Printemps

Si le signe se tait, c’est très mauvais signe.
Alors signe, qui es-tu ? Dis-moi ton secret.

Je suis cette lanterne qui éclaire la nuit
Je suis le bourgeon promesse de fruit
Je suis l’hirondelle aux mille gazouillis
Je suis l’arche qui relie les deux rives
Je suis la branche qui zèbre l’horizon
Je suis l’aqueduc qui franchit le vallon

chrystie12 a écrit:Si le signe se tait, c’est très mauvais signe.
Alors signe, qui es-tu ? Dis-moi ton secret.

Je me signe en secret
C’est que je secrète des lignes.
Que j’écrête les guignes
Qu’on décrète que je suis digne
Et je tête les vignes

J’avoue que cette longue liste de Je suis ne m’a guère inspiré… Par contre signe/se tait/ secret oui. Le poème est donc dans son exergue.

J'avoue que je suis partie d'un signe chinois que j'ai essayé de décrypter sans en connaître le sens, puis qui a continué à m'inspirer une fois le sens connu. Par contre, il aurait dû s'aligner comme suit:
Printemps
Si le signe se tait, c’est très mauvais signe.
Alors signe, qui es-tu ? Dis-moi ton secret.

Je suis cette lanterne qui éclaire la nuit
Je suis le bourgeon promesse de fruit
Je suis l’hirondelle aux mille gazouillis
Je suis l’arche qui relie les deux rives
Je suis la branche qui zèbre l’horizon
Je suis l’aqueduc qui franchit le vallon
Je suis l’arbre-chaleur
Je suis l’arbre-senteurs
Je suis l’arbre en fleurs.

Je suis de l'avis de Marvejols : les deux premières phrases sont bien mais pourquoi tant de je suis ? Ils sont évitables...
L'anaphore est utile pour appuyer ce qu'on veut affirmer mais trop, c'est trop !