Opaline (stalker/ voyeur)

Opaline

Le soleil se lève jalousement sur Opaline
Opaline, à la fois douce simple et câline
Une âme pure qui aimait avec ivresse
Tout ce qui incarnait la délicatesse.
Elle marche doucement, d’un pas mélodique
Le long de ce sentier capricieux
Avec ces yeux verts pâle, laiteux tirant sur le bleu---

Je t’observe depuis si longtemps, je me contiens
Démarche légère, quasi littéraire
Elle est ma beauté ma vérité
Je te préserve, tu es mon bien
Lassé d’en avoir trop rêvé, je n’arrive plus à me contrôler
Je suis troublé par sa simplicité, elle m’a ensorcelé
Cette soif brûlante de posséder cette étincelle dans ton regard
Fermer les yeux me fait même souffrir, languir
Car cela efface ton sourire
Excitation à profusion
Je n’en peux plus, je te désire avec une ardente passion

Une zone d’ombre, crépuscule des dieux---
Je veille puis je cède---Silencieux.

Opaline tu es mienne, tu es ma reine
D un geste malicieux, je transgresse
Vicieux, insoucieux, insouciante
Sa détresse est une caresse effervescente
Embrasante, embrassante
Elle, haletante suffocante presque défaillante
Je -Nœud- peux plus détacher mon regard de sa silhouette fuyante
Opaline se bat, Opaline se débat
Opaline Obéit moi, Opaline pardonne moi
Avide de toi, tu es à moi, tu es ma proie
Mes mains resserrent ce foulard de plus en plus fort
Autour de ta gorge si délicate encore
Regard impétueux, ardent, fougueux
Opaline te provoque, Opaline te révoque
Elle ne lutte plus, elle t’invoque
Complexité, culpabilité,
Elle t’implore, elle t’adore
Le silence est d or-
Le vent souffle léger, rempli de pensées
Il effleure fatalement sa peau d un blanc albâtre
Tu entends sa voix, il te murmure de l’abattre
Et dans ce geste sulfureux, rempli d’allégresse
Tu chantes doucement l’adieu du soir à ta déesse
Son cœur fébrile s’arrête, le temps est en suspens
La lune argentée se reflète une dernière fois, sur ses cheveux alezans
Je me sens partir, je me sens faiblir
Ses yeux bordés de noir, laissait apparaître son désespoir
Elle fut ma perle du soir, ma belle dans le noir-

Brisé, troublé, hagard,
Le froid me pénètre l’âme et le cœur, tel un poignard
Fatalité, unicité, le vent à tout emporté
Mais qu’ai-je dont fait…

LOD

Cela n'a qu'un lointain rapport avec de la poésie, me semble-t-il : beaucoup de clichés, des rimes pauvres et aléatoires, un rythme boitillant, des passages du tu au elle peu justifiés...

Je ne conteste pas l'implication dans ce texte, elle me parait réelle. Mais la fougue de l'amour n'a pas grand impact sur le niveau littéraire !

Désolée de ce commentaire brutal, ne vois aucune acrimonie là dedans, simplement je pense qu'il y a du boulot avant d'arriver à ce que ton texte soit de la poésie. Peut-être aurais-tu moins de difficultés en prose ? Et ne te décourage pas , on finit toujours par s'améliorer !

Je ne prends pas mal la critique. On aime ou on aime pas Je ne prétends pas poète, j' écrit et j'aime écrire
Le passage du "tu" au "elle" par contre est totalement justifié par l'envi de rendre le personnage du stalker plus "intense" et plus "important" que la victime elle même.
Le rythme boitillant est aussi voulu, car le stalker ne sait pas ce qu'il fait non plus...il est perdu, il y a un pas entre le désir et le meurtre passionnel.
Et enfin, ce n'est pas de la poésie mais de la poésie en prose C'est entre les deux et je pense que ça correspond plus à de la poésie..Après je suis ici pour m'améliorer bien sûr, en lisant les autres, en écrivant plus etc.
En tout cas merci beaucoup de ton commentaire

elodie


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Effectivement je pense que tu aimes écrire et que tu te fais plaisir... de mon côté je crois aussi qu'il y a trop de lieux communs, de choses très convenues qui font qu'on ne peut pas entrer dedans.

Et bienvenue :0)

Bonsoir Nayenka,

Si je m'exprime sur ce texte, ce n'est nullement en qualité d'experte, loin de moi d'avoir ce profil à ce jour, seulement j'aime la poésie et ce texte m'a touché, même s'il est vrai que je rejoins Coline Dé dans son argument sur la rythmique boitillante.
A mon avis (à ma lecture) certaines strophes sont trop longues et dénaturent le "tempo" et la profondeur désirée du texte:
"Lassé d’en avoir trop rêvé, je n’arrive plus à me contrôler
Je suis troublé par sa simplicité, elle m’a ensorcelé
Cette soif brûlante de posséder cette étincelle dans ton regard"
Aussi certains termes "comme/car/avec..." dans ce poème, rendent les strophe plates..c'est domage.
Autrement, j'ai vraiment bien aimé, surtout le premier vers et d'autres aussi intenses. Il est domage qu'à la lecture je ressente la maladresse de la "naïve" (juvénile?) frénésie, de l'engouement bancale, de l'impatiente passion, appauvrissant l'intensité de votre émotion, dans le verbe.

Ce texte aurait du corps si (à mon sens) vous le retravailleriez avec un meilleur tempo et surtout moins de "juvénilisation" (ne le prennez pas mal), contrastant avec la puissance du message de certaines strophes.

Ce n'est que mon avis.
Bon courage à vous.

Une démarche quasi littéraire ? Je ne vois pas ...

Néanmoins, si je peux vous donner un conseil pratique, ce serait de délaisser un peu la rime suivie pour adopter un schéma de rime plus distendu ; généralement la rime suivie est très lourde et convient plus aux chansons, ou au débutants : )

déjà merci à tout le monde d'avoir commenté, négatifs et positifs je prends tout
Esperluette : Je peux en effet essayer de retravailler le tempo, le faire plus court peut être? J'ai écrit ce texte d'un trait, donc il est peut être écrit maladroitement dû à la spontanéité...et un peu de "juvénile attitude"
Je suis néanmoins contente que le thème du poème te plaise

lyra: qu'entends tu par trop de lieux communs? Je ne voulais pas tellement spécifié les lieux et l'environnement pour me concentrer plus sur le personnage..des suggestions peut être?

rêvelin: j'ai en effet adopter la rime suivi par choix, non pas que ce soit plus facile mais parce que j'aime écrire des poèmes comme des chansons (mes amis ont utiliser certains de mes poèmes comme base de chanson ;p). Mais à l'avenir je tenterais d'en écrire un, avec un schéma de rimes moins classique dire de voir ce que t'en pense

spécifier*


< BIS.
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En fait par lieux communs je pensais à des clichés, des choses que l'on est très (trop) habitués à lire en matière de poésie. Et donc qui laissent peu de place à la surprise :0)

Il me semble que le sujet abordé, le crime passionnel, est effacé par la maladresse de la forme "poétique" .En prose?