Souvenir de vaquance
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Re: Souvenir de vaquance
Igloo, ton texte je le préfère ici que sur l'autre rive.
Les petits trucs que j'aime particulièrement:
Le jour nouveau est arrivé
A colorier d'humeur sans dépasser les bords
De tout ce qui me manque je n'ai plus besoin
Les petits trucs que j'aime particulièrement:
Le jour nouveau est arrivé
A colorier d'humeur sans dépasser les bords
De tout ce qui me manque je n'ai plus besoin
Invité- Invité
Re: Souvenir de vaquance
ça, j'adore : "Je t’en ficherai, des forteresses et des princes charmants."
d'autant qu'on ne s'y attend absolument pas.
sinon, "précipité", tu as bien dit "précipité" ?
eh bien, oui !
tout s'enchaîne très vite, alors que je ne sens pas d'urgence à proprement parler dans le texte.
ça aurait été sympa de casser le rythme ou plutôt de la marteler par des retours à la ligne, je pense que ça changerait la perception du lecteur. Avis tout à fait personnel.
d'autant qu'on ne s'y attend absolument pas.
sinon, "précipité", tu as bien dit "précipité" ?
eh bien, oui !
tout s'enchaîne très vite, alors que je ne sens pas d'urgence à proprement parler dans le texte.
ça aurait été sympa de casser le rythme ou plutôt de la marteler par des retours à la ligne, je pense que ça changerait la perception du lecteur. Avis tout à fait personnel.
Invité- Invité
Re: Souvenir de vaquance
suite aux conseil d'Easter, ici la version retouchée:
je vais changer de thème ensuite,
je vous proposerai des choses plus drôles...!
Souvenir de vaquance.
Quand se mêlent à la nuit d’obstinés lancinants
et que défilent nus les remparts de tes reins,
quand mon esprit vacarme contre ce mur se tait enfin,
j’erre dans le silence
–suées-
en attente de jour.
Trop plein le silence du vide quand le cœur bat trop fort.
Je voudrais m’allonger contre ton torse creux l’espace d’un instant.
Torse vidé de moi.
Pour reconfigurer la mémoire de mes doigts.
Qu’ils apprennent les données de ce nouveau programme.
-n’avoir peur de rien-
Le jour se lève, je l’escorte.
Incessamment l’ombre se porte.
À portée de jour.
L’aube apportée.
Cadeau : le jour nouveau est arrivé.
Tic-tac du pouls d’un réveil...
-blanc-
À colorier d’humeur sans dépasser les bords.
Saut du lit.
Application : désimpliquer
–clic-
il y en a une pour ça.
Application des enfants sages aux bords d’un coloriage.
Il serait faux de dire que je t’.... encore.
De tout ce qui me manque je n’ai plus besoin.
C’est une concave convalescence.
Et pourtant je me sens, je me sens de,
je me sens pont levis qui enjambe les douves.
Il ne tient qu’à moi d’abaisser.
Je t’en ficherai, des forteresses et des princes charmants.
je vais changer de thème ensuite,
je vous proposerai des choses plus drôles...!
Souvenir de vaquance.
Quand se mêlent à la nuit d’obstinés lancinants
et que défilent nus les remparts de tes reins,
quand mon esprit vacarme contre ce mur se tait enfin,
j’erre dans le silence
–suées-
en attente de jour.
Trop plein le silence du vide quand le cœur bat trop fort.
Je voudrais m’allonger contre ton torse creux l’espace d’un instant.
Torse vidé de moi.
Pour reconfigurer la mémoire de mes doigts.
Qu’ils apprennent les données de ce nouveau programme.
-n’avoir peur de rien-
Le jour se lève, je l’escorte.
Incessamment l’ombre se porte.
À portée de jour.
L’aube apportée.
Cadeau : le jour nouveau est arrivé.
Tic-tac du pouls d’un réveil...
-blanc-
À colorier d’humeur sans dépasser les bords.
Saut du lit.
Application : désimpliquer
–clic-
il y en a une pour ça.
Application des enfants sages aux bords d’un coloriage.
Il serait faux de dire que je t’.... encore.
De tout ce qui me manque je n’ai plus besoin.
C’est une concave convalescence.
Et pourtant je me sens, je me sens de,
je me sens pont levis qui enjambe les douves.
Il ne tient qu’à moi d’abaisser.
Je t’en ficherai, des forteresses et des princes charmants.
Invité- Invité
Re: Souvenir de vaquance
La seconde mouture est en effet meilleure
Plus que de prose, il s'agit ici de vers libres (des vrais, de mètres différents sans rime systématique )
Le jour se lève, je l’escorte.
Incessamment l’ombre se porte.
À portée de jour.
L’aube apportée.
Cadeau : le jour nouveau est arrivé.
Tic-tac du pouls d’un réveil...
-blanc-
À colorier d’humeur sans dépasser les bords.
J'avais déjà aimé ce passage, mais avec cette mise en page il me semble encore meilleur.
Plus que de prose, il s'agit ici de vers libres (des vrais, de mètres différents sans rime systématique )
Le jour se lève, je l’escorte.
