Balada Triste
3 participants
Page 1 sur 1
Balada Triste
Par une aube tremblante, et sa brume laiteuse,
Nous allions, indolents, sans paquets ni chariots,
L'allure de nos pas, en phalanges d'échos,
Effleuraient, en passant, des vallées silencieuses.
Je marchais après elle, triste muse. Je l'aimais
D'une passion lointaine, égoïste et candide
Qui changeait ainsi, sortilège splendide,
Mon exquise amertume au profit de ses traits.
Elle croisait des routes de terre et de pierres
Dont la garde montée, fragile infanterie
De blanches croix de bois, ceintes de clous vernis,
Menait à une vierge, toute encagée de fer.
Je ne voyais alors que la douce pâleur
De ses jambes ; Délicieuses, promesses élancées,
Fine provocation à l'anguleuse armée,
Abritant en leurs ombres, le secret de leur cœur.
Des ravines abruptes, aiguisées et tranchantes,
Apaisaient leur maintient, sans rondeurs ni courbures
Par la délicatesse, l'élégante cambrure
De son dos parcouru par mes paumes brûlantes.
Plus au loin, après nous, des crêtes décharnées,
Acérées, se tendaient, lacérant les nuages.
Mon regard les fuyait, pour les pluvieux rivages,
De son corps chaleureux aux courbes suggérées.
J'oubliais les collines, et les vallées stériles,
Pour le galbe d'un sein que je n'osais toucher,
Et le doux balancier de ses hanches voilées
Qui faisaient naître en moi une passion nubile.
Et le reste, au delà, n'était que par ses yeux;
Villages engloutis, les marins et sirènes,
Son sourire sans fond, les gouffres et les peines,
Éternels compagnons de mes chemins précieux.
Par une aube tremblante et les brumes du mois,
Nous allions, indolents, sans paquets ni chariots,
L'allure de nos pas, en phalanges d'échos ;
Je l'aimais, mais toujours, quelques pas devant moi...
Votre texte "Pluie, pluie, pluie" a été posté le 5 de cette semaine.
Le présent texte sera donc à nouveau disponible aux commentaires lundi prochain.
Merci de votre compréhension.
.
Nous allions, indolents, sans paquets ni chariots,
L'allure de nos pas, en phalanges d'échos,
Effleuraient, en passant, des vallées silencieuses.
Je marchais après elle, triste muse. Je l'aimais
D'une passion lointaine, égoïste et candide
Qui changeait ainsi, sortilège splendide,
Mon exquise amertume au profit de ses traits.
Elle croisait des routes de terre et de pierres
Dont la garde montée, fragile infanterie
De blanches croix de bois, ceintes de clous vernis,
Menait à une vierge, toute encagée de fer.
Je ne voyais alors que la douce pâleur
De ses jambes ; Délicieuses, promesses élancées,
Fine provocation à l'anguleuse armée,
Abritant en leurs ombres, le secret de leur cœur.
Des ravines abruptes, aiguisées et tranchantes,
Apaisaient leur maintient, sans rondeurs ni courbures
Par la délicatesse, l'élégante cambrure
De son dos parcouru par mes paumes brûlantes.
Plus au loin, après nous, des crêtes décharnées,
Acérées, se tendaient, lacérant les nuages.
Mon regard les fuyait, pour les pluvieux rivages,
De son corps chaleureux aux courbes suggérées.
J'oubliais les collines, et les vallées stériles,
Pour le galbe d'un sein que je n'osais toucher,
Et le doux balancier de ses hanches voilées
Qui faisaient naître en moi une passion nubile.
Et le reste, au delà, n'était que par ses yeux;
Villages engloutis, les marins et sirènes,
Son sourire sans fond, les gouffres et les peines,
Éternels compagnons de mes chemins précieux.
Par une aube tremblante et les brumes du mois,
Nous allions, indolents, sans paquets ni chariots,
L'allure de nos pas, en phalanges d'échos ;
Je l'aimais, mais toujours, quelques pas devant moi...
Votre texte "Pluie, pluie, pluie" a été posté le 5 de cette semaine.
Le présent texte sera donc à nouveau disponible aux commentaires lundi prochain.
Merci de votre compréhension.
.
Re: Balada Triste
Trois petites remarques à chaud lol.
Belle aide de la ponctuation pour garder le rythme.
"Elle croisait des rou / tes de terre et de pierres"
"J'oubliais les collines, et les vallées stériles,
Pour le galbe d'un sein que je n'osais toucher,
Et le doux balancier de ses hanches voilées
Qui faisaient naître en moi une passion nubile"
La virgule du premier vers fait double emploi avec le "et" mais bon... c'est mon quatrain préféré :-).
Bref, le fond, la forme, j'aime beaucoup.
Belle aide de la ponctuation pour garder le rythme.
"Elle croisait des rou / tes de terre et de pierres"
"J'oubliais les collines, et les vallées stériles,
Pour le galbe d'un sein que je n'osais toucher,
Et le doux balancier de ses hanches voilées
Qui faisaient naître en moi une passion nubile"
La virgule du premier vers fait double emploi avec le "et" mais bon... c'est mon quatrain préféré :-).
Bref, le fond, la forme, j'aime beaucoup.
Terrains Vagues- Nombre de messages : 292
Age : 57
Date d'inscription : 10/09/2011
Re: Balada Triste
ça se lit agréablement comme quelque chose que l'on connaît
ça se lit jusqu'au bout parce que chaque virgule promet l'envie d'être mieux surpris
un brin trop classique ... peut être ; et si je reste sur ma faim quand je lis jusqu'au dernier vers je peux dire : j'ai aimé
ça se lit jusqu'au bout parce que chaque virgule promet l'envie d'être mieux surpris
un brin trop classique ... peut être ; et si je reste sur ma faim quand je lis jusqu'au dernier vers je peux dire : j'ai aimé
Jha- Nombre de messages : 1374
Age : 48
Localisation : Archaeopteryx à l'envolée
Date d'inscription : 30/05/2011
Re: Balada Triste
Si à la maîtrise tu ajoutes un brin de folie, tu feras des poèmes magnifiques... celui-ci est déja très bien, mais je rejoins mon ami Jha dans son commentaire !
Invité- Invité
Sujets similaires
» Triste Noël
» Triste Noël
» Triste vie
» Discussions autour de nos textes
» Discussions autour de nos textes
» Triste Noël
» Triste vie
» Discussions autour de nos textes
» Discussions autour de nos textes
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|