Bye bye !

Salut,

Certains se sont ( peut-être ) rendus compte que je ne me manifestais plus. Ce message s'adresse à ceux qui m'appréciaient.

En juillet, la modération m'a "banni" pour un mois, suite à une altercation avec un tiers. La modération a pris parti et m'a banni, ce qui est un fait. Quand je voulais me connecter, un message s'affichait, particulièrement humiliant et injuste. Le ton était, comme souvent, celui de l'instituteur des années 40 qui envoie bouler un moutard en lui bottant le cul.

J'ai donc décidé de me retirer. J'avais déjà décidé de ne plus poster, estimant que j'avais mis ici assez d'extraits de mon roman. J'avais dit que je reviendrais pour lire et commenter. Tout devait donc se passer "en bonne intelligence". En réalité, dans la vie, beaucoup de gens préfèrent agir "en mauvaise connerie".

Le fait est que la personne avec qui j'ai eu un accrochage :
1 ) faisait partie de la bande qui m'avait déjà gonflé quelques semaines avant.
2 ) m'a servi exactement le même baratin que la fois précédente.
3 ) n'a pas été foutue d'assumer et a prétendu que je délirais, que son commentaire ne me visait pas, etc. Bref, a nié.

Je pensais que ça, la modération le verrait. Admettons qu'ils n'aient pas que ça à faire, et ne s'en soient pas rendus compte. Mais pourquoi, dans le doute, me bannir ?

J'aurais pu me dire, bof, pas grave, je reviendrai après, même si c'était injuste. Mais vu les termes employés, niet. Viré comme chien galeux, non, je ne reviens pas.

Pour moi, ces gens se sont plantés.

J'avais laissé beaucoup de textes de qualité, souvent jugés assez élogieusement. J'avais aussi laissé pas mal de commentaires précis, circonstanciés, argumentés, etc.

J'avais pris mes repères et je me sentais "en famille".

Je n'ai pas compris quand, attaqué sous prétexte de "digresser autour de la littérature", la modération n'a pas levé le petit doigt pour défendre mon point de vue. Si sur un site littéraire, on ne peut parler de littérature, alors où donc ? Je trouvais l'attitude lâche ou tout le moins, laxiste.
Mais si en plus on me chasse en disant que je "n'ai aucun respect pour la charte", et que je "devrais fonder un blog"...

Bref, ce message s'adresse à ceux qui m'appréciaient. Je ne suis pas "un auteur en mal de reconnaissance", j'ai été publié, 3 gros pavés qui ont eu un accueil globalement positif dans la presse. Je l'ai déjà dit, je ne cherchais aucune gloriole ici, juste sortir un peu de mon isolement. Poster ici, c'était aller vers les gens. Mais vu comment ça se passe...

A la modération : ne me répondez pas. Je gage que vous allez le faire sur votre ton sentencieux et méprisant, ou alors faussement étonné et cherchant à passer pour objectif. Vous avez merdé, point. Je suis là de votre ton condescendant. Vous n'êtes pas infirmiers psy face à un patient agité dont il faut obtenir le calme à tout prix. Vu ? Ni vigiles dans un magasin, face à un mec qui cherche à entrer en haillons.

Je ne reviendrai que si j'ai des excuses de votre part. Et comme je n'y crois absolument pas... vu que ça ne vous ressemble pas de reconnaître vos erreurs...

Moi je suis sûr de tout ce que j'ai dit. Vous pouvez vérifier : l'hypocrite fait bien partie de la clique qui m'avait cherché noise avant, sur un sujet que VOUS auriez dû défendre, parce que sur un site littéraire, si on ne peut plus rentrer dans la cuisine et discuter de comment s'élabore un roman, là il y a un gros problème. Il fait bien partie de la clique, il m'a bien servi le même boniment, et en plus il a joué les étonnés après. A la rigueur, que vous ayez laissé faire, je m'en serais foutu. Mais qu'en plus vous me viriez dans les termes que j'ai cité...

Vous croyez que vous allez me virer comme ça "pour que je comprenne" ( on se demande quoi ) et qu'au bout d'un mois, je vais revenir, comme un petit toutou qui sera bien sage et ne recommencera plus ? Eh bien vous me connaissez mal, très mal.

Alors maintenant je dis : adieu. Vous pouvez me répondre ce que vous voulez, je m'en tape. Soit vous dites ok, on a eu tort, soit je m'en tiens là. Mais ne me prenez pas de haut, parce que vous ne m'impressionnez absolument pas. Je ne vous ai pas attendus pour faire mes preuves et pour être un auteur de qualité.

Autre chose : moi quand j'ai tort, je ferme ma gueule et je le reconnais. Et aussi humiliant que ça soit, si je dois faire des excuses, je les fais, même en public s'il le faut. Et je l'ai déjà fait dans ma vie. J'assume mes erreurs. Mais à contrario, quand j'ai raison, quand je me sens fondé dans ma démarche et que j'ai des arguments solides, je ne m'écrase pas, jamais.

Dernière précision : j'existais avant de connaître votre site. Je continuerais avec ou sans.

Donc je reviens à mon sujet initial : je voulais dire merci et adieu à tous ces gens qui ont été si sympa et encourageants avec moi, ceux dont les critiques constructives m'ont permis d'améliorer mes textes. Ceux qui m'ont donné aussi à lire des choses vraiment passionnantes. Et Louis, qui m'a si souvent épaté. Je m'en vais. J'ai explicité la seule condition à laquelle j'accepterai de revenir. Je n'ai donc rien d'autre à ajouter.

BYE BYE ! ! !

Ubik.

P.S. : je ne fonderai pas de blog, ça ne m'intéresse pas.

... Si comme je le crois vous allez me la jouer Pompadour et grimper sur vos grands canassons, alors je vous demande si c'est possible de tout effacer. Mes textes en tous cas. Je ne vois pas pourquoi mes textes resteraient sur un site où on ne me respecte pas.

Ubik.

En fait, je sais :
Vous allez verrouiller le sujet et me bannir again.
Ou alors tout effacer.
Mais vous ne m'empêcherez pas d'avoir raison et d'avoir mis le doigt sur vos carences !

Ubik.

Bonsoir Ubik,
je ne suis pas au courant de cette histoire mais sache que je te vois partir avec regret (comme j'ai eu plaisir à te voir accepter ma proposition de rejoindre le site) et comprends à présent le pourquoi de ton absence dont je ne savais pas la raison. J'espère que tu donneras de tes nouvelles (ailleurs peut-être) et que j'aurai l'occasion de trouver un jour en librairie ce monumental pavé dont tu nous as livré quelques très bons extraits.
Amicalement,
Demi-Lune

Bonsoir Ubik !

Gardons contact et espérons que tout ceci ne soit bientôt plus qu'un souvenir.

À bientôt,
Remus

Pas tout suivi car peu présente sur VE au quotidien. J'aime vous lire Ubik et je souhaite que votre livre rencontre un franc succès.

Dommage, je t'aimais bien ! J'espère pouvoir te croiser ailleurs; Je te souhaite plein de bonheurs littéraires et autres.
Polixène.