Reve

Rêve

Au fond de ta nuit je m’éveille intrépide
Entre mes douces mains je prends ton inconscient
Pour le délivrer de son grand sommeil limpide
Qui vient fouiller l’album vécu du conscient
¤
J’ai le don de te procurer cet irréel
Fait d’arc en ciel de tes phantasmes cachés
Que tu prises à me voir déposer fidèle
Au film coquin de ces voyages inespérés
¤
Je souhaiterai sage te laisser joyeux
Au délassement perpétuel de ta mémoire
Mais elle se couche cynique au si beau jeu
¤
Alors je te dis prends le temps, ouvre ma porte
Rêve, je me donnerai bref sans histoire
Laisse ta nuit se promener gai je l’escorte.
¤

Tes poèmes nous font toujours la même impression, un peu monotones et en même temps pleins d'inventions que les rimes suscitent, mais étouffent un peu aussi. Peut-être aussi trop de mots abstraits ou théoriques, genre "inconscient", "conscient", "phantasmes"... Quelques préciosités qui nous semblent par ailleurs des incorrections: "priser à..."?! L'absence ou quasi absence de ponctuation n'est pas nécessairement une bonne chose. Regarde par exemple ce qu'une virgule bien placé pourrait produire en matière de rythme dans le dernier vers. Mais la façon dont tu cultive ta singularité est séduisante.

votre commentaires est incisif par rapport à votre ressenti, la langue française est une langue trés riche et j'en suis heureuse , car cela permet d'avoir un panel large d'écriture. poème familier ou poéme plus noble. mais il y a des mots incontournable quand un sujet ou un théme vous domine, ainsi si l'on parle du rêve on ne peut s'empêcher de parler d'inconscient où se stie la source du rêve, du conscent de ce que l'on percoit quand le reve n'est pas présent. et du phantasme qui est l'imaginaire de ce que le conscient ne peut vous apporter . ainsi je boucle la boucle de ces trois mots qie étaiet pour moi et moi incontournable pour le ressenti que je voulais décrire.
mes écrits sont monotone, c'est un style , il ressort de ce souci permanent qui me tracasse de voir ce monde si malheureux, je dis bien ce monde, cet environnement, car cet étape que nous donne l'éternité d'avoir eu la chance de connaitre la vie , doit t'elle être gachée par la guerre, le mal, la violence , ne peut t'on pas vivre tous dans un munimun de bonheur sur une planéte merveileuse.

amitié poétique

Féra

Tordre les mots, bouleverser la syntaxe, c’est efficace si l’on crée du sens. Pas si l’on en perd. Et je ne crois pas que sous couvert d’une forme versifiée et d’une plume qui se voudrait téméraire on puisse faire n’importe quoi du vocabulaire et de la grammaire.
Ici à mon avis ça ne fonctionne pas. On retrouve d’un coté des mots convenus, que tu croises dans des rimes plutôt faciles « conscient »/ « inconscient », « Histoire »/ « mémoire » etc… et de l’autre coté des tournures alambiquées, maniérées qui créent un contraste davantage stérile que déroutant.

D’autre part, en réponse aux Mutants tu écrivais ceci:

mes écrits sont monotone, c'est un style , il ressort de ce souci permanent qui me tracasse de voir ce monde si malheureux, je dis bien ce monde, cet environnement, car cet étape que nous donne l'éternité d'avoir eu la chance de connaitre la vie , doit t'elle être gachée par la guerre, le mal, la violence , ne peut t'on pas vivre tous dans un munimun de bonheur sur une planéte merveileuse.

Je suis d’accord, la guerre, la violence, le mal… c’est pas bien. Le bonheur c’est chouette. Mais poser ainsi une telle somme de platitudes, aussi justes soient-elles, ne me semble pas vraiment être le meilleur moyen de légitimiter sa propre création « poétique »...

