ROSIGNOL

Rossignol




J’aimerais rossignol imprégner de ton chant
Mon poème morose, triste et insipide.
Je voudrais insuffler en mon vers pleurnichant
Un bol d’air mélodieux de ton refrain limpide.

Mais, lequel de nous deux est poète authentique ?
Toi, la boule soyeuse agrémentant ma cage
En masquant son chagrin au fond de sa musique
Ou moi, une ombre tue rimaillant un message.

Un de ces bleus matins, j’ouvrirai ta portière,
Mais reviens rossignol le soir de ma grisaille
Me relater tes vols et la joie des clairières.
Je laisserai ouverts mon cœur et mon portail.

Mais lequel de nous deux est bagnard authentique ?
Toi, ailé et plombé rêvant d’une compagne,
Ou moi, libre égaré dans une illusion d’optique.
O combien rossignol nos destins se rejoignent !!

Oh bah moi j'aime bien.
Enfin la forme en alexandrins j'avoue que c'est pas mon délire mais il en faut pour tous les goûts.

Et le fond ( les questionnements, la comparaison de l'homme avec l'oiseau) est très touchant et mériterai d'être encore creusé, sous d'autres angles.

"Ou moi, libre égaré dans une illusion d’optique."
Sinon, ce vers casse le rythme.

Et peut-être faudrait-il enlever un point d'exclamation à la fin, les deux ça fait un peu le mec suuuper enthousiaste tout content qui saute dans le vide... (en même temps il faut dire que ma tête est pleine d'idées tordues)

A la fin, sinon, j'aurais fait ressortir l'oiseau par la ponctuation:

"O combien, rossignol, nos destins se rejoignent !"
Mais bon "Toi, ailé et plombé rêvant d’une compagne," il faut avouer qu'on en sait rien des pensées du rossignol, et du coup la comparaison est un peu vaine et superficielle.

Mais quelque chose m'a touchée dans ce poème, peut-être les oiseaux partout qui chantent, peut-être ouais, ça doit être le genre de trucs qui me parlent.
Sympa, à retravailler, à épurer, à dépouiller des adjectifs factrices:
"une ombre tue", "mon vers pleurnichard".

Et je dois avouer que le souhait exprimé dans la première strophe est réalisé tout au long du poème, et j'ai beaucoup aimé la troisième strophe.
(juste dommage pour les "bleus matins": des "matins bleus" c'est très bien aussi, non ?)

Et j'aurais donc mis une ponctuation différente:

"Un de ces matins bleus j’ouvrirai ta portière,
Mais reviens, rossignol, le soir de ma grisaille,
Me relater tes vols et la joie des clairières.
Je laisserai ouverts mon cœur et mon portail."

M'bon, c'est très personnel.

Sur ce, vive les zoizeaauux.

à lire le matin
quand le corps s'éveille ...

oui, j'ai fait une bêtise vraiment bête. "Rosignol" je m'en suis aperçu la seconde d'après, mais c'était trop tard. Il n'y a pas de fonction pour corriger "éditer ou autre"
Merci d'avoir parcouru mon poème. "Bleus matins ou matins bleus" je préfère bleus matins, ça résonne mieux à mon oreille, pour le reste, je suis d'accord avec vous. Dommage j'ai malmené mon "Rossignol. amicalement


< Pas de fonction EDITER, d'où l'utilité de la fonction PREVISUALISER et la relecture avant d'ENVOYER.
Et si possible : attendez plusieurs commentaires et groupez vos réponses afin d'éviter de faire remonter vous-même votre texte en haut de page au détriment des textes des autres auteurs.
Merci.
La Modération >
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Rimes suffisantes et riches sont là, les césures sont bonnes... En revanche il y a deux vers pour lesquels la métrique n´est pas respectée (premier quatrain et tercet). Rien à dire sur le fond si ce n'est que je n'ai pas connaissance d'avoir jamais vu un rossignol en cage.