Marâtre nature
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Marâtre nature
On avait beau dire aux gens qu’ils ne pouvaient rien faire, ils continuaient avec je ne sais quelle manière de juger les probabilités. S’il fallait aujourd’hui que je revienne sur l’histoire de cette femme, je n’aurais qu’à imaginer une pomme dont les pépins avaient déjà pourris et dont on avait extrait le jus de l’ambition. Belle d’une beauté attachante, humiliante, ingrate, je la voyais s’épanouir dans les époques d’insouciance. Je souriais d’un sourire jaloux à ses mots purulents. Son aspect tout entier était si chaleureux, rien ne dépassait d’angoissant ; ni même d’intelligent. Forte d’elle-même, elle voyait le monde sans le considérer, et elle feignait de le comprendre. Elle était Charlotte Talle, ma sœur.
Si j’avais dû lui prédire un avenir, j’aurais vu l’échec, la désillusion, la conscience. Cette partie de l’avenir qui surgit avec les vingt ans et qui pose les instances de la mort. Fallait-il que je lui mente, que je la regarde une fois avec profondeur et pose entre ses beaux yeux la promesse de l’exploit ? Je n’avais guère cette solution, il me fallait fuir devant l’échéance d’une réponse. Néanmoins, j’ai parlé. J’ai dit juste. J’ai vu en elle la déception, le désespoir, elle l’a su. Mes lèvres ont placé courageusement cette atmosphère froide, qui brûle. Ma sœur, devant moi, lucide désormais, devenait rouge de colère, peignant les couleurs des larmes, ralentissant le rythme du souffle. J’ai dit la vérité dans les yeux de ma sœur, sourire glacé aux lèvres, âme farouche au cœur.
C’était en décembre 1996, le jour de ma naissance.
Si j’avais dû lui prédire un avenir, j’aurais vu l’échec, la désillusion, la conscience. Cette partie de l’avenir qui surgit avec les vingt ans et qui pose les instances de la mort. Fallait-il que je lui mente, que je la regarde une fois avec profondeur et pose entre ses beaux yeux la promesse de l’exploit ? Je n’avais guère cette solution, il me fallait fuir devant l’échéance d’une réponse. Néanmoins, j’ai parlé. J’ai dit juste. J’ai vu en elle la déception, le désespoir, elle l’a su. Mes lèvres ont placé courageusement cette atmosphère froide, qui brûle. Ma sœur, devant moi, lucide désormais, devenait rouge de colère, peignant les couleurs des larmes, ralentissant le rythme du souffle. J’ai dit la vérité dans les yeux de ma sœur, sourire glacé aux lèvres, âme farouche au cœur.
C’était en décembre 1996, le jour de ma naissance.
Chonsdevie- Nombre de messages : 124
Age : 27
Date d'inscription : 12/10/2012
Re: Marâtre nature
J'ai lu deux fois ce texte que je n'ai pas bien compris. Sans doute est-il très personnel.
Je ne comprends pas non plus le titre, ne lui trouvant aucun rapport avec le texte.
Navrée.
S’il fallait aujourd’hui que je revienne sur l’histoire de cette femme, je n’aurais qu’à imaginer une pomme dont les pépins avaient déjà pourris et dont on avait extrait le jus de l’ambition.
Seule cette image, originale, a retenu mon attention.
Je ne comprends pas non plus le titre, ne lui trouvant aucun rapport avec le texte.
Navrée.
S’il fallait aujourd’hui que je revienne sur l’histoire de cette femme, je n’aurais qu’à imaginer une pomme dont les pépins avaient déjà pourris et dont on avait extrait le jus de l’ambition.
Seule cette image, originale, a retenu mon attention.
Invité- Invité
Re: Marâtre nature
Un texte plutôt abscons (ex. Cette partie de l’avenir qui surgit avec les vingt ans et qui pose les instances de la mort.). J'avoue ne pas y avoir compris grand-chose. J'ai l'impression que les idées se bousculent, foisonnent, et que l'impétuosité dont fait preuve l'auteur l'amène à les déverser sans trop se préoccuper de leur signification. De plus, il me semblerait utile d'élargir le champ lexical. Trop de répétitions (avenir, pose, beau beauté, lèvre, sœur, dit, souriais sourire, voyait voyais vu vu, etc.).