Amitiés prosaïques

Krystelle

Chère amie
Merci de vos commentaires, j’aurai aimé en tout point être votre alter ego dans votre raisonnement, tant il est vrai que le regard porté par l’autre n a cela de vrai qu’il ne peut être le regard de votre propre regard, et qu’à cette condition il ne peut être ni comparable ni discutable. Je me conviens donc d’accepter sans ambages vos remarques/
Toutefois il est vrai que mon imagination a épousé en son temps après de longues et nombreuses lectures, les œuvres de Gaston Bachelard, (1884-1962) (philosophe de la rêverie) et en particulier la poétique de la rêverie, la poétique de l’espace, etc
Je lui suis resté fidèle dans la rêverie de l’écriture, Je n’ai qu’un regret c’est d’entrevoir malheureusement ma rêverie se projeter le plus souvent sur le malheur du monde, du malheur personnel vécu. Tous ces malheur sont propulsés vers notre conscient qui le reçoit dans une cohorte d’images effroyables transmises sans peine, ni altération par les médias ou la vie quotidienne plutôt que de nous faire percevoir de belles images
Voici par ailleurs une des citations de ce philosophe que je m’exerce à méditer à chaque fois que le besoin m’en réclame l’opportunité
. « C'est l'objectivation qui domine l'objectivité ; l'objectivité n'est que le produit d'une objectivation correcte. » Études Gaston Bachelard’’
La poésie doit participer au rêve, aussi écrire de la poésie comme je pourrai écrire une lettre administrative n’a pas de sens. Le rêve n’a rien de logique, de sensé alors cela entraîne il est vrai que la poésie peut éviter la bonne syntaxe, même voir d'inventer des mots.

Donner par exemple le féminin au mots masculin un cercle deviendrai une cerclée, le ciel une cieleuse et pourquoi pas, le dictionnaire ne compte t’il pas d’années en année de nouveaux mots.
La poésie est une architecture de mots, aussi prenez 100 architectes ils utilisent tous les mêmes matériaux mis à leur disposition, regardez n’ont t’ils pas réalisé 100 édifices différents et toujours en innovant. Certains vous plairont d’autres pas, leur goût n’est pas le votrre,. Toutefois chaque jour vous les regardez et vous finissez par vous y habituer.
Amitié poétique

Féra

Je lis et je reste coite. Parce que je n'ai rien à dire. Non pas que je trouve ça bon ou mauvais, c'est juste que ça ne m'inspire rien. Or c'est cela que j'aime dans la poésie, c'est qu'elle m'inspire tant de choses. Et là, silence... je ne ressens rien, si ce n'est peut-être une impression de mots assemblés de manière peu harmonieuse, voire discordante au niveau des sonorités et de la mise en abîme des idées. Question de goût et d'oreille bien sûr.

Quant à la philosophie de la rêverie, la philosophe que je suis apprécie certes Bachelard mais suggère tout de même d'ouvrir d'autres portes moins académiques dans le domaine du rêve, de la parole, de l'écriture et de la beauté... Pontalis par exemple. Pourquoi ne pas commencer avec "Fenêtres" ou "La traversée des ombres". Histoire de s'imprégner de toute la magie qu'on peut inclure dans les sens d'un même mot.

Je ne pense pas non plus que le fait de ne véhiculer les mots que dans l'horreur et l'effroi des images inconsciemment reçues (un inconscient pourtant tellement conscient chez l'humain en fait) puisse justifier l'usage qu'il en est fait et le traitement qu'on leur applique dans le cas présent. Au contraire, parler de mort, de douleur, de souffrance, c'est sans doute un terreau bien plus fertile pour l'imagination et la créativité que d'autres matières telles l'amour où il est si simple de sombrer dans les océans tant de fois parcourus. La rêverie peut être torturée, il incombe de ne pas en faire porter l'unique responsabilité aux médias et d'en assumer sa propre charge intérieure, de torturer à son tour ces pensées pour en extraire l'essence même, celle qui permet aux mots de porter la vie. Ce n'est pas du tout ce que j'ai ressenti ici, j'ai eu le sentiment de me limiter à une union trop scolaire et quelque peu chaotique de mots qui ne semblent pas vraiment heureux ensemble.

Krystelle a écrit:Amitiés prosaïques

Krystelle, je t'aime :-)))
Sinon, en ce qui concerne ton texte, Féra, j'ai plus l'impression que c'est un jeu sur les mots qu'un poème avec un sens et/ou une musicalité