De la condition humaine

La souffrance palestinienne est la plus lourde que supporte le monde. N'en déplaisent aux mexicains, foncièrement trop faibles ou génétiquement trop débiles pour éviter la colonisation de balles perdues à l'intérieur de leurs cranes. N'en déplaisent aux manifestants russes et aux femmes battues iraniennes, violées et rebattues et aimées à la fois dans un délire ado-masochiste religieux non consenti. N'en déplaisent aux zombies nord-coréens. N'en déplaisent aux pauvres, aux sans papiers, aux chassés, aux expulsés de toutes les frontières à travers toutes les Europes du monde par les forces impersonnelles des états, tous plus péteux les uns que les autres, unis dans la méconnaissance du droit et liés dans l'usage insolite qu'ils font de la force, lorsqu'ils ne sont pas connards exportateurs de dictatures socialistes dans le plus pur style napoléonien, rejouant sans sucres, parfois même sans conscience, et parfois plus tristement encore avec conviction, la désespérante répétition de l'Histoire. N'en déplaisent finalement à tous les autres damnés de la terre, dommage pour eux mais c'est ainsi. Autant injuste que Dieu, le malheur palestinien persiste, et en équipe avec son innocence supérieur, il empêche le Paradis de retomber sur terre. Aussi que pour sans convaincre tout à fait, il suffit d'y croire très fort. Cela s'observe sans tricher sur les chars israéliens qui tirent moins de bonheur que les autres, en raison de la juiverie dont ils sont contaminés, cherchez partout, même sur internet, aucun antisémite ne vous dira le contraire.