Dans tes bras m'abattre

Je veux



............... Dans tes bras m’abattre
............... Glisser
............................ l’odeur de la civière




Je veux me glisser
Dans tes…




Dans tes bras ma…


......................... Battre l’odeur glissée de la civière




Glacée De tes draps ma…



................................. ..... … vie c’est




gliglacée :
................ « - Ma. »





Je veux te glisser
Au de…
Hors de



Je veux…
Je veux t’abattre
......................... Dans tes bras m’abattre.

j'aime toujours autant tes chuchotements, bégaiements, tes heures toussotantes, tes civières glacées, les silences dans la mise en page

Ta toujours fidèle lectrice épatée

Des mots et cette palpitation irrégulière qui accentue le côté dramatique de ce poème.
Une impression forte cependant que la mise en page n'est pas ma préférée. Les thèmes que tu abordent s'y prêtent toujours.

J’élucubre un peu. Il faut bien remplir les blancs.
D’abord la page blanche. Pour votre texte sur la neige et l’hiver, c’était facile, le blanc, la neige, les mots, les pas.
Donc le blanc, le noir. Cela rappelle quelque chose... Le blanc idéal plombé par des mots forcément imparfaits.
Vos textes sont donc des dessins, des pistes à suivre. Comme votre avatar. Sur l’avatar vous donnez la clé, ou pas. Au centre c’est Lyra. Et au bord, mec bidon. Chansonnettes. Caroline en fil de fer ?
Le blanc c’est aussi la mort, le linceul. Falaise, froid, absence.
Et l’impossible, communication brisée, mots éparpillés, marelle, jeu d’enfants, jeux de mots.
Vos textes sont glacials, je trouve.

nononon et non !

je trouve que toute cette mise en forme appauvri et franchement ne prend pas pour moi


Lyrette, il faudra m'en donner plus ... enfin tu vois ...

;-)

Distrayant :oui. Touchant: non. Intéressant: oui. Emouvant: non.

(Commentaire fainéant: oui. Pédant :non)

(Ah oui, donc je suis à côté de la plaque... !)


Merci pour vos avis en tout cas :0)

Ah, et bien moi, ça me touche ! C'est tellement retenu, ça dit tellement des peurs, des violences qu'on s'interdit, des sentiments qu'on contient, toutes ces fractures et ces lignes brisées, toute cette fragilité de l'espoir qu'on n'ose penser qu'à voix basse...
Eh, les autres, vous ne vous souvenez pas lorsque vous étiez tout jeunes ? Avec un coeur qui débordait partout, que vous essayiez vainement de planquer sous des rodomontades, ou des chuchotis ?

coline Dé a écrit:Ah, et bien moi, ça me touche ! C'est tellement retenu, ça dit tellement des peurs, des violences qu'on s'interdit, des sentiments qu'on contient, toutes ces fractures et ces lignes brisées, toute cette fragilité de l'espoir qu'on n'ose penser qu'à voix basse...
Eh, les autres, vous ne vous souvenez pas lorsque vous étiez tout jeunes ? Avec un coeur qui débordait partout, que vous essayiez vainement de planquer sous des rodomontades, ou des chuchotis ?

oui c'est bien ça : ça tient plus de la vulve que de la valve

Lyra, ne pense pas un instant que tu sois à côté de la plaque, simplement ce poème-là ne fonctionne pas pour moi .
Le choix des mots , le jeu des assonances, le jeu de découpage apportent un aspect trop "apprêté" et aucune tension n'arrive jusqu'à moi, aucune émotion : ça le fait pas quoi ! Mais ce n'est pas pour autant à jeter aux oubliettes. (Ce texte pourrait certainement se déployer musicalement, en tous cas oralement).

Moi ça ne me gêne pas, cette forme.
Néanmoins je trouve ça plus pauvre que d'habitude, j'aime comme tu arrives à faire entendre et voir les glissements de langue et ici c'est moins vrai : )

je m'attendais à "je te veux t'abattre"

Lyra, à la lecture à haute voix, j'ai tendance à interpréter les blancs et les espaces par des silences ou des soupirs, du coup la mise en forme me semble se traduire par trop d'affectation et nuire à la percussion du sens. Du coup, assez d'accord avec Polyxène.

J'aime tout des dits, des non-dits, de la légèreté subtile de ce texte. Un plaisir pour les yeux et les oreilles !