Trois poèmes
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Pussicat
Marine
6 participants
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Trois poèmes
Musique musique ma musique mon ombre
L'intérieur du revers de ma veste
Est-ce l'endroit ?
Perdus comme moi faîtes-moi les poches
Vous verrez les petits bouts de papier
Les petits poèmes d'amour
Que je sache dans ma poche
Pour les caresser tout le jour
Comme on caresse une idée
Ou une joue
Ou l'idée d'une joue au creux de l'oreiller
Comme la tête caresse l'insensé avant de s'endormir
Oui c'est ça
La fatigue des doigts qui se sont mentis
La violette du désir
L'intérieur du revers de ma veste
Est-ce l'endroit ?
Perdus comme moi faîtes-moi les poches
Vous verrez les petits bouts de papier
Les petits poèmes d'amour
Que je sache dans ma poche
Pour les caresser tout le jour
Comme on caresse une idée
Ou une joue
Ou l'idée d'une joue au creux de l'oreiller
Comme la tête caresse l'insensé avant de s'endormir
Oui c'est ça
La fatigue des doigts qui se sont mentis
La violette du désir
.....
Et le voilier des tes mains
Sur tes paroles là tes agitations
D'agitation d'un coeur qui tressaute avant son dernier mouvement
Avec toi la petite marée des hivers
Les froidures en mouvement
Vers mon coeur
Les Walkyries de la neige
Les traînes de la douleur
Qui tressautent, sautillent, le ballet des ongles
Sur les tableaux
Sur les tableaux de tes yeux
Crève-moi comme on crève l'abcès de la jalousie
Crève moi comme on assèche
Crève-moi comme on vole les yeux d'un cadavre
Et je n'aurais pas de sitôt
L'occasion de tes lèvres
Je n'aurais pas d'aussitôt l'ivresse de ta joue
Dans ma main
Je n'aurais pas d'aussitôt ton corps frêle qui ploie dans mes bras
Comme la flamme d'une bougie
A son obscurité
Te chérir sur un banc
Poser ma main sur ta jambe
Ça je ne le pourrais plus
Mais tu ne m'enlèveras pas
Non tu ne m'enlèveras pas ton parfum dans la nuit
Tu ne m'enlèveras pas le ressac de ton corps au matin dans le lit baigné de larmes
Non tu ne m'enlèveras pas les sanglots longs
Non tu ne voleras aucun archer
Dans les frondaisons de mon coeur
Non je ne t'aime pas je ne t'aime pas mon amour
Sur tes paroles là tes agitations
D'agitation d'un coeur qui tressaute avant son dernier mouvement
Avec toi la petite marée des hivers
Les froidures en mouvement
Vers mon coeur
Les Walkyries de la neige
Les traînes de la douleur
Qui tressautent, sautillent, le ballet des ongles
Sur les tableaux
Sur les tableaux de tes yeux
Crève-moi comme on crève l'abcès de la jalousie
Crève moi comme on assèche
Crève-moi comme on vole les yeux d'un cadavre
Et je n'aurais pas de sitôt
L'occasion de tes lèvres
Je n'aurais pas d'aussitôt l'ivresse de ta joue
Dans ma main
Je n'aurais pas d'aussitôt ton corps frêle qui ploie dans mes bras
Comme la flamme d'une bougie
A son obscurité
Te chérir sur un banc
Poser ma main sur ta jambe
Ça je ne le pourrais plus
Mais tu ne m'enlèveras pas
Non tu ne m'enlèveras pas ton parfum dans la nuit
Tu ne m'enlèveras pas le ressac de ton corps au matin dans le lit baigné de larmes
Non tu ne m'enlèveras pas les sanglots longs
Non tu ne voleras aucun archer
Dans les frondaisons de mon coeur
Non je ne t'aime pas je ne t'aime pas mon amour
.....
A tes lèvres l'alcool des vents mauvais
L'alcool de la pluie qui cogne
Sur mes yeux vitreux
Avec toi du violet sur les joues
Des cernes jusque dans les fonds de l'âme
Avec toi la nuit comme un pied frénétique
Sur son disque lancinant
La sirène de mon coeur qui à l'aube
A l'aube faiblit dans son fond de verre
Avec le reliquat des lèvres
Un fond de rouge
Un baiser oublié tout au fond
Que personne ne regardera plus
Dans les restes brumeux de la nuit
La rue le boulevard les têtes qui n'osent pas se tourner
Tout ça file, file
File jusqu'à l'infini de nos pauvres doigts
Aux caresses suspendues avant le dernier
Le dernier enfant
Le dernier enfant du désir
A tes lèvres l'alcool des vents mauvais
L'alcool de la pluie qui cogne
Sur mes yeux vitreux
Avec toi du violet sur les joues
Des cernes jusque dans les fonds de l'âme
Avec toi la nuit comme un pied frénétique
Sur son disque lancinant
La sirène de mon coeur qui à l'aube
A l'aube faiblit dans son fond de verre
Avec le reliquat des lèvres
Un fond de rouge
Un baiser oublié tout au fond
Que personne ne regardera plus
Dans les restes brumeux de la nuit
La rue le boulevard les têtes qui n'osent pas se tourner
Tout ça file, file
File jusqu'à l'infini de nos pauvres doigts
Aux caresses suspendues avant le dernier
Le dernier enfant
Le dernier enfant du désir
Re: Trois poèmes
C'est magnifique
les images sont superbes et servent l'émotion
"les voiliers de tes mains...
