Les ombres n'ont pas d'âge

Les ombres n'ont pas d'âge. Leur visage est nébuleux. Est ce du à l'épais brouillard qui les entoure et qui cache un soleil naissant et vitreux ? Elles déambulent. Certains avec une destination précise, un but, d'autres non. Beaucoup ne sont que de passage pour une durée indéterminée ? Des ombres vagabondes mais qui pour beaucoup laissent une trace indélébile. Leur allure, leur démarche est souvent très différente. Chancelante, déterminée, lente ou saccadée. Savent-elles ce qu'elles font là exactement ? La plupart oui et le reste non. Elles viennent là parce qu'elles n'ont nul part où aller. Parce qu'ici est plus attrayant qu'ailleurs. Et qu'ici, qui sait, elles se sentiront peut être utiles, qu'elles susciteront l'attention et qu'on s'occupera d'elles. Comment décrire Ici ? Tout dépend des ombres qui le peuplent. Tantôt des fragments d'un monde post apocalyptique où règne le chaos, où des carcasses fumantes gisent, là ou quelques pâquerettes sont rescapés. Un charnier béant fertile aux rapaces. Tantôt un ciel de quatorze juillet ou mille couleurs flirtent avec la blancheur des nuages. Voulant ne jamais retomber à terre et se figer éternellement avec les étoiles. Tantôt un corps, qui voyant l'environnement qui l'entoure préfère se réfugier dans son propre monde parfait, adapté à lui. Ce sont les ombres qui créer Ici la plupart du temps mais souvent Ici créer les ombres et elles n'ont d'autre choix que d'y rester pour un moment. Les ombres se croisent, parfois discutent, se marient, cohabitent, se tolère. Ou encore elles veulent se chasser car elles ne sont pas d'accord sur la conception d'Ici, elles se battent, s'insultent et heureusement souvent parviennent à se tuer. Combien sont-elles en moyenne ? Beaucoup, beaucoup trop pour ce que supporte Ici. Elles sont trop proches, trop nombreuses, trop différentes. Indescriptibles, innombrables. Parfois, elles se liguent les unes contres les autres et se font la guerre. Un de ces guerres sanglantes, où des âmes gisent, agonisent dans un décor fertile à la souffrance. D'où émanent les miasmes morbides. Où chacun défend sa conviction en arrachant la vie.
Les ombres n'ont pas d'âge, ni de noms. Je ne sais pas qui elles sont. Et pourtant, et pourtant, elles sont, dans mon cerveau, omniprésentes.

Leur visage est nébuleux. pas très clair comme image
Est ce du « Est-ce dû »
Certains si ce sont des ombres, au féminin, certaines
Leur allure, leur démarche est souvent très différente. sont … différentes
Savent-elles ce qu'elles font là exactement ? La plupart oui et le reste non. Elles viennent là parce qu'elles n'ont nul part où aller. répétition de là
Comment décrire Ici ? pas de majuscule à ici
post apocalyptique avec un tiret
là ou quelques pâquerettes sont rescapés. rescapées
Tantôt un ciel de quatorze juillet ou mille couleurs flirtent… où
Tantôt un corps, qui voyant l'environnement qui l'entoure préfère se réfugier dans son propre monde parfait, adapté à lui. la ponctuation est incorrecte pas de virgule avant qui, une virgule après qui et l’entoure
Ce sont les ombres qui créer Ici la plupart du temps mais souvent Ici créer les ombres et elles n'ont d'autre choix que d'y rester pour un moment. incompréhensible car les verbes sont à l’infinitif… donc Ici serait un lieu spécial ? Alors plutôt qu’une majuscule, mets-le peut-être entre « » ou entre " "
Les ombres se croisent, parfois discutent, se marient, cohabitent, se tolère. le dernier verbe doit aussi être au pluriel
Un de ces guerres sanglantes, une au féminin

Texte très imagé… ce serait intéressant si tu travaillais ton texte pour en faire un écrit très personnel, là il y a beaucoup trop de termes très banals, de redites peu variées et seule la dernière phrase indique que ce texte représente une vision personnelle, sans doute très cauchemardesque j’imagine.
La langue française permet pleins de synonymes qui t’évitent d’utiliser plein de clichés qui sont ternes… Pour les synonymes, tu peux utiliser
http://www.crisco.unicaen.fr/des/synonymes/

« Oubliées ».

alex a écrit:[justify]Je me permets, tout en remerciant MémoireDuTemps, de faire un récapitulatif des corrections à effectuer (elle en avait oublié quelques-unes)...

Oui j'avais remarqué juste après l'envoi de mon message (nulle part par exemple)... mais j'étais certaine que vous passeriez après moi... dommage qu'on ne puisse corriger son post... (oui je sais faire 7 fois le tour du clavier avec sa souris...)

Impossible d'éditer ici, certes, mais pour pallier le problème, il vous suffira, à l'avenir, de poster au-dessous ; cela en général, ne dérange absolument personne.

je trouve super musical.
clarinettiste?

Malgré certaines formulations maladroites, je trouve du charme à ce texte, un univers personnel et c'est déjà beaucoup !

Pour donner un exemple de ce que je trouve maladroit :

La plupart oui et le reste non

Pour moi, ça reste très général, rien à quoi vraiment s'accrocher. Le titre m'a rappelé ce livre de I. Hausser, Le passage des ombres, mais la similitude s'arrête là - si mes souvenirs sont bons.
Sinon, voici le genre de phrase typique qu'il faudrait pouvoir éviter :
"Et qu'ici, qui sait (lourdeur de la répétition, à l'oreille) , elles se sentiront peut être utiles, qu'elles susciteront l'attention et qu'on s'occupera d'elles." (lourdeur des relatifs).

J'aime le thème, les ombres, et le charme comme coline