je suis un peu dérangée par le mortier gourd des nuits, j'aime la nuit, j'aime la lumière des nuits. Je ne peux pas opposer bien et mal, jour et nuit, l'art et la manière...
Annie- Nombre de messages : 1452
Age : 74
Date d'inscription : 07/07/2010
Re: Pantoum de l'extravagance
J'ignorais même le mot pantoum avant de découvrir les vôtres, mes belles Dames, Arielle et quelques autres.
Celui-ci me touche certains points sensibles que je vous scellerai. Merci encore une fois.
Celui-ci me touche certains points sensibles que je vous scellerai. Merci encore une fois.
Re: Pantoum de l'extravagance
Superbe, sublime. Je suis tout simplement scotchée... Bravo et merci pour ce plaisir de lecture !!
Lisa Decaen- Nombre de messages : 199
Age : 58
Date d'inscription : 17/06/2011
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