La nuit, ce bois noir pour le naufrage

Celui-là qui pleure à côté de moi le corps enveloppé par la nuit
N'est qu'un film muet devant la terrible turbulence qui l'agite
Celui-là qui pleure à côté de moi le corps enveloppé par sa propre mort
Ce vieillard silencieux qui joue sa jeunesse dans ses sanglots
Celui-là qui incarne l'étouffement par la pensée, l'asphyxie du fumeur, le délire du fou,
Celui-là dont on compare les gestes au vent chargé de grêlons
Et aux idées qu'on ose déposer d'un murmure fragile sur des lèvres aimées
Celui-là qui pleure à côté de moi le corps enveloppé du mien
Est une nuit dévorée par la détresse une nuit abolie par la cadence du cœur
Une nuit de faiblesse De toute évidence une nuit par la peine scellée
Celui-là aura beau mendier au soleil Celui-ci en recevoir la griffe brûlante
Le cœur ne battra que pour elle La nuit Celle qui de la force fait d'une pierre deux coups
Cet envol de corbeau avorté par un plomb
La nuit qui du cristal ouvre une grande brèche
Comme l'homme est au gouffre un poète noyé

un peu épais en lecture, mais pas inintéressant, j'aimerais vous lire un peu plus tard, dans d'autres textes,
quand la chrysalide du mal être de votre age aura fait place au bonheur de la ciselure poétique

amicalement, si vous l'acceptez,

Je partage l'avis précédent : un texte un peu trop touffu qui en devient presque indigeste. Ca demande à être aéré un peu pour que le flot s'écoule de façon plus harmonieuse.

Charles (Deux goal) disait, à propos je crois d'un maréchal qui a mal tourné et dont il fut le "nègre" : "La vieillesse est un naufrage".

Le titre est donc très bien choisi.