Dictons, adages, proverbes : le grand détournement

Je propose un nouveau fil pour vous faire travailler les méninges (j’ai même pas demandé la permission).

Le principe est simple, il suffit de choisir un proverbe, une maxime, un aphorisme, un dicton ou autres, et de lui faire subir un détournement de sens en respectant sa mesure et sa phonique. Exemple :

Pierre qui roule n’amasse pas mousse
L’air qui coule me masse le pouce

À bon chat bon rat
À fond ça fondra

Qui vole un œuf vole un bœuf
Guibolle de keuf colle un veuf

Rien ne sert de courir, il faut partir à point
Un dé sert à pourrir le faux fakir en coin

Attention : On n'a pas le droit d'utiliser un ou plusieurs mots contenus dans le proverbe d'origine

Quelques définitions pompées sur le web :

Le dicton constate plutôt un fait, par exemple:

"Noël au balcon, Pâques au tison".


L'aphorisme résume une théorie, tire une conclusion de faits observés, par exemple:

"Chat échaudé craint l'eau froide", "La vie est courte, l'art difficile" et "Tel père, tel fils".


L'adage exprime plutôt un conseil juridique ou pratique, par exemple:

"Qui veut voyager loin ménage sa monture".


Le précepte énonce un enseignement d'ordre artistique, scientifique, philosophique ou moral,
par exemple:
"L'éducation a des racines amères, mais ses fruits sont doux".


La maxime édicte une règle de conduite, par exemple:

"Il vaut mieux se faire agréer que de se faire valoir" ou "Dans le doute, abstiens-toi".


La sentence émet un jugement moral, souvent de manière dogmatique, par exemple:

"Qui ne sait pas rendre un service n'a pas le droit d'en demander" ou "N'accuse pas le puits d'être profond, si tu prends une corde trop courte".

De toute façon, on s'en fout puisqu'on va les détourner.
À condition que cela ait du sens bien entendu, même absurde.
Et maintenant que je vous en ai livré quatre, c'est à vous !

Tel père, tel fils
Tel fer, tel vis

Pas mal Alice, mais tu me fais penser à un truc que j'ai oublié de dire et qui est très important :
On n'a pas le droit d'utiliser un ou plusieurs mots contenus dans le proverbe d'origine (je mets ça en gros pour que tout le monde le voie)

Ou alors minimum minimurum (je viens de m'apercevoir que je n'avais pas strictement respecté cette règle dans les exemples que j'ai donnés).
Par exemple un article, une lettre par ci par là. Pas abuser ! Gentil ! coucouche panier, tu veux un susucre ?

N'accuse pas le fruit de faire faux bond, si tu tends une gaule trop gourde.

Belle-mère belles cuisses.

Commère au balcon, compère au litron.

Coeur chaviré plaint les rats d'eau.

Qui veut manger sain allonge sa ceinture.

Dans la foule souviens-toi.

Qui n'aime pas les pastiches peut reprendre un apéro.

Qui peu enrage mord son frein.

A Maïté, parité et demi.

De mie à mie il est rare qu'on s'encroûte.

A tôt glapi qui perd son repaire.

Foin des vieux, foin du beurre.

Les miettes sanctifient les rillettes.

Savoir ses vieux plus glauques que la chantre

Hé ho hé ho ! On s'emballe ! Faut mettre la source, sinon c'est tellement déformé qu'on ne sait pas ce qu'on déforme.
Christie, je te sentais bien dans ce truc là, peux-tu poster l'original et sa caricature ensemble ?

Exemple :

On a toujours besoin d'un plus petit que soi
Con la joue lourd du groin, son pus sorti du foie

chrystie12 a écrit:Belle-mère belles cuisses.

J'ai reconnu celui-ci :

Tel père tel fils
Belle-mère belles cuisses

Joignez le proverbe source ! (en gras, ça le fait bien)

je m'auto-cite, alors Ü

AliceAlasmartise. a écrit:Avoir les yeux plus gros que le ventre.
Savoir ses vieux plus glauques que la chantre

Remarque, ça peut être amusant d'essayer de deviner

chrystie12 a écrit:Commère au balcon, compère au litron.

Noël au balcon, Pâques aux tisons.

chrystie12 a écrit:N'accuse pas le fruit de faire faux bond, si tu tends une gaule trop gourde.

N'accuse pas le puits d'être profond si tu prends une corde trop courte
N'accuse pas le fruit de faire faux bond, si tu tends une gaule trop gourde.

La règle n'est pas respectée.

AliceAlasmartise. a écrit:je m'auto-cite, alors Ü

AliceAlasmartise. a écrit:Avoir les yeux plus gros que le ventre.
Savoir ses vieux plus glauques que la chantre

ou que le chancre

N'accuse pas le puits d'être profond, si tu prends une corde trop courte.
N'accuse pas le fruit de faire faux bond, si tu tends une gaule trop gourde.

Tel père tel fils
Belle-mère belles cuisses.

Noël au balcon Pâques aux tisons.
Commère au balcon, compère au litron.

Chat échaudé craint l'eau froide.
Cœur chaviré plaint les rats d'eau.

Qui veut voyager loin ménage sa monture.
Qui veut manger sain allonge sa ceinture.

Dans le doute abstiens-toi.
Dans la foule souviens-toi.

Qui se sent morveux qu'il se mouche.
Qui n'aime pas les pastiches peut reprendre un apéro.

