Noces

Impecc et désinvolte
Un petit côté britiche
C'est la grande classe

Drôle de noce "pour de rire" où l'on distribue des dragées au poivre...
Le poivre est vert, mais le rire jaune !

Cruels souvenirs que remonte ce poème.
La noce a rarement été ma tasse de thé. :-)

Mais c'est si bien envoyé, si musical!
Cela coule en bouche agréablement (si, si, même le poivre!).
Je prendrai peut-être plaisir au prochain mariage où l'on m'invitera, si j'ai cette oeuvre dans ma poche (et les nibards de la dame loin de moi).

Une petite chose qui m'a posé difficulté, mais qui est peut-être voulue : "votre visage a blémi". Parce que je me suis sentie obligée de prononcer l'e et l'a, suivis l'un de l'autre, et de dire "vo-tre-vi-sa-ge-a-blémi", forcer un coup de glotte ou pas, je n'ai pas su. Sinon, je dois prononcer "vi-sa-gea-..." et il me manque une syllabe. Et moi, quand il me manque une syllabe, je panique comme la psychorigide que je suis, hélas.

Et peut-être est-ce moi qui n'ai pas saisi qu'ici, une cassure était prévue, pour souligner ce temps fort du message?

En attendant, ce petit détail ne gâche absolument rien au plaisir sucré de cette dragée piquante.

De tous tes poèmes, c'est celui que je préfère. Ce détachement amusé, cette fantaisie avec une pointe d'acidité : j'aime.

bel univers monsieur aseptans
c'est aussi pour moi, un de toi que je préfère

une question

je trouve la formule " votre visage a blêmi" un peu désarticulé au niveau de la prononciation des voyelles, comme un hiatus ....

si j'étais le taulier du poème

j'hésiterais avec " votre visage blêmit" ...

Très bon texte, dont j'apprécie particulièrement les sens multiples de "Vous ne me saviez pas d'ailleurs"

ouais.
du bon.

"Dans un costume en velours bleu
Orné d’un papillon précoce
Qui voulait s'envoler par jeu"

<3

A quelques exceptions, j'aurais bien entendu ce poème chantonné par Brassens.
J'ai apprécié le temps de ma lecture. L'image du papillon est celle que je préfère (par goût, avant tout, pour les images vivantes et improbables)

Merci.

Très bon texte.

Je vois ce poème. Comme un tableau.
Délicieuse, exquise cruauté. Un petit côté finement sadique.

c'est extra !

alors juste une toute petite chose, c'est le "aussi" de la fin.
c'était pour la rime, où cela fait sens vraiment?
parce que si c'est le cas, nous on ne sait pas pourquoi elle éclate de rire...aussi. (si lui aussi)

Merci pour vos lectures ... et ça tombe bien parce que j'ai une photo ancienne où je suis habillé en pingouin, comme le narrateur.

Le "aussi" fait sens : c'est une connivence absurde, qui est dans la "logique" de la situation (personne ne sait pourquoi il est là).

Et j'ai oublié de mettre le fameux paragraphe où le narrateur partait sur un vélo, en bénissant la mémoire de Fausto Coppi, en disant au crétin qui lui tétait la roue : " "mon braquet compte triple".

Et qu'on (en deux mots) ne me dise pas que ce commentaire est hors propos :-)))