Savoir se faire oublier
2 participants
Page 1 sur 1
Re: Savoir se faire oublier
Dialogue de fascination avec Sibiche. Rondement mené et qui me rappelle le texte de Leila (ici), il y a eu un autre texte sur le même thème mais je ne me rappelle plus de qui (dommage que sur VosE le moteur de recherche interne ne trouve que les pages et non pas l'occurrence des mots -à moins qu'il y ait une manip qui m'échappe).
Re: Savoir se faire oublier
Risque pas de se faire oublier ce merveilleux texte!!
Maryse- Nombre de messages : 811
Age : 80
Localisation : Montélimar
Date d'inscription : 22/09/2010
Re: Savoir se faire oublier
A relecture je me demande si le dernier vers est vraiment indispensable ?
Re: Savoir se faire oublier
Oh tu sais Marvejols, rien n'est indispensable. Nous fabriquons des occurrences qui ensuite mènent leur propre vie, ou pas.
En l'occurrence, pour moi le dernier vers est là pour situer le contexte.
Je n'aime pas tellement faire de commentaire de présentation avant de poster un texte, pour que chacun puisse en retirer une impression vierge de toute influence. Et donc parfois il se peut qu'un texte soit perçu autrement que ce à quoi il était destiné.
Là j'ai voulu mettre en scène des êtres d'encre, des Écritures. Je leur ai donné une individualité propre, et des vêtements de papier, puis imaginé cette rencontre. Au travers de cette rencontre, c'est une recherche qui s'exprime. Celle autour de l'écriture, sans majuscule cette fois. L'écriture, libre, notre écriture pourquoi pas, qui nous qui nous glisse entre les doigts et que l'on peine à contrôler parfois, que l'on voudrait maîtriser, et qui nous tape sur les doigts. Ou l'écriture que l'on rencontre, qui est "L'Autre", qui nous cloue là, qui nous nourrit et puis s'échappe, et à laquelle on rend hommage.
Le dernier vers est là pour rappeler qu'il s'agit donc d'êtres d'encre, et pas de réalités en chair et en os...
En l'occurrence, pour moi le dernier vers est là pour situer le contexte.
Je n'aime pas tellement faire de commentaire de présentation avant de poster un texte, pour que chacun puisse en retirer une impression vierge de toute influence. Et donc parfois il se peut qu'un texte soit perçu autrement que ce à quoi il était destiné.
Là j'ai voulu mettre en scène des êtres d'encre, des Écritures. Je leur ai donné une individualité propre, et des vêtements de papier, puis imaginé cette rencontre. Au travers de cette rencontre, c'est une recherche qui s'exprime. Celle autour de l'écriture, sans majuscule cette fois. L'écriture, libre, notre écriture pourquoi pas, qui nous qui nous glisse entre les doigts et que l'on peine à contrôler parfois, que l'on voudrait maîtriser, et qui nous tape sur les doigts. Ou l'écriture que l'on rencontre, qui est "L'Autre", qui nous cloue là, qui nous nourrit et puis s'échappe, et à laquelle on rend hommage.
Le dernier vers est là pour rappeler qu'il s'agit donc d'êtres d'encre, et pas de réalités en chair et en os...
Invité- Invité
Version finale corrigée
Marvejols c'est à toi que je dois cette version définitive, car à la réflexion tu as raison, le dernier vers est inutile.
Savoir se faire oublier.
J’ai ramassé la traîne de votre robe de papier
Où les mots crus roulaient comme des cheveux au vent,
Des mots qui allaient au delà des possibilités d’une âme.
Je l’ai portée à mes narines, pour qu’emplisse mes poumons
Tout le ciel de ces lignes qui n’en avaient même plus le nom.
A genoux dans votre sillage je vous regarde partir au loin,
La majesté de votre pas, la traîne qui s’échappe de mes mains,
Et moi n’osant bouger de peur de retenir le moindre élan de vous.
Car je vous aime tant.
Je ne suis pas l’épousé, non.
Votre Écriture n’épouse pas.
Et vos amants d’encre le savent.
Savoir se faire oublier.
J’ai ramassé la traîne de votre robe de papier
Où les mots crus roulaient comme des cheveux au vent,
Des mots qui allaient au delà des possibilités d’une âme.
Je l’ai portée à mes narines, pour qu’emplisse mes poumons
Tout le ciel de ces lignes qui n’en avaient même plus le nom.
A genoux dans votre sillage je vous regarde partir au loin,
La majesté de votre pas, la traîne qui s’échappe de mes mains,
Et moi n’osant bouger de peur de retenir le moindre élan de vous.
Car je vous aime tant.
Je ne suis pas l’épousé, non.
Votre Écriture n’épouse pas.
Et vos amants d’encre le savent.
Invité- Invité
Re: Savoir se faire oublier
mon message est inutile : incapable d'une critique constructive
car après lecture de tes écrits que j'ai parcouru celui là comme les autres je n'ai pas de mots pour dire combien je suis admirative, émue, charmée...
je reçois comme une beauté infiniment délicate
car après lecture de tes écrits que j'ai parcouru celui là comme les autres je n'ai pas de mots pour dire combien je suis admirative, émue, charmée...
je reçois comme une beauté infiniment délicate
Invité- Invité
Sujets similaires
» Le savoir, le faire voir
» Oublier ,
» Ecrire à ne pas oublier
» Ah, si tu pouvais savoir !
» Sans savoir
» Oublier ,
» Ecrire à ne pas oublier
» Ah, si tu pouvais savoir !
» Sans savoir
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|