Qui trop embrasse mal étreint.
Qui peu enrage mord son frein.

A malin malin et demi.
A Maïté, parité et demie.

A beau mentir qui vient de loin.
A tôt glapi qui perd son repaire.

Loin des yeux loin du cœur.
Foin des vieux, foin du beurre.

La fin justifie les moyens.
Les miettes sanctifient les rillettes.

Je ne connaissais pas ce mot, PCP (j'apprends, j'apprends)

Le dernier est excellent, chrystie Ü

quéquette en août, layette en mai
braguette en déroute, cadette paraît
(oui, bon, je sais)

Pluie en mai, Noël en décembre !
WHAhahaha...

chrystie12 a écrit:
Chat échaudé craint l'eau froide.
Cœur chaviré plaint les rats d'eau.

Qui se sent morveux qu'il se mouche.
Qui n'aime pas les pastiches peut reprendre un apéro.

A beau mentir qui vient de loin.
A tôt glapi qui perd son repaire.

La fin justifie les moyens.
Les miettes sanctifient les rillettes.

Chrystie, ces quatre là ne respectent pas la règle phonique.
D'autre part, il faut garder à l'esprit de ne pas utiliser les mêmes mots que le proverbe original.

Janis a écrit:quéquette en août, layette en mai
braguette en déroute, cadette paraît
(oui, bon, je sais)

Et où es-tu allée chercher ce proverbe ?
Il ne s'agit pas d'inventer des proverbes ou dictons,
il s'agit de déformer ceux qui existent et que tout le monde connaît.
En respectant les trois règles principales :

1 - Même mesure que l'original
2 - Même phonique que l'original
3 - Ne pas reprendre de mots de l'original

L'exemple suivant de Chrystie en est une convaincante démonstration :

Tel père tel fils
Belle-mère belles cuisses

On a le même nombre de syllabes, phoniquement ça sonne pareil, aucun mot de l'original n'est repris.

Alors CAPICE el mundo une bonne foye pour toutes !?

Pascal-Claude Perrault a écrit:

Janis a écrit:quéquette en août, layette en mai
braguette en déroute, cadette paraît
(oui, bon, je sais)

Et où es-tu allée chercher ce proverbe ?

C'est à ce moment que j'ai perdu mon sérieux
je ris (bêtement) Ü
J'avais compris, professeur
par contre je ne connais presque aucun proverbe, dicton, adage, aphorisme ou tout ce que vous voulez
les petits ruisseaux font les grandes rivières
Lépreux qui rit saute au fond de la rizière.

La fin justifie les moyens.
Le vin bonifie le doyen.

Je vais tâcher d'aller glaner les proverbes les plus connus pour en proposer une liste. En attendant Alice, rien ne t'empêche de prendre ceux qui figurent en haut de page dans les définitions dictons, adages, maximes, aphorismes etc.
Rien n'empêche personne non plus d'utiliser les proverbes qui ont déjà été détournés par d'autre. c'est même recommandé, je me délecterais de lire plusieurs versions déformées d'un même proverbe. Allez hop !

chrystie12 a écrit:La fin justifie les moyens.
Le vin bonifie le doyen.

Super, mais en gras pour ça ressorte bien, autrement les détournements vont être noyés dans le fil des conversations.

La fin justifie les moyens.
Le vin bonifie le doyen.

T'en fais pas, PCP (j'adore, je tutoie, je vouvoie la même personne, et puis on ne sait plus, je ne sais plus)
je les trouve facilement quand je mets mon pitit cerveau dans ma vide tête
la suite, c'est plus dur, et au final ça veut rien dire du tout Ü

[b]La fin justifie les moyens.
Catin magnifie Sébastien.
L'essaim horrifie le saurien.[b]

Pascal-Claude Perrault a écrit:

Janis a écrit:quéquette en août, layette en mai
braguette en déroute, cadette paraît
(oui, bon, je sais)

Et où es-tu allée chercher ce proverbe ?
Il ne s'agit pas d'inventer des proverbes ou dictons,
il s'agit de déformer ceux qui existent et que tout le monde connaît.
En respectant les trois règles principales :

1 - Même mesure que l'original
2 - Même phonique que l'original
3 - Ne pas reprendre de mots de l'original

L'exemple suivant de Chrystie en est une convaincante démonstration :

Tel père tel fils
Belle-mère belles cuisses

On a le même nombre de syllabes, phoniquement ça sonne pareil, aucun mot de l'original n'est repris.

Alors CAPICE el mundo une bonne foye pour toutes !?

ouh putaingue fatche de cagole pute borgne

Et bien voilà, je n'ai pas lu les consignes !

L'homme propose, la femme dispose

Le chameau blatère, la chamelle déblatère.

un peu hors sujet de l'exercice, parce que sans rapport avec un dicton existant.... mais bah, c'est soit là, ou alors, vous le placerez dans aphorisme et insensé...:

A la Saint Mamert, pléonasme !

Iris a écrit:L'homme propose, la femme dispose

Le chameau blatère, la chamelle déblatère.

Hors sujet

Frédéric Prunier a écrit:un peu hors sujet de l'exercice, parce que sans rapport avec un dicton existant.... mais bah, c'est soit là, ou alors, vous le placerez dans aphorisme et insensé...:

A la Saint Mamert, pléonasme !

Hors sujet
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