Exo Subjectif  : Garde-à-toi

C'est là qu'on signe? chrystie12

Tambour de forge vrille en furie masque touffeur terreur torpeur
Tambour de forge étouffement majeur
haletant
terrassé brûlure tournante
Tambour de forge trouille aux entrailles
tiraillements sur les pôles
étau géant
noir majeur
haletant
Forge carillonne vrille déchire relents de débris
Forge carillonne réveil pantelant
mon cœur s'affole tout matraque tout tiraille
Je hurle
Une bête aux abois
Le silence me répond silence majeur
silence de plomb étourdi par toutes ces ténèbres
émiettements de conscience reflux de salive
peur peur et douleurs
Réduit à rien dans l'étau général
limbes occultes
gosier verrouillé boule de stress hamada de détresse
Prêtresse écoute arrête les coups de hache
tache de vider cette résille meurtrie
Crue mentale il se hissait hors du
vide ambiant et surnageait boule ouatée sage nuage
il berçait cette masse gercée
Se coulait dans un espace aseptisé
Éléments allégés pause désagrégée happée sous bulle mousse
Silence sucre glace Meringue en effondrement
Flottements Flottilles en voltige
Substance en partance
Silence... ça tourne...
Des coups répétés des coups précipités
Et des voix
Lumière 
Éblouissante déchirure
Retour sur cris flasheurs
Clapotements balancés
Vivre survivre
Revivre.
Ah le temps...
Tel un serin hors de ta cage tu garderas tes griffures
Debout devant l'éternité
Éternel devant la risée
Engoncé dans ton ego devant tes égaux
Droit comme un i et rien ne frémira pas même un cil
Seul devant la foule qui se pressera et t'interpellera
Zen devant la scène
Les mots se fracasseront contre ton habit
Ni mouche qui louche ni toux qui pouce
Et tu passeras l'arme à gauche à l'heure de la relève.

Tu as choisi la poésie chrystie, je ne me sens pas habilitée à commenter car je ne me sens pas trés compétente dans ce domaine et suis même un public souvent rétif... là je suis un peu perdue ...il y a "je", il y a "il", il y a "tu", en un kaléidoscope éclaté et je ne sais à quoi les raccrocher, c'est un peu trop abstrait ou ésotérique pour moi, je crois, tu auras des avis mieux éclairés.

Me manque quelques liens entre les images induites, les mots produits.
Cela ne peut venir que de moi et non de l'auteur qui a, je le constate épuré son travail.
Un vrai travail au corps à corps, sans fioriture.

moi je me demande si tu n'étais pas avec moi vendredi dans la nuit !

ça me plaît beaucoup, on s'enfonce dans la forêt profonde, on est l'unique cible de la nuit effrayante, silence majeur, tout ça, oui.

Un peu comme B-M, me manque le mode d'emploi. J'aime bien "Zen devant la scène". Cela dit, il y a du boulot. Trop, peut-être. Mais c'est juste mon opinion.

Je devrais peut-être fournir quelques éclaircissements. Avec des consignes aussi "clouantes", j'ai imaginé un enseveli vivant sous les décombres suite à un séisme, prenant peu à peu conscience de son corps, rêvant de lévitation, puis finalement secouru. Voilà pour les définitions horizontales... enfin reprenant son poste de factionnaire (définition verticale)...
Il est vrai que l'exercice avait un aspect de douce torture.

Je ne me sens pas capable de commenter précisément et ne suis pas certaine d’avoir compris, mais j’ai bien aimé l’atmosphère oppressante qui se dégage.

Je viens de lire ton explication, en relisant sous cet éclairage je trouve le texte très réussi, mais sans explication je ne suis pas sûre qu’on puisse comprendre ce qu’il voulait exprimer.

je passe
pardon, mais je n'ai pas les outils pour comprendre et apprécier