Le boulevard des songes
2 participants
Page 1 sur 1
Le boulevard des songes
Chapitre un
Il palpe son visage de ses mains
Il nous parle de ses petits riens
Ses yeux, son nez sont bien les siens
Les cernes de la nuit ;
Les angoisses encore ensomeillées
Ouvrent doucement les yeux
La fatigue s'étire comme un chat éreinté
- Ses cheveux qu'il entortille du bout de son doigt -
Le matin est ensoleillé, une fenêtre est ouverte quelque part
Loin de lui
Lui est loin déjà
Il s'éloigne doucement
Une barque imaginaire
Au fond de laquelle il a dessiné un coussin rouge
Une main d'or pour carré de velours
Sert à caler son dos pour se cacher des coups
De crayons du silence sur sa peau
Sa peau que les nuages ont dérobé à sa lumière,
Intérieure à son corps comme un lac souterrain
Chapitre deux
L'intériorité du ciel est bleue
Sur le fleuve, les araignées d'eau et la morsure du soleil
Lui font un affectueux accueil
Et lui se promène, la main dans l'eau
La fraîcheur au bout des doigts
La douceur au bout des yeux
Sur cette longue avenue d'eau flanquée de peupliers
Et de feuilles tombées dans le mouvement
Le mouvement de la musique
Un boulevard d'eau coiffé d'orange et d'or
Que cisaille le vert d'un printemps têtu
Son cœur est reposé, ses membres délassés
Le paysage est beau à son émerveillé
Les libellules sont des étoiles filantes sur l'eau
Et les étincelles de lumière allument en leurs veines de petits rubans soyeux
Qui filent
Qui filent vers les hauteurs
Derrière les forêts, des falaises
Avec un peu de neige mauve
Comme des chapeaux de gâteaux
Chapitre trois
Demain est roi
Là-bas demain des sentiers l'attendent
Il prendra le chemin
Des froideurs éternelles
Mais aujourd'hui
Le monde est beau
Oui aujourd'hui le monde est beau et les ouvriers du soir
Chantent de leurs mains violons leurs calmes mélodies
Où la nuit est tombée déjà
Le souvenir s'éloigne
Ou est-ce une promesse
Qu'est-ce que la réalité dérobe à son image
Le petit garçon s'endort dans sa barque
Et le lit d'hôpital
Se transforme en vaisseaux
Sur d'infinis rubans d'eau
Epilogue
Sans rime
Dans une nuit douce, dans un sombre apaisant
Lumineux comme le parfum des cœurs
Une odeur de fleurs
Déposées à son chevet
Qu'il emporte avec lui
Dans un tombeau de ciel
Un morceau de rêve
Fiché entre ses doigts crispés
Les peupliers rougissent
L'air est bon
Ne m'attends pas, réalité
Non ne m'attends pas
Car moi je t'ai quitté déjà
Pour les rêves tes amants
Il palpe son visage de ses mains
Il nous parle de ses petits riens
Ses yeux, son nez sont bien les siens
Les cernes de la nuit ;
Les angoisses encore ensomeillées
Ouvrent doucement les yeux
La fatigue s'étire comme un chat éreinté
- Ses cheveux qu'il entortille du bout de son doigt -
Le matin est ensoleillé, une fenêtre est ouverte quelque part
Loin de lui
Lui est loin déjà
Il s'éloigne doucement
Une barque imaginaire
Au fond de laquelle il a dessiné un coussin rouge
Une main d'or pour carré de velours
Sert à caler son dos pour se cacher des coups
De crayons du silence sur sa peau
Sa peau que les nuages ont dérobé à sa lumière,
Intérieure à son corps comme un lac souterrain
Chapitre deux
L'intériorité du ciel est bleue
Sur le fleuve, les araignées d'eau et la morsure du soleil
Lui font un affectueux accueil
Et lui se promène, la main dans l'eau
La fraîcheur au bout des doigts
La douceur au bout des yeux
Sur cette longue avenue d'eau flanquée de peupliers
Et de feuilles tombées dans le mouvement
Le mouvement de la musique
Un boulevard d'eau coiffé d'orange et d'or
Que cisaille le vert d'un printemps têtu
Son cœur est reposé, ses membres délassés
Le paysage est beau à son émerveillé
Les libellules sont des étoiles filantes sur l'eau
Et les étincelles de lumière allument en leurs veines de petits rubans soyeux
Qui filent
Qui filent vers les hauteurs
Derrière les forêts, des falaises
Avec un peu de neige mauve
Comme des chapeaux de gâteaux
Chapitre trois
Demain est roi
Là-bas demain des sentiers l'attendent
Il prendra le chemin
Des froideurs éternelles
Mais aujourd'hui
Le monde est beau
Oui aujourd'hui le monde est beau et les ouvriers du soir
Chantent de leurs mains violons leurs calmes mélodies
Où la nuit est tombée déjà
Le souvenir s'éloigne
Ou est-ce une promesse
Qu'est-ce que la réalité dérobe à son image
Le petit garçon s'endort dans sa barque
Et le lit d'hôpital
Se transforme en vaisseaux
Sur d'infinis rubans d'eau
Epilogue
Sans rime
Dans une nuit douce, dans un sombre apaisant
Lumineux comme le parfum des cœurs
Une odeur de fleurs
Déposées à son chevet
Qu'il emporte avec lui
Dans un tombeau de ciel
Un morceau de rêve
Fiché entre ses doigts crispés
Les peupliers rougissent
L'air est bon
Ne m'attends pas, réalité
Non ne m'attends pas
Car moi je t'ai quitté déjà
Pour les rêves tes amants
Re: Le boulevard des songes
premières impressions : une lecture rendue difficile par la forme en chapitres, thématique, les répétitions, les phrases averbales, et l'absence de ponctuation(s).
autant l'absence de ponctuation ne me gêne pas, puisqu'il m'arrive de l'utiliser, mais là je me suis parfois sentie perdue, comme dans le chapitre 3 : "Demain est roi".
il y a des images sympas mais il faut que je relise le tout, c'est riche, et j'ai l'impression de m'enfoncer dans une jungle... de songes...
autant l'absence de ponctuation ne me gêne pas, puisqu'il m'arrive de l'utiliser, mais là je me suis parfois sentie perdue, comme dans le chapitre 3 : "Demain est roi".
il y a des images sympas mais il faut que je relise le tout, c'est riche, et j'ai l'impression de m'enfoncer dans une jungle... de songes...
Pussicat- Nombre de messages : 4841
Age : 56
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|