Adieu

Adieu

Je te voyais pour la dernière fois. Mes au revoirs ne finissaient jamais. Mais je ne voulais pas croire à l’adieu.
Pourtant je pressentais. Je disais au revoir et je pensais adieu. Je disais au revoir , mon cœur pleurait je t’aime.
O mon cœur, pourquoi n’as-tu versé que des larmes sans voix? Aujourd’hui elle n’entend plus. Je voulais t’entendre, j’aurais du parler.
Ta petite main frêle pressait si fort la mienne. J’ai parlé par le cœur, tu as dit par la main. Nous sommes-nous bien comprises?

Si petite dans ton cercueil,
Si frêle sous toutes ces fleurs,
Parle-moi encore
Je t’aime encore.

Salut Pauline

Douleur douleur, quand tu nous étreins...

Total respect pour le fond et les larmes sans voix, mais cette-fois-ci, tu as abandonné la forme alexandrine qui sied à merveille à ton inspiration et je ne suis pas sûr que le résultat n'aurait pas été plus fort.

"J'ai parlé par le coeur..." est un peu dissonant. Pourquoi pas tout simplement "J'ai parlé du coeur, tu as dit de la main" ?

Amitiés

Gobu

C'est bien d'essayer de diversifier.
Ne te laisses pas influencer par le maitres des songes.

PW

comme tu dis pandaworks, "j'essaye" de diversifier, mais c'est vrai que ce sont plutôt les alexandrins qui me viennent naturellement et j'ai du mal à réussir autre chose, mais je m'y essaye!
Ce poème là a été écrit en 2000, à la mort de mon arrière-grand-mère

moi j'ai vu que 2 demi-alexandrins... ??
si tu veux des tuyaux sur la pouwézie, je suis là, pas de souci :-)))

C'est touchant Pauline, ça m'a touché

Je suis d'accord, ce texte-là me touche, m'emeut alors que "Pâles ombres" pas du tout...
Peut-être parce que celui-ci me concerne plus, me parle plus...
Continue...

En quittant la forme parfois trop figée des alexandrins, tu as réussi à aérer ta poésie, Pauline, et je préfère cela. Cela permet aux émotions de circuler plus librement, ce texte me plaît davantage que d'autres de toi.

merci sahkti, j'en poste un autre en prose, tu me diras ce que tu en penses