Rendez-vous manqué

un texte émouvant, avec les interrogations sur le sens de la vie après la disparition d'un être cher

j'ai relevé cette phrase ""Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
J'arrive. Me voilà."" comme Victor Hugo sauf qu'il met un bouquet sur la tombe, tu aurais due faire pareil en le jetant dans l'eau

un texte parsemé de légèretés comme pour détourner l'attention du lecteur de ce sujet lourd de sens, et même peut être dans un premier temps aussi celle du "je" narrateur de ses propres pensées.
ce qui concorde avec l'image des pas tour à tour déterminés ou ravisés des oiseaux, tous ces allers-retours.

du coup, c'est très touchant. Émouvant, oui.

(pour autant je ne suis pas fan de l'appellation "piou-piou")

à la 9ième ligne je relève: "déterminée la partie charnue"

Ah ! Grand Bleu se carapate.

je ne suis pas spécialement fan de la réalisation, en revanche, le piou-piou laisse une équivoque sur l'identité de celui-celle à rejoindre,
l'idée du désespoir au soleil radieux et au sable calme me séduit aussi.

il y a des figures de styles que je n'aime pas, par exemple ; une marche à suivre, que je suis.

réécrire, oui, je vote pour lors d'un plébiscite que personne n'a demandé. ^^

La vie avec ses creux et ses bosses.

Très bien la réflexion sur les empreintes, sur ce qu'elles laissent présager, sur le parallèle avec les émotions de la narratrice.

J'ai moi aussi buté sur les piou-pious, parce que le mot me fait irrévocablement penser à ces anciens soldats.
Dans tous les cas, drôle de choix de mot, tu as certainement tes raisons pour avoir choisi celui-ci plutôt qu'un autre plus précis, plus neutre.

La fin, la toute fin est belle, visuelle.

Une faute de frappe :
" Nager, jusqu'à épusiement ?"

Merci pour vos lectures et commentaires.

C'est vrai que j'ai oublié de remettre un point ligne 11, après "déterminé", et j'ai estropié le mot "épuisement" ligne 18.
Mais comme j'ai un peu trop souvent recours à la demande de corrections, je ne l'ai pas sollicitée. Autant certaines fautes me mortifient, autant celles qui ont été faites ici ressemblent à des fautes de frappe, et ne m'ont donc pas fait souffir :-)

Quant aux piou-pious, je n'ai pas pensé à la conntation que vous lui donnez. Dans la région où j'habite, on désigne souvent par ce mot les petits oiseaux.

J'aime bien ce personnage fragile, triste et influençable par tout et rien, se raccrochant à ce qu'il peut.

Mon propos n'est pas d'épiloguer sur les motivations des piou-pious.

Cette phrase ramène brusquement le lecteur à la composition du texte, au message de l'auteur, alors qu'on voudrait bien rester dans l'histoire elle-même sans s'en soucier.

Le texte est plus qu'émouvant et bien écrit.
Rien de choquant dans les piou-pious, dont les pattes écrivent sur le sable leur écriture cunéiforme (piu-piu dit-on dans une autre langue).

Visuel, sensible et bien écrit.
La réminiscence de Victor Hugo s'inscrit naturellement dans le contexte.
Tous les matins, je vois des piou-pious crapahuter sur l'estran et sur le sable humide on peut les suivre à la trace.

J'aime beaucoup ce texte. Description d'un désarroi, toute en retenue, pudique. C'est très beau.

Ce que j’aime : les piou-pious. C’est incongru, ce vocabulaire, pour moi, dans ce texte. Décalé. Du coup, ça attire l’attention sur la narratrice, ça la rend tellement plus proche, attachante. Le croissant de l’empreinte de pied, aussi.

Ce qui accroche pour moi : « Mais je ne puis attendre aucune aide des éléments. Que vais-je faire ? Nager, jusqu'à épusiement ? » « Je ne puis », je trouve cette expression un peu littéraire par rapport au reste, en décalage. Et la proximité avec épuisement peu heureuse (enfin, à mon oreille).
« C'est la mer qui t'a pris. Elle ne t'a pas rendu. » : un peu trop évident pour moi.
« J'ai vu un moineau trottiner cahin-caha vers le bord. » Le moineau sur la plage, c’est amusant (disons que ce n’est pas le premier oiseau auquel je pense, mais enfin, il y a aussi des moineaux sur les plages, certainement), mais ce qui m’amuse, c’est le verbe trottiner, qui me parait étrange pour un oiseau.

J’aime beaucoup la poésie des trois dernières lignes, et le mélange des genres entre « piou-piou » et désespoir. Un moineau, c’est peut-être une bonne image de la narratrice ?

Lizzie a écrit:
« J'ai vu un moineau trottiner cahin-caha vers le bord. » Le moineau sur la plage, c’est amusant (disons que ce n’est pas le premier oiseau auquel je pense, mais enfin, il y a aussi des moineaux sur les plages, certainement), mais ce qui m’amuse, c’est le verbe trottiner, qui me parait étrange pour un oiseau.

Ah oui, "sautiller" peut-être ?

C'est un texte que tu aurais pu écrire pour l'exo de Rebecca : "J'attendrai" :-)

Un langage (dans la narration) qui me paraît hésitant (Lizzie a bien exprimé ce que je ressens à la lecture), mais peut-être est-ce difficile d'entrer de plain pied dans ces empreintes que le temps a laissés.

Cela dit, j'aime beaucoup cette manière d'aller et venir dans l'environnement, d'en observer l'évolution pour la traduire à la mesure de ses propres aspirations/sensations/hésitations.

Alors l'émotion arrive, et la fin est superbe, Iris.