les walkiries de la neige..."
bravo marine
les images sont superbes et servent l'émotion
"les voiliers de tes mains...
les walkiries de la neige..."
bravo marine
Invité- Invité
Re: Trois poèmes
j'ai lu et relu, je n'y arrive pas... je n'arrive pas à plonger dans cet océan d'émotion(s)...
les images, oui, certaines : "le voilier des tes mains"...
le deuxième poème décalé ne m'a pas emballé du tout... les répétitions utilisées comme effet semblent glisser sur un langage trop descriptif et ses formules toutes faites, déja lues ou maladroites :
"d'un coeur qui tressaute avant son dernier mouvement"
"Crève-moi comme on crève l'abcès de la jalousie
Crève-moi comme on vole les yeux d'un cadavre
Et je n'aurais pas de sitôt
L'occasion de tes lèvres" (???)
"Tu ne m'enlèveras pas le ressac de ton corps au matin dans le lit baigné de larmes"
Non tu ne m'enlèveras pas les sanglots longs
Non tu ne voleras aucun archer..."
je vais le relire...
les images, oui, certaines : "le voilier des tes mains"...
le deuxième poème décalé ne m'a pas emballé du tout... les répétitions utilisées comme effet semblent glisser sur un langage trop descriptif et ses formules toutes faites, déja lues ou maladroites :
"d'un coeur qui tressaute avant son dernier mouvement"
"Crève-moi comme on crève l'abcès de la jalousie
Crève-moi comme on vole les yeux d'un cadavre
Et je n'aurais pas de sitôt
L'occasion de tes lèvres" (???)
"Tu ne m'enlèveras pas le ressac de ton corps au matin dans le lit baigné de larmes"
Non tu ne m'enlèveras pas les sanglots longs
Non tu ne voleras aucun archer..."
je vais le relire...
Pussicat- Nombre de messages : 4841
Age : 56
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Trois poèmes
Je passe juste pour dire que j'ai très beaux tes poèmes. Chargés d'émotion.
Invité- Invité
Re: Trois poèmes
Déjà que mon commentaire est indigent, si en plus il est déficient !Iris a écrit:Je passe juste pour dire que j'ai très beaux tes poèmes. Chargés d'émotion.
Donc : rajouter trouvé entre j'ai et très.
Invité- Invité
Re: Trois poèmes
faut arrêter la moquette !
plaisir de te lire à nouveau marine
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Trois poèmes
Je l'avais lu et j'avais aimé beaucoup d'images ( le voilier, la bougie...) Moi j'y connais que dalle mais ça me paraît poétique à l'instinct. Ciao et merci.
Legone- Nombre de messages : 1121
Age : 50
Date d'inscription : 02/07/2012
Re: Trois poèmes
Marine,
je trouve que ta poétique très intéressante, très
continue , fonce, bosse, travaille, aime
et n'oublie jamais la petite mélodie facile
dont le lecteur a besoin pour nous suivre
amitié
je trouve que ta poétique très intéressante, très
continue , fonce, bosse, travaille, aime
et n'oublie jamais la petite mélodie facile
dont le lecteur a besoin pour nous suivre
amitié
Re: Trois poèmes
oh j'ai lu chez fredo
"la petite mélancolie facile"
lapsus... lu-k ? comment on dit déjà les lapsus de lecture ?
les deux, en fait, la mélodie et la mélancolie
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Trois poèmes
J'aime beaucoup le premier poème qui me semble beaucoup plus "naturel" et fluide que les deux autres...
Invité- Invité
Re: Trois poèmes
Marine, je n'ai pas aimé ce poème... il y a une force, un rythme, comme chez Lamartine, et il y a une vraie émotion, mais embryonnaire, enfouie derrière une agrégation de termes précieux et lyriques, mais là lyrique également au sens premier, avec tout ce que l'épanchement peut comporter de mielleuse et grandiloquente mythologie (j'ai pensé à la couronne de roses et de myrtes, je t'assure). Une fraîcheur en plus, mais qui trop souvent tombe dans certains écueils que d'aucuns diraient adolescents ; je dirais plutôt qu'il y a ici une dramaturgie de soi et de l'amour un peu abrasée.
Invité- Invité
Re: Trois poèmes
Juste parcouru. Ça me paraît donner dans le splendide. La hâte ne convient pas ici, j'y reviendrai.
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