Les rideaux

Lenor Knocker Dim 12 Fév 2012 - 23:40

Les Rideaux

Des toiles de soie ocres emmurent la lumière
Laissant pendre au par-terre leurs traînées de velours
Elles cachent au doux matin les instants de prière
D'une nature d'hiver que réveille le jour

Balançant les dorures agitées par les brises
Ses tissus d'apparat déguisent le soleil
Et soudain le fracas d'un vase qui se brise
Déverse sur le sol des motifs de vermeil

Ils penchent d'un côté, se courbent et retombent
Un miroir au bas mur reflètent les couleurs
D'un azur violacé- car déjà la nuit tombe
L'horloge du couloir sonne la douzième heure

Sur le tapis baroque, une flaque de sang
Surgit depuis les veines échappées du décore
Et malgré l'air maussade de leur être impuissant
Dans le vent du salon, les rideaux tremblent encore

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Frédéric Prunier Lun 13 Fév 2012 - 13:54

à part la fin du sang (que moijaussi étant ado, j'aizécrit...)
... j'irai chercher plus de suptibilté en mélangeant cette image dans l'histoire du vase cassé, à l'intérieur d'une eau flétrie...

sinon
bravo pour la lumière et le pesant de cet ameublement... (c'est l'antiquaire qui vous parle ! ! !)

et bravo pour la poétique
qui dirige mon esprit de lecteur vers des images, avant de comprendre le sens de la phrase et de l'histoire

sinon,
attention quand même que les écarts poétiques passent inapercus... (la nuit qui tombe à minuit... c'est un raccourci un peu osé..)

amitié

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