Incessamment l’ombre se porte.
À portée de jour.
L’aube apportée.
Cadeau : le jour nouveau est arrivé.
Tic-tac du pouls d’un réveil...
-blanc-
À colorier d’humeur sans dépasser les bords.
J'avais déjà aimé ce passage, mais avec cette mise en page il me semble encore meilleur.
Invité- Invité
Re: Souvenir de vaquance
C'est vraiment superbe, j'aime le balancement du rythme ( c'est probablement ça qui le place en poésie plus qu'en prose. Ou disons en prose poétique, si tu préfères)
Presque toutes les formukations font mouche, j'en retiendrai cependant une qui m'a fait chavirer :
Presque toutes les formukations font mouche, j'en retiendrai cependant une qui m'a fait chavirer :
Igloo, chapeau très très bas !Pour reconfigurer la mémoire de mes doigts.
Invité- Invité
Re: Souvenir de vaquance
c'est pas mal. j'avais bien suivi ce qui se trame, la blagounette de fin ne me surprend pas, c'est surtout une retenue pour ne pas continuer le récit plus avant. aucune des mises en page ne me séduisent.
Invité- Invité
Re: Souvenir de vaquance
Si je peux me permettre, une petite découpe qui, loin d'être parfaite, colle un peu mieux avec l'aura du texte, du celle que je perçois.
Souvenir de vaquances.
Quand se mêlent à la nuit d’obstinés lancinants et que défilent nus les remparts de tes reins,
quand mon esprit vacarme contre ce mur se tait enfin,
j’erre dans le silence
— suées en attente de jour.
Trop plein ! le silence du vide quand le cœur bat trop fort, je voudrais m’allonger contre ton torse creux l’espace d’un instant.
Torse vidé de moi pour reconfigurer la mémoire de mes doigts,
qu’ils apprennent les données de ce nouveau programme :
Le jour se lève, je l’escorte.
Incessamment l’ombre se porte.
À portée de jour/L’aube apportée.
Cadeau : le jour nouveau est arrivé.
Tic-tac du pouls d’un réveil blanc
À colorier d’humeur sans dépasser les bords.
— au saut du lit
Application désimpliquer
(clic)
Il y en a une pour ça.
Application des enfants sages aux bords d’un coloriage.
Il serait faux de dire que je t’.... encore.
De tout ce qui me manque je n’ai plus besoin.
C’est une concave convalescence.
Et pourtant je me sens, je me sens de,
je me sens pont levis qui enjambe les douves.
Il ne tient qu’à moi de l'abaisser.
Je t’en ficherai
des forteresses
des princes charmants.
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Souvenir de vaquances.
Quand se mêlent à la nuit d’obstinés lancinants et que défilent nus les remparts de tes reins,
quand mon esprit vacarme contre ce mur se tait enfin,
j’erre dans le silence
— suées en attente de jour.
Trop plein ! le silence du vide quand le cœur bat trop fort, je voudrais m’allonger contre ton torse creux l’espace d’un instant.
Torse vidé de moi pour reconfigurer la mémoire de mes doigts,
qu’ils apprennent les données de ce nouveau programme :
n’avoir peur de rien.
Le jour se lève, je l’escorte.
Incessamment l’ombre se porte.
À portée de jour/L’aube apportée.
Cadeau : le jour nouveau est arrivé.
Tic-tac du pouls d’un réveil blanc
À colorier d’humeur sans dépasser les bords.
— au saut du lit
Application désimpliquer
(clic)
Il y en a une pour ça.
Application des enfants sages aux bords d’un coloriage.
Il serait faux de dire que je t’.... encore.
De tout ce qui me manque je n’ai plus besoin.
C’est une concave convalescence.
Et pourtant je me sens, je me sens de,
je me sens pont levis qui enjambe les douves.
Il ne tient qu’à moi de l'abaisser.
Je t’en ficherai
des forteresses
des princes charmants.
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Invité- Invité
Re: Souvenir de vaquance
On devine un souffle court, presque une urgence dans ce qu'évoque la narration et pourtant, le texte se pose, pas de réelle frénésie, mais un regard presque distant par rapport à cela. Pas sûre que ce recul soit ce qui sert le mieux le texte, il lui manque peut-être une touche de passion qui permettrait de mieux sentir les palpitations passées et à venir.
Je préfère la première version à la seconde, dont je trouve le découpage un brin artificiel.
Ceci mis à part, ce que tu racontes me plaît, comment tu l'exposes, vif et à nu, avec une certaine pudeur aussi. pas toujours simple d'évoquer de tels sentiments et tu t'en sors bien.
Je préfère la première version à la seconde, dont je trouve le découpage un brin artificiel.
Ceci mis à part, ce que tu racontes me plaît, comment tu l'exposes, vif et à nu, avec une certaine pudeur aussi. pas toujours simple d'évoquer de tels sentiments et tu t'en sors bien.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Souvenir de vaquance
(d'ailleurs, igloo, tu devras arrêter de te dévaloriser en préambule de tes textes, pfff. Y a pas de raison de penser ça :-))
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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