Solitude

Sans titre


J’habite seul avec ma peine
A compter les jours, les semaines
Je déambule sous la pluie
Et pleure mes amours enfuies

J’habite seul avec le temps
Ma mémoire reste en suspens
Aux branches nues de mon automne
Qui sous le vent d’autan frissonnent

L’hiver arrive à vive allure
Avec son vent et sa froidure
J’allumerai le feu dans l’âtre
Dans son âcre fumée bleuâtre

Par une nuit de froid vainqueur
Alors, lassé de vous attendre
Je retisonnerai la cendre
Des souvenirs et de mon cœur

Très doux et chantant.

Un joli texte d'automne en été.
Sans fioritures comme il se doit pour le sujet.

J'ai trouvé l'écriture très harmonieuse.
Un poème agréable à lire à haute voix.

Ce texte est d'une très belle simplicité. J'ai apprécié.

"J’habite seul avec le temps
Ma mémoire reste en suspens
Aux branches nues de mon automne
Qui sous le vent d’autan frissonnent "

Joli et délicat, ce poème.

Correctement écrit mais rien de bien nouveau pour un thème largement éculé. J'ai l'impression d'avoir lu ce genre de poème des centaines de fois tant les images classiques y abondent : "Et pleure mes amours enfuies, aux branches nues de mon automne, etc."
J'aurais aimé plus d'originalité.

Bien rédigé, bien pensé, directement compréhensible (j'apprécie assez de ne pas avoir à me tordre les neurones pour comprendre ; il existe ici certains poètes qui me donnent du boulot).

Mais finalement, cette solitude a l'air assez douce. Je n'ai pas ressenti de souffrance.
J'ai bien apprécié en particulier le quatrain suivant, même si les images qui le composent donnent une impression de déjà entendu :

J’habite seul avec le temps (j'habite seul avec maman, dans un très vieil appartement)
Ma mémoire reste en suspens
Aux branches nues de mon automne
Qui sous le vent d’autan frissonnent

J'ai moins compris comment on peut allumer du feu dans un âtre dans une âcre fumée bleuâtre.

La cendre des souvenirs => belle métaphore.