Simplement j'aime

https://www.youtube.com/watch?v=Wkof3nPK--Y

Un avoir isolé et nocturne,

Un charmoiement… ça ne veut rien dire ?

S’en aller à l’étage de sa mémoire obscure, trouver une fille si belle qu’on lui offre une rose, et repartir penaud,

J’aime à 100 kilomètres ou bien un peu plus loin , je suis sans doutes stupide, j’aime dans ma mémoire et j’aime dans ma chair. Je ne sais plus où j’aime tant j’aime, à perdre l’horizon.

J’aime et je n’y crois plus ; j’aime à corps déployé, pourtant ! J’aime car jamais je ne puis aimer sans me méfier, j’aime car encore j’ai lu mon don quichotte et je sais qu’on ne peut croire une seule chose c’est aimer ou se perdre.

J’aime car sinon je déteste, ce que je fais souvent.


Mais dès lors qu’un sourire augure de mon amour, saches ma reconnaissance car je l’épouse peu, je l’éprouve si peu. Si rarement, qu’il en devient si fort. C’est sans doute un parfum parfois un peu trop faible,
mais c’est surtout savoir qu’ailleurs c’est la pâture, là où l’herbe est plus belle ; moins grasse.

J’ai dans le cœur de l’amour, des regrets, et trois larmes, c’est dit mais je m’en fous, je suis seul comme toi, toi qui ose me lire. Où est le drame ? Il y a tant et tant de solitude, d’amours nées mortes.

J’aime et je ne crois plus que ce fût le cas jamais car j’aime trop pour aimer. J’aime la diva étudiante obsédée du labeur, j’aime autant que je hais tout ce temps qui l’occupe. J’aime sans doute car je suis incapable d’aimer et que d’aimer, d’envisager ce monde ou chacun aime chacun, et rêver d’un amour partagé et sincère.

J’aime car sans ça c’est la mort, et quand j’aime c’est si fort.

Que j'’aime, à jamais ou je meurs, je m’oppose à la tienne, de raison, je n’offre que la mienne et pas mieux.


Souvenirs, projets. Salut. Retour. Exploration. Aventure. Conquête. Lointaine.


J’aime car je vis dans des notes si claires que si je n’aimais pas je serais un soldat, ce que je ne suis pas !
J’aime jusqu’à me damner car j’aime l’humain, et l’aime tellement si fort
Que je ne permet pas
De décevoir l’amour.

J’aime, car je ne sais pas comment faire autrement

J’aime donner trois bisous, un par seins et le sexe,

J’aime car je ne sais pas qui n’en mérite pas.


J’aime car c’est si triste d’être beau et pleuvoir ; j’aime car lorsqu’on me dit non, j’offre quelques bisous, j’aime parce que quand on m’aime on s’embrasse des yeux, surtout si ils sont sombres, je n’en saurais douter.

J’aimer car la vie est dure et que je ne veux plus être seul un instant.

J’aime car je sais, surtout, vos amours si menteurs que je veux le mien vrai. J’aime six milliard de gens et chacun je les aime, plus proches ou plus lointains, amis ou ennemis, j’aime, oui, je donne mon amour à tout ce que je croise et me fous en retour que tu sois égoïste, car je donne sans compter.

J’aime et à ma manière, ni bien ni mal ; simplement j’aime.

J'aime le début avec le verbe sous diverses déclinaisons : "S’en aller à l’étage de sa mémoire obscure, trouver une fille si belle qu’on lui offre une rose, et repartir penaud,

J’aime à 100 kilomètres ou bien un peu plus loin , je suis sans doutes stupide, j’aime dans ma mémoire et j’aime dans ma chair. Je ne sais plus où j’aime tant j’aime, à perdre l’horizon.

J’aime et je n’y crois plus ; j’aime à corps déployé, pourtant ! J’aime car jamais je ne puis aimer sans me méfier, j’aime car encore j’ai lu mon don quichotte et je sais qu’on ne peut croire une seule chose c’est aimer ou se perdre."

J'aime en particulier la liberté prise avec la syntaxe ici : "J’aime à 100 kilomètres ou bien un peu plus loin".

Après, ça se gâte je trouve, on a l'impression que le narrateur s'enferme dans son univers et par là-même le clôt au lecteur, puis le texte se met à flirter avec la jérémiade, l'emphase et le convenu.

Ca me parait bien suspect tout cà. Quand tu cherches à expliquer : paragraphe "Mais dès lors qu'un sourire... jusqu'à... rêve d'un amour partagé et sincère" je trouve cela moins convainquant. Le reste pris dans un élan un peu fou, enthousiaste, permet de mieux te suivre. Mais cet excès d'aimer et d'amour me semble un peu truc, artificiel, volontariste. Aimons plus en silence, en discrétion, en modestie... Un peu de prosélytisme messianique dans ton refrain, litanie, etc... Mais bon, tu as voulu nous faire partager ce besoin. C'est louable. Tu dois aimer ceux qui ne t'aiment pas. Si on te gifle, tu tends l'autre joue... J'ai beaucoup de progrès à faire en la matière.
Merci pour ce message, ou devoir...