Bientôt le Nouvel An

A commenter comme tout autre texte.
Pour info : http://www.vosecrits.com/t3497p680-reorganisation-du-forum-vos-avis-et-idees-d-amelioration#336174

Douze baisers, mais seize syllabes par vers dans ce joli cadeau hors saison.
La prosodie est impeccable. L'écriture pétillante et colorée.
En prime le prêtre anglican (qui ne peut que ressembler à Mister Bean)
Chère ou cher, anonyme, merci pour ce bon moment.

un baiser au hareng vaut toutes les morues du monde.

un texte qui porte la bonne humeur en lui et la partage.

Amusant,
on dirait des octosyllabes
délibérément regroupés,
il reste des traces de rimes.

Mais y aura-t-il de l'herbe au jardin?

En effet Annie, je n'avais pas pris garde aux rimes internes.
Ce n'en est que plus plaisant.
et comme elles alternent, ce sont des rimes alternes-internes

je peux attendre le Nouvel An avec envie , tant le texte fait saliver

Bel ouvrage.
Le hareng en prend pour sa sauce.

surréaliste.

ok pour la musique, bel ouvrage de poésie
mais je suis dans le questionnement: pour le voyage que me procure ou ne me procure pas le sens

à partir de la houe d'une charrue verte
si je crois comprendre la genèse de ce vers, sorte d'association d'idées venant du gui du nouvel an,et du houx, donc de la houe qui ne peut que aller vers la charrue verte, un peu comme un passe-muraille
je lis le reste du poème comme devant être un voyage littéraire, imagé et imaginaire

je suis capable et prêt à me laisser porter, comme en regardant un tableau de Paul Delvaux

et pourtant,
ma lecture reste intellectuelle, il me manque je ne sais quoi pour dépasser la simple accumulation d'association d'idées

amitié

je relirai

Une réponse, puisqu'on est dévoilé(s) ; merci pour vos lectures, et le "beau Serge", c'est Gérard Blain dans le film éponyme de ce cher Chabrol, son premier je crois et l'un des plus réussis (une bonne année 1958). Il faudrait le revoir. Il ne jouait pas un pasteur anglican, mais ça c'est pour rire.
Un jour je mettrai une photo avec un pyjama comme ça, un soir de Noël ou de premier de l'an, solitaire.

Je ne l'avais pas vu celui-ci. Il est rigolo. Toujours cette once de dérision qui te caractérise.