Exo en direct du vendredi 11 novembre 2011

j'avais été un peu vite / automatique sur le « Hellène », effectivement cela justifie davantage la formulation...

et vous aussi chrystie, il a perdu son 12ème doigt de pied, sans doute un pied grec, mais particulièrement antique .. :-)

Kilis, oups ! j'ai lu mais j'ai pas pris de notes sur ton texte en préparant mes commentaires. Du coup j'y reviens en tentant d'expliquer à Artnow.
La narratrice est dans sa chambre, elle entend son grand dadais de fils rentrer tard, il revient d'une répèt. Il pisse avec la porte des wc ouverte puis chope une onzième bière au frigo, onze c'est sa dose. Il passe saluer sa mère qui lui demande une bise dans le noir. Mauvaise idée, comme il a le palu breton, il gâte sa canette un peu partout puis il l'écrabouille et la balance dans la piaule. Il lui annonce le nom de son groupe, se fait bâché et vénère monte se pieuter.
Bref, un témoignage sur les carences éducatives au sein de ces familles monoparentales où se fait cruellement ressentir le manque d'autorité paternelle. PTDR !

ah oui Jean lê, merci, des fois le simple m'est complexe ! Allez savoir ?? heureusement qu'il m'arrive de trouver le complexe assez simple, ça compense un peu; je n'avais pas vu la scène avec le fils vu « la proximité » mais avec un conjoint, et le « maman » du texte interprété comme « surnom » un peu ironique (ou désabusé de fin de soirée) donné par le conjoint à sa chère et tendre.. Ca arrive souvent que le mari appelle sa femme « maman », mais il est vrai qu'en général c'est plutôt le fils..

Bonjour à tous
Mes commentaires aujourd'hui risquent de faire "réchauffé", je crois que l'essentiel a été dit. Mais quand même, un petit mot:

Christie
J'ai adoré les douze orteils et les onze frères!
Coline
Mes préférées? La première et la dernière phrase!
Louis!
Tant de poésie en partant de consignes si ...facécieuses : bravo!
Eléa
Bien aimé la pirouette finale,et le reste aussi
Kilis
Efficace, abouti, agréable.
Jean Lê
Dialogue aux petits oignons...y croûtons!
Abstract
Frigorifiant! j'en redemande!
Rebecca
Une vraie kermesse, ce texte!
Artnow
J'ai préféré le début, où fleurissent mes registres!
Moi
Quelques similitudes avec le charcutier bavarois...

Je viendrai vous commenter les amis mais cette semaine, un vrai tourbillon, de réunions et de corvées diverses et variées, je ne vois pas le temps passer...et j'ai le cerveau en burn out. J'ose espérer que samedi ou dimanche matin, je pourrai venir vous relire, tête fraiche et dispose.

Chrystie 12 : pas emballée par cette forme poème qui manque de rythme, et un peu de clarté à mon avis. Ceci dit, le côté échevelé de cette histoire est bien rendu. En prose, ton histoire aurait été encore plus cocasse, je pense. Sinon, je n’ai pas vu la lettre k.

Coline dé : l’histoire synecdoque d’un espingouin nostalgique ... la méthode de comptage des orteils est bien trouvée et m’a fait sourire

Louis : un ton, une voix, un texte qui emporte, malgré des temps morts et des instants en creux…

Elea : un peu tirée par les doigts de pied cette histoire mais bon dans le genre delire yaliesque il faut assurer et c'est ce que tu fais.

Kilis : un des rares récits où les contraintes semblent disparaitre et qui sonne un peu réaliste et pas complètement farfelu; ya pas les onze doigts de pieds ni l’Espagne, peut-être ça aide… quoique les onze canettes c’est pas ordinaire tout de même!

Jean lê : un texte rigolo et plein de verve et qui se déroule sans accroc. Bravo

Abstract : une fluidité dans la narration bien agréable, un récit qui fait assez froid dans le dos

Artnow : moins emballée que d’habitude sur ce coup là, j’ai trouvé ce récit un peu chaotique et je trouve qu’il finit en queue de poisson… en fait j’aurai voulu en savoir plus

Polixene : l’idée de la confrontation avec l’administration et ses irritantes incompréhensions est un bon ressort comique. Mais j’ai trouvé qu’elle tirait un peu en longueur, d’autant que je ne suis pas sure d’avoir tout compris. Un climat bien rendu cependant.

Mieux vaut tard que jamais, voici mes commentaires de l’exo 11/11/11. Ils sont sur ma clef USB depuis des jours et des jours et je n’ai jamais pris le temps de venir les poster.

christye12 : je crois qu’il a quelque chose que je n’ai pas compris dans ton texte, je vois les contraintes.... et puis rien d’autre. Désolée, pour moi c’est une suite de mots, pas un texte.

coline : je suis obligée d’avouer que j’ai compté sur mes doigts...et merde, moi aussi j’en ai onze. Preuve que ton histoire elle fonctionne.

Louis ! : j’aime beaucoup le début, c’est très beau. D’ailleurs il y a beaucoup de très bonnes choses dans ton exo, peut-être à exploiter dans de nouveaux textes. Parfois c’est un peu trop bavard, et ça coupe l’effet poétique (je crois que ça vient du fait que tu as parfois essayé de caser les consignes comme tu le pouvais). Mais dans l’ensemble, j’aime bien.

Elea : j’ai toujours un peu de mal avec les textes ouvertement humoristiques, pour moi c’est souvent un peu trop too much. Mais, il y a un côté très visuel à ton histoire qui m’a finalement emportée dans ton comique décalé.

Kilis : L’entrée en jeu « novembre pleut sur le jardin », c’est très beau, simple et efficace. À partir de là, toute l’ambiance est déjà plantée. Et puis la fin est inattendue, c’est intéressant.

Jean lê : sympathique, mais un peu tirée par les cheveux cette histoire de musiciens. J’ai apprécié la manière dont tu décris l’ambiance andalouse, un peu moins les dialogues.

Rebecca : amusant ce jeu sur la lettre « K », mais ça nuit un peu à la fluidité du texte. Le tout est amusant (je crois que c’était ton but), j’ai eu du plaisir à le lire. La fin est bien trouvée, finir le monde sur une note agréable c’est important.

Artnow : un peu déçue de ne pas retrouver ici l’ambiance et le ton de tes autres textes. Tu commences par une anecdote plus dans le registre de la comédie pour finir sur quelque chose de doux-amer, ça m’a un peu perturbée. Au total, ça m’a donné un goût d’inabouti.

Polixène : je ne sais pas, c’est un genre dont je ne suis pas fan, je reconnais la performance, mais j’ai beaucoup de mal à entrer dans ce type d’ambiance absurde. C’est un peu trop touffu pour moi.