En résumé, l'auteur gagnerait à être plus clair dans ses formulations (ceci est valable pour les autres textes que j'ai parcourus rapidement). Néanmoins, il y a de bonnes choses, des idées en tout cas qui gagneraient à être développées.
dont les pépins avaient déjà pourri(s) : sans s.
En résumé, l'auteur gagnerait à être plus clair dans ses formulations (ceci est valable pour les autres textes que j'ai parcourus rapidement). Néanmoins, il y a de bonnes choses, des idées en tout cas qui gagneraient à être développées.
dont les pépins avaient déjà pourri(s) : sans s.
Invité- Invité
Re: Marâtre nature
Serait ce la jalousie d'une ainée à son frère cadet ? Si tel n'est pas le cas, alors je n'ai rien compris, si tel est le cas, j'ai des problèmes de temps et de mots alors, de mots de nourrisson déjà bien trop adulte, bref, compliqué !
Océacide- Nombre de messages : 106
Age : 44
Date d'inscription : 17/10/2012
Re: Marâtre nature
Par contre j'adore le titre et l'acidité du mot maman ! Mais en même temps, l'ainée en veux à sa "maratre" ou à son cadet ? c'est confus
Océacide- Nombre de messages : 106
Age : 44
Date d'inscription : 17/10/2012
Re: Marâtre nature
On avait beau dire aux gens (pourquoi ne pas dire "à mes parents" ?) qu’ils ne pouvaient rien faire, ils continuaient avec je ne sais quelle manière de juger les probabilités. S’il fallait aujourd’hui que je revienne sur l’histoire de cette femme, je (je ?) n’aurais qu’à imaginer une pomme avec des (pour éviter la répétition du "dont") pépins avaient déjà pourris et dont on avait extrait le jus de l’ambition. Belle d’une beauté (c'est lourd) attachante, humiliante, ingrate, je la voyais s’épanouir dans les époques d’insouciance. Je souriais d’un sourire jaloux à ses mots purulents (lesquels ? tu devrais développer). Son aspect tout entier était si chaleureux, rien ne dépassait d’angoissant (j'aime beaucoup l'idée d'un compliments qui n'en est pas un, en effet tu réduis la personne à un objet beau mais lisse) ; ni même d’intelligent. Forte d’elle-même, elle voyait le monde sans le considérer, et elle feignait de le comprendre. Elle était Charlotte Talle, ma sœur (donc... mais oui ! Ta soeur est "vieille" d'où le titre, tout s'explique, tu parle d'elle et non de ta mère, ce dont on était pas complètement sûr).
Si j’avais dû lui prédire un avenir, j’aurais vu l’échec, la désillusion, la conscience. Cette partie de l’avenir qui surgit avec les vingt ans et qui pose les instances de la mort. Fallait-il que je lui mente, que je la regarde une fois avec profondeur et pose entre ses beaux yeux la promesse de l’exploit ? Je n’avais guère cette solution, il me fallait fuir devant l’échéance d’une réponse. (Es-tu le devin de ta famille -si on admet que c'est autobiographique- ? Qui t'as demandé de prédire son avenir et qu'est-ce qui te pousse à le prédire et donner ta prédictions à ta soeur alors que tu n'en avais pas envie ?) Néanmoins, j’ai parlé. J’ai dit juste. J’ai vu en elle la déception, le désespoir, elle l’a su. Mes lèvres ont placé courageusement cette atmosphère froide, qui brûle. Ma sœur, devant moi, lucide désormais, devenait rouge de colère, peignant les couleurs des larmes (image qui gagnerai à ce simplifier), ralentissant le rythme du souffle (je le retirerais si j'étais toi). J’ai dit la vérité dans les yeux de ma sœur, sourire glacé aux lèvres (retour du mot lèvres), âme farouche au cœur.
C’était en décembre 1996, le jour de ma naissance.
Je copie-colle c'est plus simple, plus précis, plus efficace : je te montre comment je l'aurai arrangé ton texte. Voilà. Moi j'aime bien, c'est plus simple que les précédents, mais je me demande : c'est vraiment autobiographique ?^^ Bref, continue ! Fait plus long aussi, développe ton texte en le retravaillant, en méditant tes idées. Allez, bonne chance.
humpf- Nombre de messages : 247
Age : 28
Localisation : gsilva-89@hotmail.fr
Date d'inscription : 25/09/2012
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